Le principe de la liberté d’expression présuppose que les bonnes conclusions se tirent plus probablement de la diversité des points de vue que de tout choix autoritaire.
Ce jugement a été rendu en 1945 dans une affaire opposant l’État américain à l’agence Associated Press.
L’Electronic Frontier Foundation (EFF), qui défend les libertés civiles à l’ère numérique, y fait référence pour condamner une décision que Twitter a annoncée la semaine passée.
Dans la lignée des conclusions de la communauté du renseignement U.S. quant à l’interférence de la Russie dans la campagne présidentielle qui a mené à l’élection de Donald Trump, le réseau social a interdit la diffusion de publicité par tous les comptes affiliés à Sputnik et Russia Today, organes de presse dépendants du Kremlin.
Plusieurs parlementaires ont favorablement accueilli l’initiative de Twitter. Parmi eux, les sénateurs démocrates Mark Warner (Virginie) et Amy Klobuchar (Minnesota), auxquels on doit une proposition de loi visant à imposer davantage de transparence pour la diffusion de messages à caractère politique sur Internet.
Du côté de Moscou, on condamne fermement la démarche, non sans affirmer que des mesures seront prises face à cette problématique qui « relève de l’entrave à la liberté d’expression ».
L’EFF admet qu’il subsiste « peu de doute » sur l’exploitation faite de Sputnik et de Russia Today pour influencer l’issue des dernières élections. Elle estime toutefois que Twitter doit modérer sa plate-forme « à bon escient », soulignant l’existence d’autres médias publics, dont Al Jazeera… et France Télévisions.
Dans l’absolu, la firme n’a pas bloqué les comptes des deux organes russes, qui peuvent toujours mettre en œuvre leur stratégie décryptée entre autres par le New York Times. Reste que, selon l’EFF, le seul blocage des messages publicitaires suffit à entraver le droit des internautes à être informés.
Comme Facebook, Twitter est scruté sous un autre angle. En l’occurrence, ses algorithmes. La commission de l’énergie et du commerce de la Chambre des représentants craint que lesdits algorithmes introduisent des biais et posent des problèmes de confidentialité autant que de sécurité.
Les deux réseaux sociaux ont par ailleurs reçu des lettres de la démocrate Dianne Feinstein, qui dirige la commission de la Justice à la Chambre des représentants.
L’intéressée, élue de Californie, demande plus particulièrement à Twitter davantage d’informations sur des contenus dont l’entreprise a pu déterminer qu’ils ont constitué une tentative d’influence sur le vote des Américains.
Elle sollicite aussi des messages échangés par le rédacteur en chef de WikiLeaks Julian Assange, notamment avec le hacker roumain Guccifer, qu’on dit responsable d’un piratage subi l’an dernier par le Comité national démocrate.
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