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YouTube basculera bien vers le freemium

Depuis son lancement en 2005 et son rachat l’année suivante par Google pour 1,65 milliard de dollars, YouTube repose sur un modèle économique construit essentiellement autour de la publicité.

Mais le business serait aujourd’hui à peine rentable. Si bien que la plate-forme vidéo creuse le filon du premium pour mieux monétiser son audience* de plus d’un milliard de visiteurs uniques par mois.

La bascule avait véritablement débuté en 2013 avec la mise en place de chaînes thématiques. Elle s’est poursuivie en novembre dernier avec le lancement de Music Key, service de streaming musical accessible pour 9,99 dollars par mois.

Une nouvelle étape pourrait être franchie cette année avec un système d’abonnement permettant de supprimer la publicité. Susan Wojcicki, patronne de YouTube, y avait fait allusion à l’automne dans le cadre la conférence Code/Mobile. Sans toutefois officialiser une quelconque offre.

Le brouillard se dissipe aujourd’hui à la lecture d’un e-mail envoyé aux partenaires de la plate-forme. Ces derniers sont invités à accepter les nouvelles conditions d’utilisation du Creator Studio Dashboard, qui leur permet de gérer leurs vidéos.

Dans ce document dont Bloomberg s’est procuré une copie, il est fait mention explicite de ce service « sans publicité ». YouTube s’engage à reverser 55 % des revenus nets calculés en fonction du nombre de vues et du temps de visionnage par rapport aux contenus de l’ensemble des partenaires.

Ces changements prendront effet le 15 juin 2015. Ce qui ne signifie pas que le service sera accessible au public à cette même date. S’appuyant sur des sources dites « proches du dossier », TechCrunch croit néanmoins savoir que l’offre sera mise en place avant la fin de l’année.

Pas plus d’indications sur les tarifs qui seront pratiqués. Aux dernières nouvelles, l’utilisateur serait libre de choisir cette offre uniquement pour certains types de vidéos, les prix variant en fonction du nombre d’options de filtrage retenues.

Premier public potentiel : les mobinautes. Esquiver les publicités est effectivement plus compliqué sur un smartphone que sur un ordinateur, où un clic suffit pour changer d’onglet. En outre, les pré-rolls consomment de la data, quand bien même il est possible de ne pas les visionner dans leur intégralité.

* Le mobile représente désormais plus de 50 % du temps passé sur YouTube… et un chiffre d’affaires triplé entre 2013 et 2014.

Crédit photo : Twinsterphoto – Shutterstock.com

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