PME : les oubliées du numérique ?

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Fin 2017, seules 36 % des PME avaient formalisé une stratégie numérique. Une faible proportion qui place l’hexagone en 16e position européenne. 

Pourquoi un tel retard ? Parce que jusqu’alors, 87 % des dirigeants de PME[4] ne considéraient pas la transformation digitale comme une priorité stratégique.

Véritable couteau suisse multi-fonction, le patron de PME n’avait que peu de temps à accorder aux nouvelles technologies. Pourtant, son implication reste la condition sine qua nonde la réussite d’une transformation aussi importante.

Le digital, levier de performances et de recrutement

Mais aujourd’hui, la situation a changé.

Face au big data et à la mondialisation des marchés, les PME n’ont d’autre choix que de tendre elles aussi vers la digitalisation, facteur de compétitivité et clé de leur survie. Une prise de conscience renforcée par les ressources humaines. En effet, la moitié des PME voient leur développement ralenti par les difficultés à recruter des profils experts[5]. Parmi les raisons invoquées : leur manque de digitalisation, véritable frein pour la génération digital native et pour les candidats issus de grands groupes.

70 % de temps gagné 

C’est pourquoi, sous l’impulsion des millénials, les cadres dirigeants de PME se montrent aujourd’hui de plus en plus sensibles quant aux bénéfices des outils numériques.

À titre d’exemple, la digitalisation des notes de frais favorise un gain de temps de 70 %[6] sur leur traitement et près de 10 000 euros d’économies par an dans le cas d’une société de 40 personnes soumettant chaque mois une note de frais de 150 euros[7] en moyenne.

À la clé : meilleure visibilité sur les coûts, respect de la politique de dépense de l’entreprise, contrôle optimisé du budget… et 0 papier ! Une vraie révolution, la moitié du papier consommé en France chaque année étant utilisé dans le cadre du travail, soit un coût environnemental et financier équivalent à 300 millions d’euros[8], mais aussi l’opportunité de diminuer le nombre de fraudes et d’économiser ainsi jusqu’à 1,4 % du montant annuel des dépenses[9]
 
Autre atout : la sécurité des collaborateurs. 63 % des Travel Managers estiment en effet que leurs employés courent plus de risques qu’auparavant[10]. Une obligation de sécurité qui incombe à l’entreprise et à laquelle répond le digital grâce, notamment, à la géolocalisation.

Digitalisation rime avec prédiction ! 

La digitalisation des PME s’impose désormais comme leur véritable moteur de croissance à l’international. Pourquoi ? Parce que les outils numériques comme les prestataires ont la capacité à s’adapter en permanence aux mutations en cours pour anticiper les besoins à venir. Un élément indispensable pour survivre et se développer dans un écosystème mondial en pleine effervescence.

Travail collaboratif, partenariats, co-innovation… Désormais ouvertes sur le monde extérieur, les PME ont besoin d’outils facilitant l’interface avec les principaux acteurs du marché tels que Uber, Trainline, Airbnb, Chauffeur Privé… 
 
Le savoir-faire made in France est reconnu aujourd’hui comme un gage de haute qualité (33 %), de design d’excellence (30 %), d’originalité et de prestige (20 %)[11]. Une image très positive qu’il faudra préserver en optant pour la transformation digitale !

 

[4]Les dirigeants de PME et ETI face au digital – Bpifrance Le Lab, septembre 2017 – 
[7] D’après le ROI Calculator de Concur : https://www.concur.fr/expense-roi-calculator
[10] Les 3 enjeux du business travel de demain, Concur, 2018 – https://www.concur.fr/newsroom/article/les-3-enjeux-du-business-travel-de-demain

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Directrice Commerciale
SAP Concur
Olivia Buono est Directrice Commerciale de SAP Concur
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