Press release

Cinquante-deux pour cent des leaders européens des télécommunications et des biens de consommation s’attendent à ce que le métavers représente entre 5 et 20 % de leur chiffre d’affaires d’ici 2030, c’est ce que révèle un nouveau rapport de Kearney

0
Sponsorisé par Businesswire

Le cabinet de conseil mondial de premier plan Kearney a publié aujourd’hui de nouvelles données montrant les prévisions de chiffre d’affaires et le sentiment de leaders seniors des télécommunications et des biens de consommation concernant le métavers. Le rapport révèle également que de nombreux leaders seniors ne savent toujours pas quelle forme cela prendra et comment cela affectera les profits de leurs entreprises.

Le Pragmatic Leader’s Guide to the Metaverse révèle qu’un quart des leaders européens des biens de consommation et des télécommunications (25 %) s’attendent à ce que le métavers représente entre 5 et 20 % de leur chiffre d’affaires d’ici 2025, ils sont près de la moitié (52 %) à penser que ce seuil sera atteint d’ici 2030. Cependant, la manière précise de monétiser ces concepts émergents reste floue, ce qui constitue un vrai problème pour de nombreux leaders, 84 % des leaders des télécommunications et 64% des leaders des biens de consommation s’accordant sur le fait que les entreprises devront pénétrer de nouveaux marchés et canaux afin de s’assurer une pertinence dans ce domaine.

À l’extrémité supérieure de la fourchette, près d’un leader sur 10 (9 %) en Europe s’attend à ce qu’entre 20 à 50 % de son chiffre d’affaires proviendra du métavers d’ici 2030.

Le Guide se base sur l’analyse qualitative, tirant parti des réflexions de 167 décideurs de haut niveau dans les télécommunications et les biens de consommation travaillant dans des sociétés employant entre 1 000 et plus de 50 000 personnes dans la zone Asie-Pacifique, en Amérique du Nord et en Europe.

Par rapport à l’Europe, seulement 10 % des répondants en Amérique du Nord ont prédit qu’entre 5 et 20 % de leur chiffre d’affaires proviendront du métavers d’ici 2025. Ce chiffre passe à 45 % pour les répondants prévoyant ce niveau de chiffre d’affaires d’ici 2030.

Globalement, 56 % des leaders des biens de consommation et 59 % des leaders des télécommunications en Europe pensent que le métavers a un effet positif sur leur secteur. Toutefois, un leader des télécommunications sur quatre (24 %) s’est montré ‘très’ positif quant à l’impact du métavers, contre seulement 3 % des professionnels des biens de consommation, illustrant que le sentiment reste plus élevé dans le domaine de la technologie et des communications.

L’un des plus importants risques associés au métavers par les leaders est la cybersécurité, avec 57 % des répondants européens dans les télécommunications et 63 % dans les biens de consommation qui citent cette réalité comme un risque à fort impact pour le métavers. Il est intéressant de noter que le risque réglementaire était également considéré comme ayant un fort impact par 43 % des répondants dans les télécommunications et 27 % dans les biens de consommation.

Jesper Larsson, associé chez Kearney, a déclaré :

« Les leaders mondiaux voient clairement le métavers comme un véritable relais de croissance au cours des cinq à dix prochaines années, certaines prédictions suggérant que des niveaux importants de revenus pourraient provenir de cette marketplace virtuelle. Le défi majeur, cependant, sera de trouver comment monétiser la plateforme pour créer un flux de revenus. »

« Les technologies permettant et appuyant l’utilisation du métavers, comme la 5G, pourraient offrir un moyen pour relever ce défi de la monétisation. De telles technologies soutiendraient un flux de données croissant et répondraient à la demande, renforçant les capacités de cette plateforme pour la rendre encore plus rentable. En effet, le métavers pourrait être le cas d’utilisation précis que la 5G attendait pour réaliser son véritable potentiel. »

Eric Gervet, associé chez Kearney, a ajouté :

« Alors qu’auparavant nous observions un sentiment favorable dans le monde concernant l’utilisation du métavers comme plateforme pour la croissance et le chiffre d’affaires, l’inflation et le ralentissement économique mondial ont mis le secteur des technologies sous tension, exigeant de la part des entreprises qu’elles fassent des concessions et ralentissent leurs investissements. Redoubler d’efforts dans l’IA et optimiser l’EBITDA est devenu une priorité à court terme par opposition aux investissements à plus long terme, du moins à très court terme. »

« Les sociétés qui agissent aujourd’hui pour développer une stratégie sur la manière dont la croissance du métavers pourrait impacter leur modèle auront un avantage certain par rapport à la concurrence pour décider quels partenariats, technologies et investissements seront nécessaires pour accéder à cette source de revenus. »

FIN

Notes à l’attention des rédacteurs

Méthodologie

À la lumière de l’engouement autour du métavers, notre recherche primaire était conçue pour offrir une compréhension générale et nuancée de son impact potentiel sur les entreprises et de l’état de préparation général pour le métavers. Nous avons interrogé 167 leaders de l’industrie dans la zone Asie-Pacifique, en Amérique du Nord et en Europe qui occupent des postes d’influence en tant que dirigeants d’entreprises dans les secteurs des télécoms et des biens de consommation. Les participants devaient être employés à ce moment-là dans des entreprises comptant au moins 1 000 employés et occuper un poste avec au maximum trois degrés de séparation avec le PDG.

À propos de Kearney

Kearney est un cabinet de conseil en gestion mondial de premier plan. Depuis près de 100 ans, nous sommes le conseiller de confiance de cadres supérieurs, d’organismes gouvernementaux et d’organisations à but non lucratif. Nos collaborateurs font de nous ce que nous sommes. Déterminés à faire la différence entre une grande idée et sa concrétisation, nous aidons nos clients à percer. www.kearney.com

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.