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Communiqué de presse Capgemini// Observatoire Mondial des Marchés de l’Energie (WEMO) 2021: Le recours à l’énergie décarbonée est essentiel pour éviter que les objectifs climatiques ne soient de plus en plus difficiles à att

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Florence Lièvre
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Observatoire Mondial des Marchés de lEnergie (WEMO) 2021 de Capgemini :

Le recours à l’énergie décarbonée est essentiel pour éviter que les objectifs climatiques ne soient de plus en plus difficiles à atteindre.

  • Alors que la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre repartent à la hausse, le rapport appelle à des plans réalistes et financièrement acceptables pour accompagner l’accélération de la transition énergétique. Le rapport souligne également que, pour avoir un impact réel, il est nécessaire d’utiliser des méthodes scientifiques indiscutables pour mesurer les trajectoires de neutralité carbone des entreprises, sur la base de données pertinentes.
  • Les entreprises du secteur de l’énergie et des utilities sont confrontées à un défi : respecter leurs engagements à long terme en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre tout en trouvant un juste équilibre entre la satisfaction des attentes des parties prenantes, la fourniture d’une énergie à un prix acceptable et la continuité de leurs activités. Leur transformation s’en trouve accélérée.

Paris, le 12 octobre 2021 – Capgemini publie aujourd’hui la 23ème édition de son rapport annuel, l’Observatoire Mondial des Marchés de l’Energie (WEMO), créé en partenariat avec De Pardieu Brocas Maffei, Vaasa ETT et Enerdata. Le rapport analyse l’état et les tendances des marchés et des technologies de l’électricité et du gaz en Amérique du Nord, en Europe, en Asie – y compris la Chine et l’Inde – et en Australie, et donne des perspectives sur les progrès réalisés dans la lutte contre le réchauffement climatique et la transition énergétique en cours. Le rapport explore également l’évolution des principaux acteurs du secteur et analyse les grandes tendances pour l’avenir. Les principales conclusions sont les suivantes :

  • Les marchés spot de l’électricité atteignent des niveaux record, liés à une demande soutenue, à une capacité de production programmable réduite, à des prix du gaz élevés et, en Europe, à des prix du carbone élevés.
  • L’offre en électricité d’origine renouvelable a augmenté tandis que les coûts des énergies renouvelables ont continué à diminuer en 2020 : les capacités de production d’énergie solaire et éolienne ont augmenté en 2020 et ces énergies ont représenté 10% de la production d’électricité. La tendance à la baisse des coûts de ces énergies, très importante ces dernières années, pourrait s’inverser en 2021, et au cours des années suivantes, parce que les prix des métaux rares, des équipements et des transports, ainsi que les taux d’intérêt augmentent.
  • L’hydrogène vert, qui offre une décarbonation supplémentaire potentielle de 15% de l’économie mondiale, suscite un intérêt croissant : l’hydrogène vert est coûteux, environ trois fois plus cher que l’hydrogène d’origine fossile ; toutefois, la diminution des coûts de l’électricité renouvelable et des électrolyseurs pourrait conduire à la parité d’ici 2030.
  • La concurrence sur les marchés de détail de l’électricité et du gaz après une baisse en 2020, a augmenté début 2021, mais les prix actuellement élevés du gaz entraînent des consolidations. Si les entreprises du secteur des utilities ont fait preuve de résilience financière en 2020, les acteurs du secteur pétrolier et gazier ont été plus durement touchés. En 2021 leur santé financière s’est améliorée grâce à la hausse de la demande et des prix du pétrole et du gaz. La pression exercée par les parties prenantes sur les majors du pétrole et du gaz a accéléré leur diversification vers l’électricité, les énergies renouvelables et l’e-mobilité et a renforcé leurs engagements en matière de neutralité carbone, particulièrement pour les majors européennes.
  • Les acteurs de l’énergie et des utilities agissent pour décarboner leurs portefeuilles et développer de nouveaux modèles fondés sur la transition énergétique : en augmentant la numérisation de tous leurs process, et en adoptant des technologies bas carbone. Nombre d’entre eux tentent de trouver le juste équilibre entre la satisfaction des attentes des parties prenantes et la transformation de leur modèle sur des marchés concurrentiels.
  • Alors que l’attrait pour les technologies propres, essentielles à la transition énergétique, s’intensifie, il est crucial de se rappeler qu’il ne faut ni compromettre la sécurité des approvisionnements ni le l’accès à l’énergie à un prix acceptable.

Selon Colette Lewiner, conseillère Énergie auprès de la Direction générale de Capgemini :
« L’impact de COVID-19 a été important. Cependant, comme nous l’avons vu au premier semestre 2021, la pandémie n’a pas entraîné une diminution durable des émissions de gaz à effet de serre nécessaire à l’atteinte de l’objectif de 1,5°C de réchauffement climatique pour 2100.
Les acteurs du marché doivent multiplier leurs efforts sur le déploiement des technologies bas carbone, l’augmentation du stockage de l’électricité et l’intensification de l’électrification. Il est important que la durabilité de la production d’électricité du stockage par batterie et de la production d’hydrogène soit évaluée tout au long de leur cycle de vie. Les énergies renouvelables ont modifié les paramètres de mesure et de nouveaux paramètres sont nécessaires. Les trajectoires netzéro des entreprises doivent s’appuyer sur des méthodes de mesure scientifiques indiscutables et des données pertinentes qui incluent tous les gaz à effet de serre. L’accès à l’énergie fait face aujourd’hui un défi sociétal : l’industrie et les gouvernements doivent trouver l’équilibre entre la décarbonation et la garantie que les besoins énergétiques des populations soient satisfaits à des prix abordables. »

Philippe Vié, vice-Président Energie et Utilities chez Capgemini, ajoute :
« Alors que la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre repartent à la hausse, nous avons besoin de plans réalistes et économiquement acceptables pour accélérer la transition énergétique.
Pour freiner la trajectoire du changement climatique, il faut changer de vitesse en matière d’investissement et réfléchir au bon équilibre entre investissement et résultat tangible. Chaque Euro investi doit conduire à une diminution des émissions.
Il faut dès à présent investir beaucoup plus dans la production à faible teneur en carbone si nous voulons à la fois répondre à la croissance de l’électrification – 2 à 3 fois la capacité actuelle requise d’ici 2050 – et, dans le même temps, décarboner la production d’électricité. »

Pour atteindre les objectifs liés au changement climatique tout en garantissant la sécurité de l’approvisionnement d’une énergie à un coût financièrement acceptable pour les citoyens, le rapport WEMO émet les recommandations suivantes :

  • Établir des plans de transition énergétique ambitieux mais réalistes en tenant compte du temps d’adaptation des sociétés, de leurs industries et des modes de vie de leurs populations.
  • Accélérer la recherche dans les technologies à faible émission de carbone (solaire, éolien, batteries électriques, hydrogène vert) et réduire les obstacles administratifs à la construction d’installations renouvelables.
  • Mesurer l’impact des actions menées par les entreprises. Les institutions financières devraient définir des critères extra-financiers standardisés, permettant ainsi de comparer les efforts entrepris par les entreprises.
  • Accorder une attention particulière à la cybersécurité. Des systèmes plus intelligents, notamment pour les réseaux électriques, sont nécessaires pour faire face à une part croissante d’énergies renouvelables intermittentes. Toutefois, cette évolution comporte un risque accru en termes de cybersécurité, de plus en plus de dispositifs décentralisés étant nécessaires sur les réseaux.
  • Mettre en œuvre des mesures d’adaptation pour faire face au retard pris dans la baisse des émissions de Gaz à Effet de Serre.

L’Observatoire Mondial des Marchés de l’Energie est une publication annuelle de Capgemini qui couvre les principaux indicateurs des marchés de l’électricité et du gaz en Amérique du Nord, en Europe, en Asie (y compris en Chine et en Inde) et en Australie. Cette 23e édition, principalement élaborée à partir de l’analyse de données publiques conjuguée à l’expertise de Capgemini dans le secteur énergétique, fait référence aux données de l’année 2020 et du premier semestre de l’année 2021. Les équipes de recherche de De Pardieu Brocas Maffei, VaasaETT et Enerdata ont apporté une expertise particulière sur la réglementation et le comportement des clients, ainsi que sur les données des marchés.
Pour en savoir plus et pour accéder au rapport, cliquez ici.

À propos de Capgemini

Capgemini est un leader mondial, responsable et multiculturel, regroupant 290 000 personnes dans près de 50 pays. Partenaire stratégique des entreprises pour la transformation de leurs activités en tirant profit de toute la puissance de la technologie, le Groupe est guidé au quotidien par sa raison d’être : libérer les énergies humaines par la technologie pour un avenir inclusif et durable. Fort de plus de 50 ans d’expérience et d’une grande expertise des différents secteurs d’activité, Capgemini est reconnu par ses clients pour répondre à l’ensemble de leurs besoins, de la stratégie et du design jusqu’au management des opérations, en tirant parti des innovations dans les domaines en perpétuelle évolution du cloud, de la data, de l’Intelligence Artificielle, de la connectivité, des logiciels, de l’ingénierie digitale et des plateformes. Le Groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 16 milliards d’euros en 2020.
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