Press release

Ipsen et Exelixis annoncent les résultats de l’étude de phase 3 avec le cabozantinib démontrant un bénéfice significatif en termes de survie globale chez des patients atteints de carcinome hépatocellulaire avancé précédemment traité

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Les résultats de l’étude pivot de phase 3 CELESTIAL, notamment des
analyses supplémentaires de sous-groupes, feront l’objet d’une
présentation orale le vendredi 19 janvier lors du Symposium 2018 de l’American
Society of Clinical Oncology
sur les cancers gastro-intestinaux
(ASCO GI)

En accord et en collaboration avec son partenaire Exelixis, Ipsen
prévoit de déposer au premier semestre 2018 une demande d’extension de
l’autorisation de mise sur le marché initiale auprès de l’Agence
Européenne des Médicaments (EMA) et des autres agences réglementaires
pertinentes

PARIS–(BUSINESS WIRE)–Regulatory News:

Ipsen (Euronext : IPN ; ADR : IPSEY) et Exelixis, Inc. (NASDAQ : EXEL)
ont annoncé aujourd’hui les résultats détaillés de l’étude pivot de
phase 3 CELESTIAL chez des patients atteints de carcinome
hépatocellulaire (HCC) avancé précédemment traité. Ils seront présentés
lors d’une session orale « late-breaking » dans le cadre du Symposium
2018 de l’ASCO-GI qui se tiendra à San Francisco du 18 au 20 janvier
2018. Dans l’étude CELESTIAL, le cabozantinib a démontré une
amélioration statistiquement significative de la survie globale (OS) et
cliniquement pertinente, par rapport au placebo, critère d’évaluation
principal, lors de la deuxième analyse intermédiaire prévue (valeur p
critique prédéfinie ≤ 0,021) pour la population de patients en seconde
et troisième lignes de traitement inclus dans l’étude. L’OS médiane
était de 10,2 mois avec le cabozantinib contre 8,0 mois avec le placebo
(HR 0,76, IC 95 % 0,63-0,92 ; p=0,0049). La survie sans progression
(PFS) médiane avait plus que doublé, atteignant 5,2 mois avec le
cabozantinib et 1,9 mois avec le placebo (HR 0,44, IC 95 % 0,36-0,52 ;
p<0,0001). Les taux de réponse objective selon RECIST 1.1 étaient de 4 %
avec le cabozantinib et de 0,4 % avec le placebo (p=0,0086). Un contrôle
de la maladie (réponse partielle ou maladie stable) a été obtenu chez
64 % des patients du groupe cabozantinib contre 33 % dans le groupe
placebo.

Dans une analyse d’un sous-groupe de patients dont le HCC avancé avait
été précédemment traité uniquement par sorafénib (70 % des patients de
l’étude), l’OS médiane était de 11,3 mois avec le cabozantinib contre
7,2 mois avec le placebo (HR 0,70, IC 95 % 0,55-0,88). La PFS médiane
dans ce sous-groupe était de 5,5 mois avec le cabozantinib contre
1,9 mois avec le placebo (HR 0,40, IC 95 % 0,32-0,50). Le profil de
tolérance a été consistant avec celui connu pour le cabozantinib.

Le Docteur Ghassan K. Abou-Alfa, Memorial Sloan Kettering Cancer Center,
New York et investigateur principal de l’étude CELESTIAL, présentera le
vendredi 19 janvier 2018 à partir de 14h15 (PT)les résultats détaillés,
notamment les analyses de l’OS et de la PFS dans différents sous-groupes
de patients, lors de la session B de présentation orale des abstracts :
Cancers du pancréas, de l’intestin grêle et des voies hépatobiliaires.

« Le pronostic des patients atteints d’un carcinome
hépatocellulaire avancé est souvent peu favorable et les options
thérapeutiques après une première thérapie systémique sont limitées
 »,
a déclaré le Dr Abou-Alfa. « Les améliorations cliniquement
significatives de la survie globale et de la survie sans progression
obtenues dans l’étude CELESTIAL montrent que, s’il est autorisé, le
cabozantinib pourrait devenir une nouvelle option thérapeutique majeure
pour ces patients. »

« Nous nous réjouissons du bénéfice potentiel que le cabozantinib
peut apporter auxpatients atteints d’un carcinome hépatocellulaire
avancé précédemment traité »
, a déclaré le Docteur Gisela
Schwab, Présidente, Développement produit et affaires médicales et Chief
Medical Officer, Exelixis
. « Compte tenu de la prévalence
mondiale du carcinome hépatocellulaire avancé, il est urgent de proposer
de nouvelles options thérapeutiques à cette population de patients. Nous
espérons déposer au cours du premier trimestre 2018 une demande
d’indication supplémentaire pour le cabozantinib auprès des autorités
réglementaires américaines (FDA) et poursuivre ainsi notre mission,
d’aider les patients cancereux à se rétablir et à vivre plus longtemps. »

Le Docteur Alexandre Lebeaut, Vice-Président exécutif, R&D, Chief
Scientific Officer, Ipsen
, a déclaré : « Les patients, pour
lesquels le diagnostic d’un carcinome hépatocellulaire avancé a été
établi, ont un besoin urgent de nouvelles options thérapeutiques. Les
résultats positifs de l’étude de phase 3 CELESTIAL sont encourageants
tant pour les médecins que pour les patients. Nous comptons déposer au
cours du premier semestre 2018 auprès de l’EMA, et des autres agences
réglementaires pertinentes, une demande de variation de l’autorisation
de mise sur le marché initiale. »

Les effets indésirables de grade 3 ou 4 les plus fréquents (≥10 %) dans
le groupe cabozantinib, par rapport au groupe placebo, ont été
l’érythrodysesthésie palmo-plantaire (17 % contre 0 %), l’hypertension
(16 % contre 2 %), l’élévation de l’aspartate aminotransférase (12 %
contre 7 %), la fatigue (10 % contre 4 %) et la diarrhée (10 % contre
2 %). Les effets indésirables de grade 5 liés au traitement ont concerné
six patients dans le groupe cabozantinib (insuffisance hépatique,
fistule œsophagobronchique, thrombose de la veine porte, hémorragie des
voies digestives supérieures, embolie pulmonaire et syndrome
hépatorénal) et un patient dans le groupe placebo (insuffisance
hépatique). 16 % des patients dans le groupe cabozantinib et 3 % des
patients dans le groupe placebo ont arrêté le traitement en raison
d’évènements indésirables liés au traitement.

Webcast destiné à la communauté financière

Ipsen et son partenaire Exelixis organiseront une conférence en direct
destinée à la communauté financière sur les données présentées lors du
Symposium 2018 de l’American Society of Clinical Oncology sur les
Cancers gastrointestinaux (ASCO-GI). Ce webcast se déroulera après la
clôture des présentations de l’ASCO-GI le vendredi 19 janvier 2018 à
partir de 21h30 EST/18h30 PST (heure locale de San Francisco). Au cours
de cette conférence, les directions d’Exelixis et d’Ipsen, ainsi qu’un
invité, présenteront et expliqueront les données cliniques sur le
cabozantinib présentées plus tôt dans la journée dans le cadre du
Symposium. Ipsen a déjà annoncé que des résultats détaillés de l’étude
CELESTIAL feraient l’objet d’une présentation orale « late-breaking »
lors de l’ASCO-GI. CELESTIAL est une étude randomisée, en double aveugle
contre placebo avec le cabozantinib chez des patients atteints de
carcinome hépatocellulaire avancé, précédemment traités par sorafénib.

Pour suivre ce webcast, connectez vous à www.exelixis.com
et ouvrez la page News & Events/Event Calendar dans la rubrique
Investors & Media. Veuillez vous connecter au site Web de la société au
moins 15 minutes avant la présentation pour avoir le temps de
télécharger tout logiciel nécessaire pour suivre le webcast. Vous pouvez
également appeler le numéro +1 855-793-2457 (national) ou +1
631-485-4921 (international) et donner le mot de passe 2478857 pour
suivre le webcast par téléphone. Une réécoute du webcast sera archivée
sur www.exelixis.com
pendant un an. Une réécoute téléphonique sera également disponible
jusqu’au 26 janvier 2018 à 23h59 EST. Pour accéder à la réécoute
téléphonique, composez les numéros suivants : +1 855-859-2056 (national)
et +1 404-537-3406 (international) ; le mot de passe est 2478857.

À propos de l’étude CELESTIAL

CELESTIAL est une étude randomisée, en double aveugle contre placebo
avec le cabozantinib chez des patients atteints de HCC avancé, menée
dans plus de 100 sites de 19 pays. L’étude a été conçue pour recruter
760 patients atteints de HCC avancé, précédemment traités par sorafénib
et ayant éventuellement reçu jusqu’à deux traitements anticancéreux
systémiques antérieurs pour le HCC et présentant une fonction hépatique
adéquate. Le recrutement de l’étude a été finalisé en septembre 2017.
Les patients ont été randomisés 2:1 pour recevoir cabozantinib 60 mg une
fois par jour ou le placebo. Ils ont été stratifiés en fonction de
l’étiologie de la maladie (hépatite C, hépatite B ou autre), de la
région géographique (Asie versus autres régions) et de la présence d’une
extension extra-hépatique et/ou d’une invasion macrovasculaire
(oui/non). Aucun cross-over n’a été autorisé entre les groupes de
traitement durant la période en aveugle.

Le critère d’évaluation principal de l’étude est la survie globale (OS)
; les critères d’évaluation secondaires comprennent le taux de réponse
objective et la survie sans progression. Les critères d’évaluation
exploratoires comprennent les résultats rapportés par les patients
(Patient Reported Outcomes), les biomarqueurs et la tolérance.

Compte tenu des données cliniques issues de diverses études publiées
concernant le traitement de deuxième ligne du HCC avancé, les hypothèses
statistiques de l’étude CELESTIAL pour le critère d’évaluation principal
(survie globale) ont postulé une OS médiane de 8,2 mois pour le groupe
placebo. Un total de 621 événements fournissent à l’étude une puissance
de 90 % pour détecter une augmentation de 32% de l’OS médiane (HR =
0,76) au moment de l’analyse finale. Deux analyses intermédiaires ont
été prévues et réalisées au seuil des 50 % et 75 % des 621 événements
prévus. Au moment de la première analyse intermédiaire réalisée par le
Comité indépendant de contrôle des données, le rapport de risque observé
était de 0,71 et la valeur p de 0,0041, qui n’a pas dépassé le seuil
d’arrêt pour la première analyse intermédiaire (p ≤ 0,0037).

Le 16 octobre 2017, Ipsen a annoncé que le Comité indépendant de
contrôle des données recommandait l’arrêt de l’étude à l’issue de la
seconde analyse intérimaire pour des raisons d’efficacité, l’étude ayant
atteint son critère d’évaluation principal de survie globale (OS)
(valeur p critique p prédéfinie ≤ 0,021).

À propos du HCC

Le carcinome hépatocellulaire (HCC) avancé est la forme la plus courante
de cancer du foie chez l’adulte.1 L’origine de la maladie se
situe au niveau des cellules appelées hépatocytes qui se trouvent dans
le foie. Avec près de 800 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année,
le HCC est le sixième cancer le plus répandu et la seconde cause de
décès liés au cancer au niveau mondial.2,3 Selon les données
de GLOBOSCAN, il est estimé que près de 60 000 nouveaux patients seront
diagnostiqués d’un cancer du foie en 2020, dans l’Union européenne
(EU-28).4 En l’absence de traitement, la survie des patients
atteints de la forme avancée de la maladie est en général entre 4 et 8
mois.5

À propos de CABOMETYX® (cabozantinib)

Cabometyx® est une petite molécule inhibant des récepteurs,
notamment VEGFR, MET et AXL, administrée par voie orale. Dans les
modèles précliniques, le cabozantinib a permis d’inhiber l’activité de
ces récepteurs, impliqués dans le fonctionnement cellulaire normal et
les processus pathologiques tels que l’angiogénèse, l’invasivité et les
métastases tumorales, et la résistance au médicament.

En février 2016, Exelixis et Ipsen ont annoncé la signature d’un accord
exclusif de licence pour la commercialisation et le développement du
cabozantinib, hors États-Unis, Canada et Japon. Cet accord a été modifié
en décembre 2016 pour inclure les droits de commercialisation pour Ipsen
au Canada. Le 25 avril 2016, la FDA a approuvé CABOMETYX® en
comprimés, pour le traitement des patients atteints d’un cancer du rein
avancé ayant déjà reçu un traitement anti-angiogénique. Le 9 septembre
2016, la Commission européenne a approuvé CABOMETYX® en
comprimés, dans le traitement du RCC avancé de l’adulte ayant reçu au
préalable une thérapie ciblant le facteur de croissance de l’endothélium
vasculaire (VEGF) dans l’Union européenne, en Norvège et en Islande.
CABOMETYX® est disponible en doses de 20 mg, 40 mg ou 60 mg. La
dose recommandée est de 60 mg par voie orale, une fois par jour.

Le 28 août 2017, Ipsen a soumis à l’Agence européenne du médicament
(EMA), le dossier réglementaire pour le cabozantinib en traitement de
première ligne du RCC avancé dans l’Union Européenne. Le 8 septembre
2017, Ipsen a annoncé que l’EMA avait validé sa demande de dépôt.

Le cabozantinib n’est pas autorisé pour le traitement du carcinome
hépatocellulaire avancé.

À PROPOS DE CABOMETYX®

Comprimés pelliculés de Cabometyx 20 mg, 40 mg et 60 mg

Principe actif : cabozantinib (S)-malate 20 mg, 40 mg et 60 mg

Autres composants : lactose

Indications : CABOMETYX® est indiqué dans le traitement des
patients adultes atteints d’un carcinome rénal avancé ayant reçu au
préalable une thérapie ciblant le facteur de croissance de l’endothélium
vasculaire (VEGF).

Posologie et mode d’administration : La dose recommandée de
CABOMETYX® est de 60 mg une fois par jour. Le traitement doit être
poursuivi aussi longtemps qu’un bénéfice clinique est observé pour le
patient ou jusqu’à la survenue d’une toxicité inacceptable. La prise en
charge des effets indésirables suspectés d’être liés au traitement peut
nécessiter une interruption temporaire du traitement par CABOMETYX®
et/ou une réduction de la dose. Pour plus d’informations sur la
modification de la dose, veuillez consulter le Résumé des
Caractéristiques du Produit. CABOMETYX® est délivré sous administration
orale. Les comprimés doivent être avalés entiers, sans les écraser. Il
convient d’informer les patients qu’ils ne doivent rien manger au moins
2 heures avant et jusqu’à 1 heure après la prise de CABOMETYX®.

Contre-indications : Hypersensibilité à la substance ou à l’un
des excipients mentionnés dans les Résumé des Caractéristiques du
Produit.

Mises en garde spéciales et précautions d’emploi : Comme la
plupart des effets indésirables surviennent au début du traitement, le
médecin doit surveiller le patient attentivement pendant les 8 premières
semaines de traitement afin de déterminer si une adaptation de la dose
est nécessaire. Les effets indésirables qui généralement surviennent
précocement sont : hypocalcémie, hypokaliémie, thrombocytopénie,
hypertension, syndrome d’érythrodysesthésie palmo-plantaire (SEPP),
protéinurie et épisodes gastro-intestinaux (GI) (douleur abdominale,
inflammation des muqueuses, constipation, diarrhée et vomissements). Une
réduction de la dose et une interruption du traitement liées à un effet
indésirable sont survenues respectivement chez 59,8 % et 70 % des
patients du groupe traité par le cabozantinib dans l’étude clinique
pivot. Deux réductions de doses ont été nécessaires chez 19,3 % des
patients. Le délai médian était de 55 jours jusqu’à la première
réduction de dose et de 38 jours jusqu’à la première interruption de
traitement.

Perforations et fistules : Des cas graves
de perforations gastro-intestinales (GI) et de fistules, parfois d’issue
fatale, ont été observées avec le cabozantinib. Les patients qui
souffrent de maladies inflammatoires de l’intestin (par exemple maladie
de Crohn, colite ulcéreuse, péritonite, diverticulite ou appendicite),
d’une infiltration tumorale du tractus digestif, ou qui présentent des
complications d’une chirurgie digestive antérieure (en particulier quand
elle est associée à une cicatrisation tardive ou incomplète), doivent
être attentivement évalués avant le début d’un traitement par le
cabozantinib. Par la suite, ces patients doivent être surveillés
attentivement afin de détecter les symptômes éventuels de perforations
et de fistules, y compris d’abcès. Une diarrhée persistante ou
récurrente pendant le traitement peut être un facteur de risque de
fistule anale. Le traitement par le cabozantinib doit être interrompu
chez les patients présentant une perforation GI ou une fistule qui ne
peut être prise en charge de façon appropriée.

Événements thromboemboliques : Des
événements thromboemboliques veineux, dont des embolies pulmonaires, et
artériels ont été observés avec le cabozantinib. Le cabozantinib doit
être utilisé avec précaution chez les patients présentant un risque ou
ayant des antécédents d’événements thromboemboliques. Le traitement par
le cabozantinib doit être arrêté chez les patients qui développent un
infarctus aigu du myocarde ou toute autre complication thromboembolique
artérielle cliniquement significative.

Hémorragies : Des hémorragies sévères ont
été observées avec le cabozantinib. Les patients ayant des antécédents
de saignements sévères doivent faire l’objet d’une évaluation minutieuse
avant d’initier un traitement par le cabozantinib. Le cabozantinib ne
doit pas être administré aux patients qui présentent ou sont à risque de
présenter une hémorragie sévère.

Complications de la cicatrisation des plaies :
Des cas de complications de la cicatrisation des plaies ont été observés
avec le cabozantinib. Dans la mesure du possible, le traitement par le
cabozantinib doit être arrêté au moins 28 jours avant une opération
chirurgicale programmée, y compris une chirurgie dentaire. Après
l’intervention chirurgicale, la décision de reprendre le traitement par
le cabozantinib doit être fondée sur l’observation d’une cicatrisation
adéquate selon le jugement du clinicien. Le cabozantinib doit être
arrêté chez les patients qui présentent des complications de la
cicatrisation nécessitant une intervention médicale.

Hypertension : Des cas d’hypertension ont
été observés avec le cabozantinib. La tension artérielle doit être
correctement contrôlée avant l’instauration du traitement par le
cabozantinib. Pendant le traitement par le cabozantinib, tous les
patients doivent faire l’objet d’une surveillance tensionnelle et être
traités si nécessaire par un traitement antihypertenseur standard. La
dose de cabozantinib doit être réduite si l’hypertension persiste malgré
le traitement antihypertenseur. Le cabozantinib doit être arrêté en cas
d’hypertension sévère et persistante, malgré le traitement
antihypertenseur et la réduction de la dose de cabozantinib. En cas de
crise hypertensive avérée, le traitement par cabozantinib doit être
arrêté.

Syndrome d’érythrodysesthésie palmo-plantaire
(SEPP) :
Des cas de syndrome d’érythrodysesthésie palmoplantaire
(SEPP ou syndrome main-pied) ont été observés avec le cabozantinib. Dans
les cas de SEPP sévères, il faut envisager l’arrêt du traitement par
cabozantinib. Le traitement par cabozantinib pourra être repris à une
dose plus faible après résolution du SEPP à un grade 1.

Protéinurie : Des cas de protéinurie ont
été observés avec le cabozantinib. Le taux de protéines dans les urines
doit être surveillé régulièrement pendant le traitement par
cabozantinib. Le traitement par cabozantinib doit être arrêté chez les
patients qui développent un syndrome néphrotique.

Syndrome de leucoencéphalopathie postérieure
réversible :
Des cas de syndrome de leucoencéphalopathie
postérieure réversible (LEPR), également connu sous le nom de syndrome
d’encéphalopathie postérieure réversible (SEPR), ont été observés avec
le cabozantinib. Ce syndrome doit être envisagé chez tout patient
présentant des symptômes tels que des convulsions, des maux de tête, des
troubles visuels, une confusion ou une altération des fonctions
mentales. Le traitement par cabozantinib doit être arrêté chez les
patients qui présentent un LEPR.

Prolongation de l’intervalle QT

Le cabozantinib doit être utilisé avec précaution chez les patients
ayant un antécédent d’allongement de l’intervalle QT, chez les patients
prenant des traitements antiarythmiques ou chez les patients ayant des
maladies cardiaques préexistantes, une bradycardie ou une anomalie
électrolytique. Pendant le traitement par cabozantinib, une surveillance
régulière de l’ECG et des électrolytes (calcémie, kaliémie et
magnésémie) doit être envisagée.

Interactions : Inducteurs et inhibiteurs du CYP3A4 : Le
cabozantinib est un substrat du CYP3A4. L’administration concomitante de
cabozantinib et de kétoconazole, un puissant inhibiteur du CYP3A4, a
entraîné une augmentation de la concentration plasmatique du
cabozantinib. La prudence est requise lorsque le cabozantinib est
administré avec de puissants inhibiteurs du CYP3A4. L’administration
concomitante du cabozantinib et de rifampicine, un puissant inducteur du
CYP3A4, a entraîné une diminution de la concentration plasmatique du
cabozantinib. Il faut donc éviter l’administration chronique de
puissants inducteurs du CYP3A4 avec le cabozantinib. Substrats de la
P-glycoprotéine : dans un système de dosage bidirectionnel utilisant les
cellules MDCK-MDRI, le cabozantinib a été un inhibiteur, mais pas un
substrat, des activités de transport de la P-glycoprotéine (P-gp). Il
est donc possible que le cabozantinib puisse augmenter les
concentrations plasmatiques des substrats de la P-gp co-administrés. Il
convient donc de mettre en garde les patients quant à la prise de
substrats de la P-gp pendant leur traitement par cabozantinib.
Inhibiteurs de la MRP2 : l’administration d’inhibiteurs de la MRP2 peut
entraîner des augmentations des concentrations plasmatiques de
cabozantinib. La prudence est requise lors de l’utilisation concomitante
d’inhibiteurs de la MRP2. Agents chélateurs des sels biliaires : les
agents chélateurs des sels biliaires peuvent interagir avec le
cabozantinib et avoir un effet sur l’absorption (ou la réabsorption),
pouvant potentiellement réduire son exposition. La signification
clinique de ces interactions potentielles est inconnue. Précautions
liées aux excipients : ce médicament ne doit pas être administré chez
les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en
lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du
galactose.

Grossesse et allaitement : Il convient d’éviter toute grossesse,
d’utiliser une méthode efficace de contraception et de ne pas allaiter
pendant le traitement par cabozantinib et pendant au moins 4 mois après
l’arrêt du traitement.

Conduite de véhicules et utilisation de machines : La prudence
est requise.

Effets indésirables :

Les effets indésirables graves les plus fréquents associés au
cabozantinib sont : douleurs abdominales (3 %), épanchement pleural (3
%), diarrhée (2 %) et nausées (2 %). Les effets indésirables les plus
fréquents, tous grades confondus (présentés par au moins 25 % des
patients), incluent : diarrhée (74 %), fatigue (56 %), nausées (50 %),
diminution de l’appétit (46 %), syndrome d’érythrodysesthésie
palmo-plantaire (SEPP) (42 %), hypertension (37 %), vomissements (32 %),
perte de poids (31 %) et constipation (25 %). Autres effets indésirables
très fréquents : anémie, hypophosphatémie, hypoalbuminémie,
hypomagnésémie, hyponatrémie, hypokaliémie, hyperkaliémie, hypocalcémie,
hyperbilirubinémie, dysgueusie, maux de tête, vertiges, dysphonie,
dyspnée, toux, stomatite, douleurs abdominales, dyspepsie, érythème,
sécheresse cutanée, spasmes musculaires, arthralgie, protéinurie,
inflammation des muqueuses, élévations de ALT, AST et ALP sériques,
élévation de la créatinine, élévation des triglycérides, hyperglycémie,
hypoglycémie, lymphopénie, neutropénie, thrombocytopénie, élévation des
GGT, élévation de l’amylase, élévation du cholestérol sanguin, élévation
de la lipase.

Pour prendre connaissance de l’ensemble des effets indésirables
fréquents et rares, veuillez consulter le Résumé des Caractéristiques du
Produit. Pour plus d’informations, consultez les informations sur le
produit régulièrement mises à jour sur le site d’Agence européenne du
médicament www.ema.europa.eu

À propos d’Ipsen

Ipsen est un groupe biopharmaceutique mondial de spécialité focalisé sur
l’innovation et la médecine de spécialité.

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Médias
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7584230549
Vice-Président, Communication Externe Groupe
ian.weatherhead@ipsen.com
ou
Brigitte
Le Guennec,
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Communication Externe Monde
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Relations Investisseurs
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ou
Côme
de la Tour du Pin

Chargé de Relations Investisseurs
Tél.:
+33 (0)1 58 33 53 31
come.de.la.tour.du.pin@ipsen.com

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