Press release

Résultats annuels 2017

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PARIS–(BUSINESS WIRE)–Regulatory News:

Publicis Groupe [Euronext Paris FR0000130577, CAC 40]:

Résultats 2017

             

(millions d’euros)

2017 2017 vs 2016

Revenu

9 690 – 0,4 %

Croissance organique (1)

+ 0,8 %

Marge opérationnelle

1 505 – 0,7 %

Taux de marge opérationnelle

15,5 %

Résultat net part du groupe

862

Bénéfice net courant par action dilué (euros) (2)

4,50 + 0,9 %

Dividende par action (euros) (3)

2,00 + 8,1 %

Free cash flow avant variation du BFR

1 287 + 2,1 %

Dette financière nette

727

(1) Voir page 6
(2) Après élimination des pertes de valeur, de
l’amortissement des incorporels liés aux acquisitions, des principales
plus ou (moins)-values de cession, de l’impact de la réforme fiscale
américaine et de la réévaluation des earn-out, divisé par le nombre
moyen d’actions sur une base diluée.
(3) Dividende proposé à
l’Assemblée Générale du 30 mai 2018

4è trimestre 2017

       

Revenu

2 583 M€

Croissance organique (1)

+ 2,2 %

Croissance à taux de change constants

+ 2,7 %

Croissance publiée

– 3,1 %

(1) Voir page 6

Arthur Sadoun, Président du Directoire de Publicis Groupe déclare :

« Dans un contexte général difficile et alors que le Groupe est en
pleine transformation, la qualité des résultats de Publicis Groupe
démontre sa robustesse et sa capacité à s’adapter aux changements
profonds de notre industrie. Le Groupe est plus fort qu’il y a un an.

La croissance organique au quatrième trimestre atteint + 2,2 %, en
amélioration séquentielle tout au long de l’année, après – 1,2 % au 1er
trimestre 2017, + 0,8 % au 2è trimestre 2017 et + 1,2 % au 3è trimestre
2017. Ainsi, notre croissance annuelle s’élève à + 0,8 %, en légère
amélioration par rapport à 2016.

Il est important de noter la très bonne performance réalisée aux
Etats-Unis avec une croissance organique de + 4,5 % au quatrième
trimestre, après + 3,5 % au troisième, tirée par les gains de budgets
des 12 derniers mois. Il s’agit d’un signe particulièrement encourageant
dans le pays où notre transformation est à un stade avancé, et dans
lequel nous réalisons plus de 50 % de notre revenu.

En 2017, nos efforts sur la maîtrise des coûts se sont poursuivis.
Notre taux de marge atteint

15,5 %, en augmentation de 40 points de base par rapport à l’année
précédente à charges de restructuration constantes. La marge
opérationnelle en valeur est en augmentation à taux de change constants.
Dans un contexte difficile, nous étions déterminés à gagner en
compétitivité, et nous y sommes parvenus.

Enfin, notre performance en matière de free cash-flow est à
souligner. Il s’élève à près de 1,3 milliard d’euros et a permis une
réduction significative de notre dette nette à 727 millions d’euros. La
dette liée à l’acquisition de Sapient se trouve ainsi considérablement
réduite.

Je souhaite remercier nos collaborateurs qui ont rendu tous ces
résultats possibles.

Ces résultats, dans une industrie en plein bouleversement, nous
amènent à démontrer encore davantage en quoi notre modèle est unique, et
pourquoi nous sommes les mieux placés pour aider nos clients. Plusieurs
étapes de notre transformation ont été franchies avec succès ces
derniers mois.

Nous avons tout d’abord défini notre vision : devenir le « leader in
marketing and business transformation ». Notre offre combinant la data,
le contenu, et la technologie est au cœur des besoins de nos clients et
nous sommes en mesure de l’apporter à ces derniers de manière intégrée,
à grande échelle.

Nous sommes en train de passer d’une « holding company » à une
plateforme en mettant nos clients au centre, en cassant les silos au
niveau des pays, et en accélérant notre propre transformation digitale.
Avec Marcel, la future plateforme au service de tous les talents de
Publicis Groupe et qui porte le nom du fondateur du Groupe, Marcel
Bleustein-Blanchet, nous allons bouleverser la manière dont nos
collaborateurs échangent, créent et participent aux projets du Groupe.
Nous sommes d’ailleurs très heureux que Microsoft nous ait rejoints dans
cette ambition.

Les gains de nouveaux budgets comme P&G UK, Lionsgate, Southwest
Airlines, L’Oréal, Mc Donald’s, ou Carrefour, et l’arrivée des nouveaux
leaders comme très récemment Nick Law, qui sera nommé Chief Creative
Officer de Publicis Groupe, sont autant d’illustrations de notre
attractivité. Nous sommes capables de convaincre les meilleurs que
Publicis bâtit le futur.

Ces premiers résultats sont encourageants, à nous d’aller encore plus
loin. Nous avons aujourd’hui des fondations solides qui vont nous
permettre d’accélérer en 2018 pour être au rendez-vous des enjeux
essentiels qu’affrontent nos clients. »

* *

*

Le Conseil de Surveillance s’est réuni le 7 février 2018 et a
entériné les résultats de l’année 2017 présentés par le Directoire
présidé par Arthur Sadoun. Le Conseil a tenu à exprimer sa satisfaction
devant les progrès réalisés sur plusieurs fronts : l’amélioration
annoncée de la croissance s’est confirmée, les résultats sont en
amélioration en tenant compte des coûts exceptionnels, et surtout, les
avancées réalisées dans la transformation de Publicis Groupe sont très
importantes.

Le Conseil est confiant dans la stratégie et la conduite du Groupe
pour faire face aux défis à venir.

ACTIVITE DE 2017

La révolution numérique produit des bouleversements majeurs dans la
relation avec les médias et les consommateurs mais elle offre de
nombreuses opportunités de croissance pour Publicis Groupe et ses
clients. Dans ce contexte, Publicis Groupe accélère sa transformation et
ambitionne d’être le partenaire indispensable de ses clients dans leurs
transformation marketing et opérationnelle. La croissance organique de
Publicis Groupe est restée modeste en 2017, comme anticipé à +0,8 %. Le
Groupe a pris les mesures pour relancer la croissance et assurer un
contrôle rigoureux de ses coûts. Ainsi, la marge opérationnelle a encore
été améliorée (à charges de restructuration constantes) et le free
cash-flow a encore progressé.

Revenu du quatrième trimestre 2017

Le revenu consolidé de Publicis Groupe pour le 4è trimestre 2017 est de
2 583 millions d’euros comparé à

2 665 millions d’euros en 2016, en recul de 3,1 %. Les variations de
taux de change ont un impact négatif de 151 millions d’euros, soit 5,7 %
du revenu du 4è trimestre 2016. Les acquisitions (nettes de cessions)
ont contribué à hauteur de 13 millions d’euros au revenu du 4è trimestre
2017 soit 0,5 % du revenu du 4è trimestre 2016. La croissance à taux de
change constant est de + 2,7 %.

La croissance organique est de + 2,2 % au 4è trimestre 2017. Elle met en
évidence une accélération séquentielle pour le troisième trimestre
consécutif cette année : – 1,2 % au 1er trimestre 2017, + 0,8 % au 2è
trimestre 2017 et + 1,2 % au 3è trimestre 2017. Le Groupe bénéficie de
la contribution croissante des budgets gagnés en 2016, dont Synergy
Pharmaceuticals, Walmart, USAA, Asda, Motorola et Lowe’s. Par ailleurs,
la croissance organique du 4è trimestre inclut l’impact de la
reclassification en « brut » de certains contrats dans des activités de
production et d’événementiel (voir détail en page 6).


Répartition du revenu au 4è trimestre par
zone géographique

En millions     Revenu       Croissance       Croissance    
d’euros     T4 2017       T4 2016       organique       publiée
Europe 755       768 -1,8% -1,7%
Amérique du Nord 1 308 1 362 +4,4% -4,0%
Asie Pacifique 304 321 -0,4% -5,3%
Amérique Latine 127 124 +8,7% +2,4%
Moyen Orient / Afrique     89       90       +6,4%       -1,1%
Total     2 583       2 665       +2,2% (1)       -3,1%

(1) Voir page 6

Revenu 2017

Le revenu consolidé de Publicis Groupe en 2017 est de 9 690 millions
d’euros comparé à 9 733 millions d’euros en 2016, en baisse de 0,4 %.
Les variations des taux de change ont un impact négatif de 168 millions
d’euros, soit 1,7 % du revenu de 2016. Les acquisitions (nettes de
cessions) ont contribué à hauteur de 51 millions d’euros au revenu 2017
soit 0,5 % du revenu de 2016. La croissance à taux de change constant
est de + 1,3 %.

La croissance organique est de + 0,8 % pour l’ensemble de l’année 2017.
Elle inclut l’impact de la reclassification en « brut » de certains
contrats dans des activités de production et d’événementiel (voir détail
en page 6). Dans un contexte difficile compte-tenu des nombreux défis
auxquels sont confrontés nos clients, la croissance organique de
Publicis Groupe a été pénalisée par les pertes de budgets de 2016 et les
restructurations réalisées chez SapientRazorfish. En revanche, elle a
bénéficié de la contribution croissante des budgets gagnés en 2016.

Répartition du revenu 2017 par zone géographique

En millions     Revenu       Croissance       Croissance    
d’euros     2017       2016       organique       publiée
Europe 2 758       2 760 +1,3% -0,1%
Amérique du Nord 5 187 5 236 +0,5% -0,9%
Asie Pacifique 1 060 1 085 -1,5% -2,3%
Amérique Latine 389 365 +4,8% +6,6%
Moyen Orient / Afrique     296       287       +4,4%       +3,1%
Total     9 690       9 733       +0,8% (1)       -0,4%

(1) Voir page 6

L’Europe affiche une quasi-stabilité à – 0,1 %. Hors impact des
acquisitions et des taux de change, la croissance organique est de + 1,3
%. Il faut souligner le très bon dynamisme du Royaume-Uni et de l’Italie
(respectivement + 5,5 % et + 4,0 %). L’activité de la France est en
croissance de 1,1 %. L’Allemagne est en recul de 6,9 % en raison d’une
base de comparaison particulièrement défavorable et d’un environnement
publicitaire difficile. Au cours du 2è semestre 2017, l’Europe affiche
un recul de 1,6 % sur une base organique, après une progression de + 4,3
% à fin juin. Ce recul est essentiellement imputable à une base de
comparaison défavorable puisque, pour mémoire, la croissance de l’Europe
était supérieure à 6 % au 2è semestre 2016. A cet égard, les principaux
pays de la zone Europe sont en net ralentissement par rapport à fin juin.

L’Amérique du Nord affiche une croissance organique de + 4,4 % au 4è
trimestre en accélération par rapport aux croissances de + 0,2 % et de
+3,0 % enregistrées au 2è et au 3è trimestre respectivement. Il est à
noter la bonne tenue des Etats-Unis, en progression de 4,5 % au 4è
trimestre après +3,5 % au 3è trimestre, sous l’effet de la montée en
puissance des budgets gagnés depuis l’été 2016 (dont Lowe’s, Synergy
Pharmaceuticals, Walmart, USAA) et l’effet des gains de début d’année
(notamment MolsonCoors et FirstNet). Comme annoncé, la croissance reste
également affectée par la restructuration de SapientRazorfish et
l’impact sur le revenu de l’arrêt des contrats non rentables. Sur
l’ensemble de l’année, la croissance organique est de + 0,5 % après –
0,8 % au cours des neuf premiers mois de 2017. Compte-tenu de la baisse
du dollar par rapport à l’euro, le revenu est en recul de 0,9 % en 2017
sur une base publiée.

L’Asie Pacifique est en baisse de 2,3 % et en recul de 1,5 % sur une
base organique. La Chine est en recul de 7,6 % en raison des difficultés
rencontrées par une agence pour laquelle un accord de cession intégrale
a été conclu fin 2017 et qui se concrétisera dans les premiers mois de
2018. L’activité à Singapour progresse de 4,4 %. En Inde, l’activité se
consolide : après une croissance de 0,4 % au 1er trimestre et de 13,0 %
au 2è trimestre, elle progresse encore de 3,9 % et de 5,2 % au 3è et au
4è trimestre 2017 respectivement.

L’Amérique Latine est en progression de 6,6 % et de + 4,8 % sur une base
organique. Les activités au Brésil sont en croissance de 4,6 % en 2017 à
comparer à – 0,8 % à fin septembre, avec la montée en puissance des
budgets gagnés en début d’année (Bradesco, Petrobras). En outre, les
neuf premiers mois de l’année avaient été affectés par la base de
comparaison défavorable que constituent les Jeux Olympiques de Rio en
2016. Le Mexique est en croissance soutenue (+ 8,3 %).

Le Moyen Orient et l’Afrique progressent de 3,1 % et de 4,4 % sur une
base organique, tirés par les activités aux Emirats Arabes Unis qui
progressent de 7,7 % en 2017.

Lettre anonyme

Comme indiqué dans notre communiqué du 23 janvier 2018, les commissaires
aux comptes de Publicis Groupe et certains analystes financiers ont reçu
une lettre anonyme prétendant que le Groupe aurait appliqué la norme
comptable IFRS 15 sur la reconnaissance des revenus par anticipation
afin de gonfler artificiellement sa croissance organique. L’intention de
nuire de l’auteur est évidente et Publicis Groupe a immédiatement
informé l’AMF de ce courrier.

La norme IFRS 15 est appliquée par le Groupe comme les principes
comptables l’y obligent à compter du 1er janvier 2018. A cet
égard, le revenu de Publicis Groupe sera augmenté de plus de 600
millions d’euros, ce qui portera le revenu de 2017 à plus de 10
milliards d’euros.

Pour répondre à toutes les interrogations, une analyse détaillée et
précise des opérations a été faite sur les calculs de la croissance
organique de 2017. Cette analyse confirme que les traitements comptables
sont conformes aux normes IFRS en vigueur et que les calculs de la
croissance organique publiés sont en ligne avec les méthodes indiquées
dans le Document de Référence. Ces calculs réalisés contrat par contrat
incluent des opérations de production et d’événementiel qui ont été
reclassées en « brut » alors qu’elles étaient précédemment traitées en
« net ». Aucune opération de médias ou de publicité n’est concernée. Le
tableau ci-dessous indique l’impact de la reclassification de ces
contrats en brut pour chacun des trimestres de 2017.

L’impact est modeste puisqu’il est de 33 millions d’euros sur un revenu
de 9 690 millions d’euros sur l’ensemble de l’année 2017, ce qui
représente 40 points de base sur la croissance organique. Pour ce qui
concerne la croissance organique du 4è trimestre 2017, selon les
reclassements effectués sur ces activités, elle aurait été supérieure de
90 points de base à la croissance organique publiée.

Impact de la reclassification sur le revenu et la croissance organique

En millions d’euros     T1 2017       T2 2017       T3 2017       T4 2017       12 mois 2017    
Revenu     2 328       2 515       2 264       2 583       9 690
Croissance organique – 1,2 % + 0,8 % + 1,2 % + 2,2 % + 0,8 %
 
dont reclassification de contrats
Impact sur le revenu + 23 + 18 + 15 – 23 + 33
Impact sur la croissance organique     + 90 pb       + 80 pb       + 70 pb       – 90 pb       + 40 pb
 

ANALYSE DES PRINCIPAUX CHIFFRES CLES

Compte de résultat

La marge opérationnelle avant amortissements s’établit à 1 666 millions
d’euros en 2017 par rapport à 1 682 millions d’euros en 2016, en recul
de 1,0 %, faisant ressortir une marge de 17,2 % du revenu (17,3 % en
2016).

– Les charges de personnel atteignent 5 977 millions d’euros en 2017, en
recul de 1,4 % (6 059 millions d’euros en 2016). Elles reculent de 2,1 %
à charges de restructuration constantes. Les coûts fixes de personnel de
5 227 millions d’euros représentent 53,9 % du revenu contre 54,1 % en
2016. Le coût des free-lances est de 374 millions d’euros en 2017,
comparé à 444 millions en 2016. Cette réduction du coût des freelances
s’explique par une meilleure utilisation de nos ressources, et rendue
possible par le Power of One. Les coûts de restructuration atteignent
120 millions d’euros en 2017 (73 millions d’euros en 2016) et
s’inscrivent dans le cadre de la réorganisation du Groupe, et se
traduisent par une intégration accrue des structures et des activités.
De nombreux investissements (organisation par pays, développement des
plateformes de production, poursuite de la régionalisation des centres
de services partagés ou les développements technologiques) permettront
d’améliorer l’efficacité opérationnelle. Par ailleurs, les
investissements dans les expertises phares du Groupe, notamment en
matière de data et de technologie, constitueront des moteurs de
croissance à long terme.

– Les autres charges opérationnelles (hors amortissements) sont de 2 047
millions d’euros et se comparent à 1 992 millions d’euros en 2016. Ces
coûts représentent 21,1 % du revenu consolidé (20,5 % en 2016).

La dotation aux amortissements est de 161 millions d’euros en 2017, en
diminution par rapport à 2016.

La marge opérationnelle s’élève à 1 505 millions d’euros en baisse de
0,7 % par rapport à 1 516 millions d’euros en 2016. Elle progresse de
0,7 % à taux de change constants. Le taux de marge opérationnelle est de
15,5 %, en recul de 10 points de base par rapport à 2016. Cette baisse
provient de la hausse des charges de restructuration. A charges de
restructuration constantes, les croissances de la marge opérationnelle
en valeur et en taux sont de 2,4 % et 40 points de base respectivement.

Les marges opérationnelles par grandes zones géographiques s’élèvent à
15,3 % pour l’Europe, 16,0 % pour l’Amérique du Nord, 14,2 % pour
l’Asie-Pacifique, 16,5 % pour l’Amérique Latine et 12,2 % pour la région
Afrique / Moyen-Orient.

Les amortissements sur immobilisations incorporelles liées aux
acquisitions sont de 73 millions d’euros en 2017, contre 79 millions
d’euros en 2016. Le Groupe a comptabilisé une charge pour perte de
valeur de

115 millions en 2017, ayant essentiellement concerné une agence en cours
de cession (Genedigi) et Proximedia. Pour mémoire, cette charge avait
été de 1 440 millions d’euros en 2016. Les autres charges et produits
non courants ressortent à (1) million d’euros, contre 12 millions
d’euros en 2016.

Le résultat opérationnel s’est élevé à 1 316 millions d’euros en 2017
contre 9 millions d’euros en 2016.

Le résultat financier, composé du coût de l’endettement financier net et
d’autres charges et produits financiers, est une charge de 61 millions
d’euros en 2017 contre une charge de 74 millions d’euros en 2016. La
charge sur l’endettement financier net est de 51 millions d’euros en
2017 à comparer à 74 millions d’euros en 2016. Les autres charges et
produits financiers quant à eux représentent une charge de 10 millions
d’euros (0 million d’euros en 2016).

Le coût de réévaluation des earn-outs est une charge de 66 millions
d’euros à comparer à une charge de 108 millions en 2016.

La charge d’impôt est de 312 millions d’euros contre 342 millions
d’euros en 2016. La charge de 2017 intègre un produit net de 61 millions
d’euros consécutif à la réforme fiscale votée aux Etats-Unis, comprenant
d’une part un effet favorable de la baisse d’impôt sur les actifs nets
d’impôts différés (200 millions d’euros) et d’autre part une charge
d’impôt sur les réserves accumulées par les entités détenues
partiellement par des filiales américaines (« toll charge ») (139
millions d’euros). En excluant cet élément non récurrent, le taux
d’impôt effectif ressort à 27,2 % contre un taux d’impôt effectif de
29,0 % en 2016.

La quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence est une
perte de 5 millions d’euros, de même montant que celle de l’année
précédente. Les intérêts minoritaires sont de 10 millions en 2017,
contre 7 millions d’euros en 2016.

Au total, le résultat net part du Groupe s’est élevé à 862 millions
d’euros pour l’année 2017 contre une perte de 527 millions d’euros en
2016.

Après élimination des pertes de valeur, de l’amortissement des
incorporels liés aux acquisitions, des principales plus ou
(moins)-values de cession et de la réévaluation des earn-out, ainsi que
du bénéfice de la réforme fiscale américaine, le résultat net courant
part du Groupe est de 1 037 millions d’euros, en hausse de 2,2 %.

Le bénéfice net courant dilué par action est de 4,50 euros, en hausse de
0,9 %.

Free cash flow

Hors variation du besoin en fonds de roulement, le free cash-flow du
Groupe s’élève à 1 287 millions d’euros en 2017, comparé à 1 261
millions d’euros pour 2016. En outre, la variation du besoin en fonds de
roulement de 69 millions d’euros ressort en amélioration par rapport à
celle de l’année précédente.

Endettement financier net

L’endettement financier net s’établit à 727 millions d’euros au 31
décembre 2017 (soit un ratio Dette nette / fonds propres de 0,12) à
comparer à 1 244 millions d’euros au 31 décembre 2016. La dette nette
moyenne du Groupe en 2017 s’élève à 1 980 millions d’euros contre 2 385
millions d’euros en 2016.

FAITS MARQUANTS DE 2017

Gouvernance et nominations

Depuis le 1er juin 2017, Maurice Lévy est Président du Conseil du
Surveillance dont il est membre. Arthur Sadoun préside un Directoire
enrichi par l’arrivée de Steve King, CEO de Publicis Media, et qui a
rejoint à cette date Jean-Michel Etienne, Directeur général adjoint en
charge des finances, et Anne-Gabrielle Heilbronner, Secrétaire général.

Depuis le 24 août 2017, en plus de ses responsabilités actuelles,
Anne-Gabrielle Heilbronner, supervise la Responsabilité Sociétale des
Entreprises (RSE) et le Women’s Forum for Economy and Society. Ce forum,
siégeant à Paris et dont Publicis Groupe est l’actionnaire majoritaire,
est la tribune mondiale de référence pour faire entendre la voix des
femmes sur des questions socio-économiques majeures. Le Women’s Forum
est un des éléments de l’action déterminée de Publicis Groupe dans le
domaine de la RSE. Fidèle à ses valeurs, Publicis Groupe souhaite
promouvoir des standards toujours plus exigeants en matière de
diversité, de transparence des pratiques et de protection des données
personnelles avec l’ambition d’offrir des solutions innovantes et dont
l’impact sociétal est positif.

Véronique Weill a rejoint Publicis Groupe en tant que General Manager,
avec la responsabilité de Re:Sources, de l’informatique, de
l’immobilier, des assurances et des fusions et acquisitions. Avant de
rejoindre Publicis Groupe, Véronique a passé 21 ans chez JPMorgan,
principalement aux Etats-Unis, où elle était en charge des opérations et
de l’informatique au niveau mondial, avant de rejoindre Axa en 2006.
Elle s’y est notamment occupée au sein du comité de direction, des
opérations, de la technologie, du digital, du marketing et de
l’innovation. En tant que Chief Operating Officer puis Chief Customer
Officer d’Axa, elle a contribué à en faire une des premières marques
d’assurance mondiale. Elle reporte à Arthur Sadoun et siège à
l’Executive Committee du Groupe.

Agathe Bousquet a rejoint le Groupe Publicis en septembre 2017 en tant
que Présidente de Publicis Groupe en France Elle supervise l’ensemble
des activités des agences du Groupe en France. Elle a pour mission de
faire travailler ensemble tous les talents du groupe en France et
d’intégrer toutes les expertises afin de réinventer la relation avec les
clients et faire de Publicis Groupe le partenaire stratégique dans leur
transformation. Elle a débuté sa carrière dans le milieu associatif,
puis a occupé différentes responsabilités au sein d’Havas avant
d’assurer la présidence de Havas Paris. Elle reporte à Arthur Sadoun, et
siège au Management Committee du Groupe.

Emmanuel André a rejoint le Groupe au poste nouvellement créé de Chief
Talent Officer (CTO). Basé à New York, Emmanuel André est en charge de
la gestion et du recrutement des talents et collabore directement avec
les CEO et CTO des 4 pôles de Solutions du Groupe, ces derniers étant
directement placés sous sa responsabilité. Il supervise également
l’ensemble des programmes de formation et de développement du Groupe.
Précédemment Président International de TBWAWorldwide, il a débuté sa
carrière dans la publicité en 1993 et a occupé plusieurs postes au sein
de TBWA à Paris puis à Hong Kong et à New York. Il siège au Management
Committee et reporte directement à Arthur Sadoun.

Carla Serrano, CEO de Publicis New-York et Chief Strategy Officer de
Publicis Communications a été promue Chief Strategy Officer de Publicis
Groupe. Tout au long de sa carrière, Carla a occupé des postes de
direction stratégique et de management au sein de grands réseaux et
d’agences créatives. Avant de rejoindre Publicis, Carla était CEO de
Naked NA, CSO de TBWA Chiat/DAY NY et Présidente de Berlin Cameron and
Partners.

Publicis Groupe s’est doté de deux nouveaux comités de direction en plus
du Directoire. Le premier, l’Executive Committee, a la responsabilité de
conduire la transformation du Groupe et se réunit tous les mois.

Contacts

Publicis Groupe
Corporate Communications :
Peggy
Nahmany, + 33 (0)1 44 43 72 83
peggy.nahmany@publicisgroupe.com
ou
Investor
Relations :
Jean-Michel Bonamy, + 33 (0)1 44 43 77 88
jean-michel.bonamy@publicisgroupe.com
ou
Chi-Chung
Lo, + 33 (0)1 44 43 66 69
chi-chung.lo@publicisgroupe.com

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