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Takeda annonce la publication des données finales de l’essai pivot de phase 2 PACE sur ICLUSIG® (ponatinib) dans la revue Blood

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– Les résultats finaux à cinq ans indiquent qu’ICLUSIG continue de
montrer un avantage clinique significatif, d’une intensité et d’une
durée notables, quelles que soient les réductions de dose, chez les
patients atteints de leucémie myéloïde chronique en phase chronique
ayant suivi des traitements antérieurs intensifs –

CAMBRIDGE, Massachusetts et OSAKA, Japon–(BUSINESS WIRE)–Takeda Pharmaceutical Company Limited (TSE
: 4502)
a annoncé aujourd’hui la publication des données finales de
l’essai clinique pivot de phase 2 PACE sur ICLUSIG (ponatinib) pour le
traitement de la leucémie myéloïde chronique (LMC) réfractaire ou de la
leucémie lymphoblastique aiguë à chromosome Philadelphie positif (LLA
Ph+) dans la revue Blood.
Le manuscrit est disponible en ligne aujourd’hui et sera inclus dans
un prochain numéro imprimé de Blood. Les résultats finaux sur
cinq ans confirment qu’ICLUSIG est une option thérapeutique efficace
pour les patients atteints de LMC en phase chronique (LMC-PC) pour
lesquels les traitements antérieurs ont échoué. ICLUSIG, un inhibiteur
de la tyrosine-kinase (ITK) très actif contre les formes natives et
mutantes de la protéine BCR-ABL1 (tyrosine-kinase anormale exprimée dans
la LMC et la LLA Ph+), a été approuvé sans restriction par la Food and
Drug Administration des États-Unis en 2016. ICLUSIG est indiqué pour le
traitement des adultes atteints de LMC ou de LLA Ph+ pour lesquels aucun
autre ITK n’est indiqué, y compris ceux présentant une LMC T315I
positive ou une LLA Ph+ T315I positive. ICLUSIG n’est pas indiqué et
n’est pas recommandé pour le traitement des patients atteints de LMC-PC
récemment diagnostiquée.

« L’essai PACE est l’une des études les plus longues et les plus
importantes jamais réalisées sur des patients atteints de LMC-PC ayant
reçu deux ou trois ITK antérieurement, et les résultats fournissent aux
médecins traitants de nouvelles informations importantes sur les
avantages cliniques et le profil d’innocuité d’ICLUSIG », a déclaré
Jorge Eduardo Cortes, M.D., vice-président et professeur de médecine,
Département de leucémie, MD Anderson Cancer Center. « Les résultats
finaux de PACE démontrent qu’ICLUSIG fournit des réponses cliniques
durables significatives, quelles que soient les réductions de dose,
parmi cette population ».

« La publication de ces données est une étape importante pour le
programme de développement clinique d’ICLUSIG car il montre qu’ICLUSIG
continue d’être une option thérapeutique efficace pour certains patients
chez qui les traitements antérieurs par ITK ont échoué, y compris les
patients présentant la mutation T315I, pour qui aucun autre ITK n’est
indiqué », a déclaré Frank Neumann, M.D., Ph.D., directeur médical en
chef, responsable clinique mondial, ICLUSIG, Takeda. « Bien que
l’analyse de l’étude PACE n’ait pas évalué l’impact de l’administration
d’une dose initiale inférieure sur les événements indésirables et les
taux de réponse au traitement, cette question importante est
actuellement étudiée dans le cadre de l’essai prospectif d’évaluation de
dose OPTIC (Optimizing Ponatinib Treatment in CML) en cours
(NCT02467270). »

L’essai pivot de phase 2, qui a contribué au programme d’approbation
accélérée de la FDA, a évalué l’efficacité et l’innocuité d’ICLUSIG à
une dose initiale quotidienne de 45 mg chez 449 patients atteints de LMC
(270 LMC-PC, 85 LMC en phase accélérée [LMC-PA], 62 LMC en phase
blastique [LCM-PB] ou de LLA Ph+ (n = 32) présentant une résistance ou
un intolérance à un traitement antérieur par ITK, ou possédant une
mutation T315I, dont 444 d’entre eux étaient évaluables pour l’analyse
de l’efficacité. Les résultats finaux reflètent une analyse de données
du 6 février 2017, avec un suivi médian de 37,3 mois pour tous les
patients et de 56,8 mois pour les patients LMC-PC.

Comme indiqué dans la revue Blood, les résultats finaux sur
cinq ans ont démontré ce qui suit :

  • Parmi les 267 patients atteints de LMC-PC ayant suivi des traitements
    antérieurs intensifs (> 90 % ont été traités antérieurement par au
    moins 2 ITK approuvés), 159 (60 %) ont obtenu une RCM à un moment
    donné, dont 144 (54 % des patients LMC-PC évaluables) ont obtenu une
    réponse cytogénique complète (RCC). Une réponse plus approfondie a été
    obtenue lorsque 108 patients (40 %) ont obtenu une réponse moléculaire
    majeure (RMM) et 64 (24 %) ont obtenu une réponse moléculaire de 4,5
    (RM4,5).
  • Parmi les patients LMC-PC, on a estimé que 82 % et 59 % de ceux ayant
    atteint une réponse cytogénique majeure (RCM) à 12 mois et une RMM à
    un moment donné, respectivement, ont maintenu ces réponses à cinq ans,
    selon les méthodes de Kaplan-Meier.
  • Les réponses obtenues par les patients LMC-PC dans l’étude PACE
    correspondaient aux résultats à long terme, avec des taux estimés de
    survie sans progression (SSP)/survie globale à cinq ans de 53 %/73 %
    dans l’ensemble, et des taux comparables dans les cohortes présentant
    une résistance/intolérance ou une mutation T315I.
  • Des réductions de dose ont été appliquées en octobre 2013 pour
    diminuer le risque d’événements d’occlusion vasculaire (EOV), y
    compris d’événements d’occlusion artérielle (EOA). Une analyse post
    hoc précédente des données PACE a suggéré que les EOA pouvaient être
    liés à la dose, chaque réduction de 15 mg de la dose quotidienne
    moyenne devant, selon les prévisions, entraîner une réduction
    d’environ 33 % du risque d’EOA. Parmi les patients LMC-PC de l’étude
    PACE qui avaient obtenu une RCM ou une RMM en octobre 2013 et chez qui
    la dose a été réduite (y compris ceux dont la dose a été réduite à 15
    mg par jour), 90 % ou plus maintenaient une réponse 40 mois après les
    réductions de dose anticipées.
  • L’étiquette d’ICLUSIG contient une mise en garde concernant les
    occlusions artérielles, les thromboembolies veineuses, l’insuffisance
    cardiaque et l’hépatotoxicité.
  • Les EI graves signalés par 5 % ou plus des patients LMC-PC étaient la
    pancréatite (7 %), la fibrillation auriculaire (6 %), la pneumonie (6
    %) et l’angor (5 %). Dans la population globale, les EI graves
    signalés par 5 % ou plus des patients (à l’exception de l’évolution de
    la maladie) étaient la pneumonie (7 %) et la pancréatite (6 %) ; la
    fibrillation auriculaire et l’angor ont été signalées par 4 % et 3 %
    des patients, respectivement.
  • Les événements indésirables apparus au cours du traitement (EIAT) les
    plus courants, tous grades confondus, qui ont été observés chez les
    patients LMC-PC (avec une fréquence supérieure ou égale à 40 %)
    étaient les éruptions cutanée (47 %), les douleurs abdominales (46 %),
    la thrombocytopénie (46 %), les céphalées (43 %), la peau sèche (42 %)
    et la constipation (41 %). Les EIAT de grades 3/4 les plus courantes
    chez les patients LMC-PC (fréquence supérieure ou égale à 10 % [n ≥
    27]) étaient la thrombocytopénie (35 %), la neutropénie (17 %),
    l’hypertension (14 %), l’élévation de la lipase (13 %), les douleurs
    abdominales (10 %) et l’anémie (10 %).
  • Les incidences cumulatives des EOA apparus au cours du traitement, y
    compris les événements cardiovasculaires, cérébrovasculaires et
    vasculaires périphériques, ont continué de progresser avec le temps ;
    31 % des patients LMC-PC et 25 % de la population globale ont signalé
    au moins un EOA. L’incidence ajustée en fonction de l’exposition des
    nouveaux cas d’EOA est restée relativement constante pendant la
    période de l’étude, à la fois parmi les patients LMC-PC et la
    population générale. La classification des EOA comprenait un vaste
    ensemble de termes préférentiels dans MedDRA ; aucun terme
    préférentiel donné n’est apparu chez plus de 10 % des patients.
  • Chez les patients LMC en phase avancée ayant participé à l’étude PACE,
    la réponse hématologique majeure (RHM) a été obtenue par 51 patients
    (61 %) atteints de LMC-PA et par 19 patients (31 %) atteints de
    LMC-PB. Parmi les patients atteints de LLA Ph+, la RHM a été obtenue
    par 13 patients (41 %).

À propos de la LMC, de la LLA et du chromosome Philadelphie
La
leucémie est un cancer du sang qui se développe dans la moelle osseuse.
La leucémie myéloïde chronique (LMC) est un des quatre types principaux
de leucémie ; elle est issue d’une mutation génétique qui se produit
dans les versions immatures précoces des cellules myéloïdes qui forment
les globules rouges, les plaquettes et la plupart des globules blancs.
Par la suite, un gène anormal appelé BCR-ABL1 se forme,
transformant la cellule altérée en cellule de LMC. La LMC évolue en
général lentement mais elle peut aussi devenir une leucémie aigüe à
progression rapide difficile à traiter. La phase chronique (PC) est le
premier stade de la LMC. Les patients en PC présentent des taux de
globules blancs anormalement élevés. Les symptômes sont en général
légers et peuvent comprendre : fatigue, faiblesse, essoufflement,
ballonnements ou sensation de satiété précoce et perte de poids.

La leucémie lymphoblastique aigüe (LLA) se développe dans la version
précoce des globules blancs, appelée lymphocytes, dans la moelle osseuse
(la partie centrale molle des os, où les nouveaux globules sont
produits). Le terme « aigüe » signifie que la leucémie peut évoluer
rapidement et, si elle n’est pas traitée, peut devenir mortelle en
quelques mois.

Le chromosome Philadelphie est un chromosome anormal qui se forme par
échange de matériau entre les chromosomes 9 et 22, donnant lieu à un
chromosome 9 plus long et un chromosome 22 plus court, à l’origine du
développement de la BCR-ABL1 et associé à la LMC et à la LLA Ph+.

À propos des comprimés d’ICLUSIG® (ponatinib)
ICLUSIG
est un inhibiteur de la kinase. La principale cible de l’ICLUSIG est la
protéine BCR-ABL1, une tyrosine-kinase anormale qui est exprimée dans la
leucémie myéloïde chronique (LMC) et la leucémie lymphoblastique aigüe à
chromosome Philadelphie positif (LLA Ph+). ICLUSIG est un
antinéoplasique ciblé conçu à l’aide d’une plateforme de conception
informatique et structurelle de médicaments, spécifiquement pour inhiber
l’activité de la protéine BCR-ABL1. ICLUSIG cible non seulement la
protéine BCR-ABL1 native mais également ses isoformes qui portent des
mutations entraînant une résistance au traitement, y compris la mutation
T315I, qui a été associée à une résistance à d’autres ITK approuvés.
ICLUSIG, qui a été approuvé sans restriction par la FDA en novembre
2016, est également homologué dans l’Union européenne, en Australie, en
Suisse, en Israël, au Canada et au Japon.

Aux États-Unis, ICLUSIG est indiqué pour le :

  • Traitement des adultes atteints de leucémie myéloïde chronique (LMC)
    en phase chronique, en phase accélérée ou en phase blastique, ou de
    leucémie lymphoblastique aigüe à chromosome Philadelphie positif (LLA
    Ph+) pour laquelle aucun autre traitement par inhibiteur de la
    tyrosine-kinase (ITK) n’est indiqué.
  • Traitement des adultes atteints de leucémie myéloïde chronique T315I
    positive (phase chronique, phase accélérée ou phase blastique) ou de
    LLA Ph+ T315I positive.

Restrictions d’utilisation :

ICLUSIG n’est pas indiqué ni recommandé pour le traitement des patients
souffrant d’une LMC en phase chronique récemment diagnostiquée.

Pour en savoir plus sur ICLUSIG, rendez-vous sur le site www.ICLUSIG.com
ou appelez le 1-844-T1POINT (1-844-817-6468). Pour un complément
d’informations sur les essais cliniques du ponatinib rendez-vous sur le
site www.clinicaltrials.gov.

INFORMATIONS IMPORTANTES CONCERNANT L’INNOCUITÉ AUX ÉTATS-UNIS

MISE EN GARDE : OCCLUSION ARTÉRIELLE, THROMBOEMBOLIE VEINEUSE,
INSUFFISANCE CARDIAQUE et HÉPATOTOXICITÉ

Veuillez consulter les informations de prescription complètes pour
prendre connaissance de l’intégralité de la mise en garde encadrée.

  • Des occlusions artérielles ont été observées chez au moins 35 % des
    patients traités par ICLUSIG® (ponatinib), incluant des cas mortels
    d’infarctus du myocarde, d’accident vasculaire cérébral, de sténose
    des grosses artères du cerveau, de maladie vasculaire périphérique
    grave, ainsi que le besoin de réaliser des procédures urgentes de
    revascularisation. Ces troubles sont survenus chez des patients
    présentant, ou non, un facteur de risque cardiovasculaire, y compris
    des patients âgés de moins de 50 ans. Interrompre ou arrêter
    immédiatement le traitement par ICLUSIG en cas d’occlusion artérielle.
    Toute décision de reprendre le traitement à base d’ICLUSIG doit se
    fonder sur une évaluation des avantages et des risques qu’il
    représente.
  • Une thromboembolie veineuse est survenue chez 6 % des patients
    traités par ICLUSIG. Surveiller les signes de thromboembolie.
    Envisager une modification posologique ou l’interruption de la prise
    d’ICLUSIG chez les patients développant une thromboembolie veineuse
    grave.
  • Une insuffisance cardiaque, mortelle dans certains cas, est
    survenue chez 9 % des patients traités par ICLUSIG. Surveiller la
    fonction cardiaque. Interrompre ou cesser le traitement par ICLUSIG en
    cas d’apparition ou d’aggravation d’une insuffisance cardiaque.
  • Des cas d’hépatotoxicité, d’insuffisance hépatique et des décès
    sont survenus chez des patients traités par ICLUSIG. Surveiller la
    fonction hépatique. Interrompre le traitement par ICLUSIG si l’on
    soupçonne une hépatotoxicité.

MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
Occlusions artérielles : chez
au moins 35 % des patients traités par ICLUSIG dans les essais de phases
1 et 2, des occlusions artérielles ont été observées, y compris des cas
mortels d’infarctus du myocarde, d’accident vasculaire cérébral, de
sténose des gros vaisseaux du cerveau et de maladie vasculaire
périphérique grave. Dans l’essai de phase 2, 33 % des patients (150 sur
449) traités par ICLUSIG ont subi un événement d’occlusion artérielle de
type cardiovasculaire (21 %), vasculaire périphérique (12 %) ou
cérébrovasculaire (9 %) ; certains patients ont subi plus d’un type
d’événement. Des événements mortels ou mettant la vie en danger sont
survenus dans les 2 semaines suivant le début du traitement, à des doses
quotidiennes de seulement 15 mg. ICLUSIG est également susceptible de
provoquer une occlusion vasculaire récurrente ou multi-sites. Des
patients ont dû subir des interventions de revascularisation. Le délai
médian d’apparition des premiers événements d’occlusion artérielle de
type cardiovasculaire, cérébrovasculaire et périphérique était de 193,
526 et 478 jours, respectivement. Des patients avec ou sans facteur de
risque cardiovasculaire, certains âgés de 50 ans ou moins, ont subi ces
événements. Les facteurs de risque les plus courants observés avec ces
événements étaient l’hypertension, l’hyperlipidémie et des antécédents
de maladie cardiaque. Les événements d’occlusion artérielle étaient plus
fréquents avec l’âge et chez les patients présentant des antécédents
d’ischémie, d’hypertension, de diabète ou d’hyperlipidémie. Chez les
patients susceptibles de développer des événements d’occlusion
artérielle, il convient d’interrompre ou de cesser la prise d’ICLUSIG.

Thromboembolie veineuse : des événements thromboemboliques
veineux sont survenus chez 6 % des patients (25 sur 449) traités par
ICLUSIG avec un taux d’incidence de 5 % (13 sur 270 LMC-PC), 4 % (3 sur
85 LMC-PA), 10 % (6 sur 62 LMC-PB) et 9 % (3 sur 32 LLA Ph+). Parmi ces
événements, on peut citer : la thrombose veineuse profonde, l’embolie
pulmonaire, la thrombophlébite superficielle et la thrombose veineuse
rétinienne avec perte de la vision. Envisager une modification de la
dose ou l’interruption de la prise d’ICLUSIG chez les patients
développant une thromboembolie veineuse grave.

Insuffisance cardiaque : des insuffisances cardiaques mortelles
ou graves ou des dysfonctionnements du ventricule gauche sont survenus
chez 6 % des patients (29 sur 449) traités par ICLUSIG. Neuf pour cent
des patients (39 sur 449) ont été victimes d’une insuffisance cardiaque
ou d’un dysfonctionnement du ventricule gauche, tous grades confondus.
Les événements de type insuffisance cardiaque les plus fréquemment
signalés étaient l’insuffisance cardiaque congestive et une diminution
de la fraction d’éjection (14 patients chacune ; 3 %). Surveiller
l’apparition de signes ou symptômes évocateurs d’une insuffisance
cardiaque et traiter selon les indications cliniques, notamment par
interruption de la prise d’ICLUSIG. Envisager l’interruption du
traitement en cas d’apparition d’une insuffisance cardiaque grave.

Hépatotoxicité : ICLUSIG peut provoquer une hépatotoxicité,
incluant une insuffisance hépatique et le décès. Une insuffisance
hépatique fulminante aboutissant au décès est survenue chez un patient,
une semaine après le début de la prise d’ICLUSIG. Deux autres cas
mortels d’insuffisance hépatique aigüe sont à déplorer. Les cas mortels
sont survenus chez des patients atteints d’une LMC-PB ou d’une LLA Ph+.
Des cas d’hépatotoxicité grave sont survenus dans toutes les cohortes de
maladies, avec 11 % des patients (50 sur 449) subissant une
hépatotoxicité de grade 3 ou 4. Les formes d’hépatotoxicité les plus
courantes ont été des élévations de l’ASAT ou de l’ALAT (54 % tous
grades confondus, 8 % de grade 3 ou 4, 5 % n’ont pas connu d’inversion
au dernier suivi), de la bilirubine et de la phosphatase alcaline. Des
événements hépatotoxiques ont été observés chez 29 % des patients. Le
délai médian d’apparition d’une hépatotoxicité était de trois mois.
Surveiller la fonction hépatique au niveau de référence, puis au moins
une fois par mois ou selon les indications cliniques. Interrompre le
traitement, réduire la dose ou cesser la prise d’ICLUSIG selon les
indications cliniques.

Hypertension : une élévation de la pression artérielle systolique
ou diastolique, liée au traitement, est survenue chez 68 % des patients
(306 sur 449) traités par ICLUSIG. Cinquante-trois patients (12 %) ont
subi comme effet indésirable grave une hypertension symptomatique liée
au traitement, dont une crise hypertensive. Les patients peuvent
nécessiter une intervention clinique urgente en raison d’une
hypertension associée à la confusion, aux maux de tête, aux douleurs
thoraciques ou à un essoufflement. Chez les patients présentant une
pression artérielle systolique initiale < 140 mm Hg et une pression
artérielle diastolique initiale < 90 mm Hg, 80 % (229 sur 285) ont subi
une hypertension liée au traitement ; 44 % (124 sur 285) ont développé
une hypertension de stade 1 et 37 % ont développé une hypertension de
stade 2. Sur 132 patients présentant une hypertension de stade 1 en
début de traitement, 67 % (88 sur 132) ont développé une hypertension de
stade 2. Les élévations de la pression artérielle doivent être
surveillées et prises en charge durant un traitement par ICLUSIG et il
convient de traiter l’hypertension pour normaliser la pression
artérielle. Interrompre le traitement, réduire la dose ou cesser la
prise d’ICLUSIG si l’hypertension ne peut être maîtrisée par des
médicaments. En cas de détérioration significative, d’hypertension
labile ou résistante au traitement, interrompre le traitement et
envisager un diagnostic de sténose artérielle rénale.

Pancréatite : une pancréatite est survenue chez 7 % des patients
(31 sur 449, 6 % de niveau grave ou de grade 3/4) traités par ICLUSIG.
L’incidence d’une élévation de la lipase liée au traitement était de 42
% (16 % de grade 3 ou supérieur). La pancréatite a conduit à la
suspension ou à l’interruption du traitement chez 6 % des patients (26
sur 449). Le délai médian d’apparition d’une pancréatite était de 14
jours. Vingt-trois des 31 cas de pancréatite se sont résorbés dans un
délai de deux semaines suite à une interruption du traitement ou une
réduction de dose. Vérifier la lipase sérique toutes les deux semaines
pendant les deux premiers mois, puis mensuellement ou selon les
indications cliniques. Envisager un contrôle supplémentaire de la lipase
sérique chez les patients présentant des antécédents de pancréatite ou
d’abus d’alcool. Il peut s’avérer nécessaire d’interrompre le traitement
ou de réduire la dose. Dans les cas où les élévations de la lipase sont
accompagnées de symptômes abdominaux, interrompre le traitement par
ICLUSIG et évaluer les patients pour déceler une éventuelle pancréatite.
Ne pas envisager de reprendre la prise d’ICLUSIG avant disparition
complète des symptômes chez les patients et un retour à un taux de
lipase inférieur à 1,5 fois la LSN.

Toxicité accrue en cas de LMC en phase chronique récemment
diagnostiquée :
lors d’un essai clinique prospectif randomisé sur le
traitement de première intention chez des patients atteints de LMC en
phase chronique (PC) nouvellement diagnostiquée, une dose quotidienne de
45 mg d’ICLUSIG en monothérapie a multiplié par deux le risque d’effets
indésirables graves par rapport à une dose quotidienne de 400 mg
d’imatinib en monothérapie. La durée médiane d’exposition au traitement
était inférieure à 6 mois. L’essai a été interrompu pour des raisons de
sécurité en octobre 2013. Des occlusions et thromboses artérielles et
veineuses sont survenues au moins deux fois plus souvent dans le groupe
ICLUSIG que dans le groupe imatinib. En comparaison des patients traités
par imatinib, ceux traités par ICLUSIG ont affiché une incidence
supérieure de myélosuppression, de pancréatite, d’hépatotoxicité,
d’insuffisance cardiaque, d’hypertension et de troubles des tissus
cutanés et sous-cutanés. ICLUSIG n’est pas indiqué ni recommandé pour le
traitement des patients souffrant d’une LMC-PC nouvellement
diagnostiquée.

Neuropathie : des cas de neuropathie périphérique et crânienne
sont survenus chez des patients traités par ICLUSIG. Au total, 20 % des
patients (90 sur 449) traités par ICLUSIG ont subi un événement de
neuropathie périphérique, tous grades confondus (2 %, grade 3/4). Les
neuropathies périphériques les plus courantes signalées ont été la
paresthésie (5 %, 23 patients sur 449), la neuropathie périphérique (4
%, 19 sur 449), l’hypoesthésie (3 %, 15 sur 449), la dysgueusie (2 %, 10
sur 449), la faiblesse musculaire (2 %, 10 sur 449) et l’hyperesthésie
(1 %, 5 sur 449). Une neuropathie crânienne s’est développée chez 2 %
des patients (10 sur 449) traités par ICLUSIG (< 1 %, 3 patients sur 449
– grade 3/4). Parmi les patients ayant développé une neuropathie,
l’affection s’est manifestée au cours du premier mois du traitement chez
26 % d’entre eux (23 sur 90). Surveiller l’apparition de symptômes de
neuropathie tels l’hypoesthésie, l’hyperesthésie, la paresthésie,
l’inconfort, une sensation de brûlure, une douleur neuropathique ou une
faiblesse. Envisager d’interrompre le traitement par ICLUSIG et
surveiller l’apparition de signes de neuropathie.

Toxicité oculaire : des cas graves de toxicité oculaire ayant
entraîné une cécité ou une vision floue sont survenus chez des patients
traités par ICLUSIG. Des cas de toxicité rétinienne, y compris d’œdème
maculaire, d’occlusion veineuse rétinienne et d’hémorragie rétinienne,
ont été observés chez 2 % des patients traités par ICLUSIG. Une
irritation conjonctivale, une érosion ou abrasion cornéenne, une
sécheresse oculaire, une conjonctivite, une hémorragie conjonctivale,
une hyperémie et un œdème ou des douleurs oculaires se sont produits
chez 14 % des patients. Une vision trouble s’est manifestée chez 6 % des
patients. Parmi les autres toxicités oculaires, on peut citer des cas de
cataracte, d’œdème périorbital, de blépharite, de glaucome, d’œdème des
paupières, d’hyperémie oculaire, d’iritis, d’iridocyclite et de kératite
ulcéreuse. Réaliser des examens complets de la vue en début de
traitement, puis périodiquement au cours du traitement.

Hémorragie : des hémorragies graves, dont certaines mortelles,
sont survenues chez 6 % des patients (28 sur 449) traités par ICLUSIG.
Des événements hémorragiques sont survenus chez 28 % des patients (124
sur 449).

Contacts

Médias japonais
Kazumi Kobayashi, +81 (0) 3 3278 2095
kazumi.kobayashi@takeda.com
ou
Médias
hors Japon

Victoria von Rinteln, +1 617 444 4391
victoria.vonrinteln@takeda.com

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