Press release

Takeda annonce la publication des résultats d’un essai clinique pivot de Phase 2 concernant ALUNBRIG™ (brigatinib) dans le Journal of Clinical Oncology

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– Les résultats montrent que les patients atteints d’un cancer du
poumon non à petites cellules ALK+ résistant au crizotinib recevant
ALUNBRIG au régime posologique recommandé ont obtenu :

  • Un taux de réponse objective (TRO) confirmé de 53 % et une survie
    médiane sans progression de la maladie (SMSPM) de 15,6 mois selon
    l’évaluation du Comité d’examen indépendant (CEI)
  • Un TRO intracrânien confirmé de 67 % chez les patients avec des
    métastases au cerveau mesurables au départ, et une SMSPM
    intracrânienne de 12,8 mois chez les patients présentant une
    quelconque métastase cérébrale au départ, tous deux selon l’évaluation
    du CEI

CAMBRIDGE, Massachusetts, et OSAKA, Japon–(BUSINESS WIRE)–Takeda Pharmaceutical Company Limited (TSE
: 4502)
a annoncé aujourd’hui que les résultats de l’essai clinique
pivot ALTA (ALK in Lung Cancer Trial of AP26113)
de Phase 2 évaluant ALUNBRIG™ (brigatinib) chez des patients atteints
d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC), localement avancé
ou métastatique, positif à la kinase du lymphome anaplasique (ALK+) et
résistant au crizotinib ont été publiés dans le Journal of Clinical
Oncology (DOI: 10.1200/JCO.2016.71.5904 Journal of Clinical Oncology)
.
L’étude révèle que, pour les patients ayant reçu une dose quotidienne
unique de 180 mg de brigatinib après une période préparatoire de sept
jours avec une dose quotidienne unique de 90 mg, le Comité d’examen
indépendant (CEI) a déterminé un taux de réponse objective (TRO)
confirmé de 53 %. Par ailleurs, 67 % des patients présentant des
métastases au cerveau mesurables ayant reçu cette posologie ont obtenu
une réponse objective intracrânienne confirmée. Takeda a récemment reçu
une autorisation accélérée de l’Agence américaine des produits
alimentaires et des médicaments (la « FDA ») pour ALUNBRIG dans le
traitement des patients atteints d’un CPNPC métastatique ALK+ ayant vu
leur maladie progresser ou qui sont intolérants au crizotinib. Cette
indication est approuvée dans le cadre de l’autorisation accélérée sur
la base du taux de réponse de la tumeur et de la durée de la réponse.
L’approbation continue pour cette indication peut être subordonnée à la
vérification et à la description du bénéfice clinique dans un essai
confirmatoire.

« Comme la moitié des patients atteints d’un CPNPC ALK+ traités avec le
crizotinib verront leur maladie progresser dans un délai d’un an, dans
de nombreux cas avec une propagation du cancer dans le cerveau, il est
essentiel que nous disposions de nouveaux traitements efficaces,
capables de faire face à ces mécanismes de résistance », a déclaré
l’auteur-présentateur Dong-Wan Kim, docteur en médecine, docteur en
philosophie et responsable du Cancer Clinical Trials Center au Seoul
National University Hospital en Corée du Sud. « Les résultats de l’essai
ALTA offrent aux cliniciens des informations importantes sur
l’efficacité et l’innocuité du brigatinib chez les patients ayant vu
leur maladie progresser en étant sous crizotinib, et montrent que le
brigatinib est très efficace dans ce contexte, aussi bien
systématiquement que dans le cerveau. »

« La publication des résultats de l’essai ALTA de Phase 2 est un jalon
important pour le programme clinique sur le brigatinib. Nous tenons à
remercier les patients, leurs familles et soignants, ainsi que les
investigateurs pour leur participation à cet essai et leur dévouement »,
a expliqué David Kerstein, docteur en médecine au département Recherche
clinique en oncologie chez Takeda et l’un des auteurs de la publication.
« Nous sommes impatients de partager des résultats additionnels sur
ALUNBRIG provenant de nos études alors que nous continuons à développer
le médicament pour répondre aux besoins médicaux non satisfaits des
patients atteints d’un CPNPC ALK+. »

ALTA, un essai multicentrique ouvert composé de deux groupes, a recruté
222 patients atteints d’un CPNPC ALK+, localement avancé ou
métastatique, ayant vu leur maladie progresser en étant sous crizotinib,
la norme de soin actuelle pour le traitement de première ligne dans le
contexte métastatique. Les patients ont été randomisés selon un ratio
1:1 pour recevoir soit une dose quotidienne unique de 90 mg de
brigatinib (90 mg ; groupe A), soit une dose quotidienne unique de 180
mg après une période préparatoire de sept jours à 90 mg en dose
quotidienne unique (la posologie 180 mg ; groupe B). De plus, les
patients ont été classés en fonction de la présence de métastases dans
le cerveau au départ et de la meilleure réponse à un traitement
antérieur avec le crizotinib. La mesure du paramètre primaire
d’efficacité était un taux de réponse objective (TRO) confirmé selon les
critères RECIST (Response Evaluation Criteria in Solid Tumours –
Critères d’évaluation de la réponse pour les tumeurs solides) v1.1 par
l’évaluation de l’investigateur. Les mesures des paramètres secondaires
d’efficacités incluaient le TRO confirmé tel qu’évalué par un Comité
d’examen indépendant (CEI), la durée de réponse (DR), la survie sans
progression de la maladie (SSPM), le TRO intracrânien, la DR
intracrânienne, la survie globale, l’innocuité et la tolérabilité.

Comme publié dans le Journal of Clinical Oncology, l’essai a
démontré :

Les données cliniques d’efficacité et d’innocuité
évaluées par l’investigateur en date du 29 février 2016, avec le 16 mai
2016 comme date du dernier scan pour les évaluations du CEI

  • Les résultats en termes d’efficacité sont en faveur du groupe B (la
    posologie recommandée dans les informations de prescription
    complètes), plus particulièrement en matière de SSPM et de TRO
    intracrânien.

    • Avec une période de suivi médiane d’environ 8 mois (fourchette de
      0,1 à 20,2 mois, le TRO confirmé par l’évaluation du CEI a été de
      48 % dans le groupe A et de 53 % dans le groupe B. Le TRO confirmé
      par l’évaluation de l’investigateur a été de 45 % dans le groupe A
      et de 54 % dans le groupe B.
    • La DR médiane a été de 13,8 mois dans les deux groupes selon
      l’évaluation du CEI. La DR médiane évaluée par l’investigateur a
      été de 13,8 mois dans le groupe A et de 11,1 mois dans le groupe B.
    • La SSPM médiane évaluée par le CEI a été de 9,2 mois dans le
      groupe A et de 15,6 mois dans le groupe B. La SSPM médiane évaluée
      par l’investigateur a été de 9,2 mois dans le groupe A et de 12,9
      mois dans le groupe B.
    • Les réponses dans le groupe B incluent une réponse partielle
      confirmée pour un patient présentant au départ la mutation G1202R
      du domaine de la kinase ALK, qui est associée à une résistance à
      tous les inhibiteurs de la tyrosine kinase (ITK) approuvés.
    • Parmi les patients présentant au départ des métastases au cerveau
      mesurables, 42 % (11/26) dans le groupe A et 67 % (12/18) dans le
      groupe B ont obtenu une réponse objective intracrânienne confirmée
      par l’évaluation du CEI.
    • Chez les patients présentant une quelconque métastase cérébrale au
      départ, la SMSPM intracrânienne selon l’évaluation du CEI a été de
      15,6 mois et 12,8 mois dans les groupes A et B, respectivement.
  • Les effets indésirables liés au traitement les plus courants, de tout
    grade, (groupe A / groupe B) incluent les symptômes gastro-intestinaux
    (nausées [33 % / 40 %]), la diarrhée (19 % / 38 %), les céphalées (28
    % / 27 %) et la toux (18 % / 34 %). Les effets indésirables liés au
    traitement les plus courants, de grade 3 ou supérieur, (à l’exclusion
    de la progression des néoplasmes) ont été l’hypertension (6 % / 6 %),
    une élévation de la créatine phosphokinase sanguine (3 % / 9 %), la
    pneumonie (3 % / 5 %) et une élévation du taux de lipase (4 % / 3 %).
    Un sous-ensemble d’effets indésirables pulmonaires d’apparition
    précoce est à déplorer chez 6 % de tous les patients (grade ≥3 chez 3
    % des patients) ; aucun événement de ce type, d’apparition précoce,
    n’est à déplorer après l’augmentation de la dose à 180 mg dans le
    groupe B.
  • Les données d’efficacité et d’innocuité de l’essai ALTA plaident en
    faveur de futurs essais avec la posologie 180 mg en dose quotidienne
    unique (avec période préparatoire).

Les résultats d’ALTA ont été initialement présentés au Congrès annuel
2016 de l’Association américaine d’oncologie clinique (ASCO) à Chicago,
dans l’État de l’Illinois, et mis à jour lors de la 17e Conférence
mondiale sur le cancer du poumon (WCLC) de l’Association Internationale
pour l’étude du cancer du poumon (IASLC) organisée à Vienne.

À propos du CPNPC ALK+

Le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) est la forme la plus
commune de cancer du poumon, représentant environ 85 % des 222 500
nouveaux cas estimés de cancer du poumon diagnostiqués chaque année aux
États-Unis, d’après l’American Cancer Society. Des études génétiques
indiquent que les réarrangements chromosomiques dans la kinase du
lymphome anaplasique (ALK) sont des facteurs clés dans un sous-ensemble
de patients atteints de CPNPC. Environ deux à huit pour cent des
patients atteints de CPNPC métastatique présentent un réarrangement du
gène ALK.

Le système nerveux central (SNC) est un site fréquent pour la
progression du CPNPC ALK+, avec la présence de métastases cérébrales
chez jusqu’à 70 % des patients après un traitement avec le crizotinib.

À propos de l’ALUNBRIG™ (brigatinib)

ALUNBRIG est un médicament anticancéreux ciblé découvert par ARIAD
Pharmaceuticals, Inc., société rachetée par Takeda en février 2017.
ALUNBRIG a reçu récemment une autorisation accélérée de l’Agence
américaine des produits alimentaires et des médicaments (la « FDA »)
pour le traitement des patients atteints de CPNPC ALK+ dont la maladie a
progressé ou qui sont intolérants au crizotinib. Cette indication est
approuvée dans le cadre de l’autorisation accélérée sur la base du taux
de réponse de la tumeur et de la durée de la réponse. Le maintien de
l’approbation pour cette indication peut être subordonné à une
vérification et à la description du bénéfice clinique dans le cadre d’un
essai confirmatoire.

ALUNBRIG avait précédemment reçu la désignation de traitement
révolutionnaire de la FDA pour le traitement des patients atteints de
CPNPC ALK+ dont les tumeurs sont résistantes au crizotinib, et a reçu la
désignation de médicament orphelin de la FDA pour le traitement des
CPNPC ALK+, ROS1+ et EGFR+. Une demande d’autorisation de mise sur le
marché pour ALUNBRIG a été déposée auprès de l’Agence européenne du
médicament en février 2017.

Aux États-Unis, la posologie recommandée pour ALUNBRIG est :

  • dose orale quotidienne de 90 mg pendant les 7 premiers jours ;
  • si une dose de 90 mg est tolérée durant les 7 premiers jours, passer à
    une dose orale quotidienne de 180 mg.

Le programme de développement clinique ALTA renforce davantage
l’engagement continu de Takeda à mettre au point des thérapies
innovantes pour les personnes atteintes d’un CPNPC ALK+ à travers le
monde et les professionnels de la santé qui les traitent. En plus de
l’essai ALTA de Phase 1/2 et de Phase 2 en cours, le brigatinib fait
également l’objet d’études dans l’essai ALTA 1L de Phase 3 visant à
évaluer son efficacité et son innocuité en comparaison du crizotinib
chez les patients atteints d’un CPNPC ALK+, localement avancé ou
métastatique, n’ayant pas reçu auparavant de traitement avec un
inhibiteur de l’ALK.

Pour en savoir plus sur ALUNBRIG, veuillez consulter le site www.ALUNBRIG.com
ou appeler le 1-844-A1POINT (1-844-217-6468). Pour en savoir plus au
sujet des essais cliniques sur le brigatinib, veuillez visiter www.clinicaltrials.gov.

IMPORTANTES INFORMATIONS DE SÉCURITÉ

MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
Maladie pulmonaire
interstitielle (MPI)/Pneumonite :
Des réactions indésirables graves,
mettant en jeu le pronostic vital ou mortelles, de nature pulmonaire et
évoquant la maladie pulmonaire interstitielle (MPI)/pneumonite, sont
survenues avec ALUNBRIG. Dans l’essai ALTA (ALTA), une MPI/pneumonite
est survenue chez 3,7 % des patients dans le groupe à 90 mg (dose
quotidienne unique de 90 mg) et chez 9,1 % des patients dans le groupe
90→180 mg (dose quotidienne unique de 180 mg après une période
préparatoire de sept jours à 90 mg en dose quotidienne unique). Des
réactions indésirables évoquant une possible MPI/pneumonite sont
survenues précocement (dans un délai de 9 jours après avoir commencé la
prise d’ALUNBRIG ; délai d’apparition médian de 2 jours) chez 6,4 % des
patients, des réactions de grade 3 ou 4 survenant chez 2,7 % d’entre
eux. Surveiller l’apparition ou l’aggravation de symptômes respiratoires
(par ex. dyspnée, toux, etc.), en particulier durant la première semaine
de prise d’ALUNBRIG. Ne plus administrer ALUNBRIG aux patients
présentant des symptômes respiratoires nouveaux ou s’aggravant, et
évaluer rapidement pour détecter une MPI/pneumonite ou d’autres causes
de symptômes respiratoires (per ex. embolie pulmonaire, progression
tumorale ou pneumonie infectieuse). Pour une MPI/pneumonite de grade 1
ou 2, vous pouvez soit reprendre l’administration d’ALUNBRIG en
réduisant la dose après récupération jusqu’au niveau de base, soit
arrêter définitivement l’administration du médicament. Arrêter
définitivement l’administration d’ALUNBRIG en cas de MPI/pneumonite de
grade 3 ou 4, ou de retour d’une MPI/pneumonite de grade 1 ou 2.

Hypertension : Durant l’essai ALTA, de l’hypertension a été
signalée chez 11 % des patients du groupe à 90 mg ayant reçu ALUNBRIG et
chez 21 % des patients du groupe 90→180 mg. Une hypertension de grade 3
s’est produite chez 5,9 % de l’ensemble des patients. Contrôler la
tension artérielle avant un traitement avec ALUNBRIG. Surveiller la
tension artérielle après 2 semaines, puis au moins une fois par mois
durant un traitement avec ALUNBRIG. Arrêter l’administration d’ALUNBRIG
en cas d’hypertension de grade 3 malgré un traitement antihypertenseur
optimal. Après résolution ou amélioration jusqu’au grade 1, reprendre
l’administration d’ALUNBRIG en réduisant la dose. Envisager un arrêt
définitif du traitement avec ALUNBRIG en cas d’hypertension de grade 4
ou de réapparition d’une hypertension de grade 3. Soyez prudent en cas
d’administration d’ALUNBRIG en combinaison avec des agents
antihypertenseurs causant une bradycardie.

Bradycardie : Une bradycardie peut subvenir avec ALUNBRIG. Durant
l’essai ALTA, des rythmes cardiaques inférieurs à 50 battements par
minute (bpm) se sont produits chez 5,7 % des patients du groupe à 90 mg
et chez 7,6 % des patients du groupe 90→180 mg. Une bradycardie de grade
2 s’est produite chez 1 (0,9 %) patient du groupe à 90 mg. Surveiller la
fréquence cardiaque et la tension artérielle durant un traitement avec
ALUNBRIG. Surveiller plus fréquemment les patients si l’utilisation
concomitante d’un médicament connu pour causer de la bradycardie ne peut
être évitée. En cas de bradycardie symptomatique, arrêter
l’administration d’ALUNBRIG et évaluer les médications concomitantes qui
sont connues pour causer de la bradycardie. Si un médicament concomitant
connu pour causer de la bradycardie est identifié et son administration
interrompue ou ajustée, reprendre l’administration d’ALUNBRIG au même
dosage après la disparition de la bradycardie symptomatique ; sinon,
réduire la dose d’ALUNBRIG après la disparition de la bradycardie
symptomatique. Arrêter l’administration d’ALUNBRIG en cas de bradycardie
potentiellement mortelle si aucun médicament contribuant concomitant
n’est identifié.

Troubles visuels : Durant l’essai ALTA, des réactions
indésirables conduisant à des troubles visuels, notamment une vision
floue, une diplopie et une acuité visuelle réduite, ont été signalées
chez 7,3 % des patients traités avec ALUNBRIG dans le groupe à 90 mg et
chez 10 % des patients dans le groupe 90→180 mg. Un œdème maculaire de
grade 3 et une cataracte se sont produits chez un patient chacun du
groupe 90→180 mg. Conseiller aux patients de signaler tout symptôme
visuel. Arrêter l’administration d’ALUNBRIG et demander une évaluation
ophtalmologique pour les patients présentant des symptômes visuels
nouveaux ou s’aggravant, de grade 2 ou d’une gravité supérieure. Après
récupération des troubles visuels de grade 2 ou 3 jusqu’au grade 1 ou au
niveau de référence, reprendre l’administration d’ALUNBRIG en réduisant
la dose. Arrêter définitivement le traitement avec ALUNBRIG en cas de
troubles visuels de grade 4.

Élévation de la créatine phosphokinase (CPK) : Durant l’essai
ALTA, une élévation de la créatine phosphokinase (CPK) s’est produite
chez 27 % des patients recevant ALUNBRIG dans le groupe à 90 mg et chez
48 % des patients dans le groupe 90→180 mg. L’incidence de l’élévation
de la CPK de grade 3 ou 4 était de 2,8 % dans le groupe à 90 mg et de 12
% dans le groupe 90→180 mg. Une réduction de dose en raison d’une
élévation de la CPK a été effectuée chez 1,8 % des patients dans le
groupe à 90 mg et chez 4,5 % dans le groupe 90→180 mg. Conseiller aux
patients de signaler toute douleur, sensibilité ou faiblesse musculaire
inexpliquée. Surveiller les niveaux de CPK durant un traitement avec
ALUNBRIG. Arrêter l’administration d’ALUNBRIG en cas d’élévation de la
CPK de grade 3 ou 4. Après résolution ou récupération au grade 1 ou au
niveau de référence, reprendre l’administration d’ALUNBRIG à la même
dose ou à une dose réduite.

Élévation des enzymes pancréatiques : Durant l’essai ALTA, une
élévation de l’amylase s’est produite chez 27 % des patients du groupe à
90 mg et chez 39 % des patients du groupe 90→180 mg. Une élévation de la
lipase s’est produite chez 21 % des patients du groupe à 90 mg et chez
45 % des patients du groupe 90→180 mg. Une élévation de l’amylase de
grade 3 ou 4 s’est produite chez 3,7 % des patients du groupe à 90 mg et
chez 2,7 % des patients du groupe 90→180 mg. Une élévation de la lipase
de grade 3 ou 4 s’est produite chez 4,6 % des patients du groupe à 90 mg
et chez 5,5 % des patients du groupe 90→180 mg. Surveiller la lipase et
l’amylase durant un traitement avec ALUNBRIG. Arrêter l’administration
d’ALUNBRIG en cas d’élévation des enzymes pancréatiques de grade 3 ou 4.
Après résolution ou récupération au grade 1 ou au niveau de référence,
reprendre l’administration d’ALUNBRIG à la même dose ou à une dose
réduite.

Hyperglycémie : Durant l’essai ALTA, 43 % des patients ayant reçu
ALUNBRIG ont souffert d’une hyperglycémie nouvelle ou s’aggravant. Une
hyperglycémie de grade 3, basée sur une évaluation en laboratoire des
niveaux de glycémie à jeun, s’est produite chez 3,7 % des patients. Deux
patients sur 20 (10 %) atteints de diabète ou d’intolérance au glucose
au départ ont eu besoin de commencer une insulinothérapie durant
l’administration d’ALUNBRIG. Évaluer la glycémie à jeun avant de
commencer l’administration d’ALUNBRIG et la surveiller périodiquement
par la suite. Débuter ou optimiser l’administration de médicaments
anti-hyperglycémiques, en fonction des besoins. Si un contrôle approprié
de l’hyperglycémie ne peut être obtenu avec une gestion médicale
optimale, arrêter l’administration d’ALUNBRIG jusqu’à l’obtention d’un
contrôle approprié de l’hyperglycémie, et envisager la réduction du
dosage d’ALUNBRIG ou l’arrêt définitif du médicament.

Toxicité embryo-fœtale : Sur la base de son mécanisme d’action et
des résultats obtenus sur les animaux, ALUNBRIG peut nuire au fœtus en
cas d’administration à des femmes enceintes. Il n’existe pas de données
cliniques sur l’utilisation d’ALUNBRIG chez la femme enceinte. Informer
les femmes enceintes du risque potentiel pour le fœtus. Conseiller aux
femmes en âge de procréer d’utiliser un moyen de contraception non
hormonal efficace durant un traitement avec ALUNBRIG, et pendant au
moins 4 mois après l’administration de la dernière dose. Conseiller aux
hommes ayant des partenaires féminines en âge de procréer d’utiliser un
moyen de contraception efficace durant le traitement, et pendant au
moins 3 mois après l’administration de la dernière dose d’ALUNBRIG.

EFFETS INDÉSIRABLES
Des réactions indésirables graves se
sont produites chez 38 % des patients dans le groupe à 90 mg et chez 40
% des patients dans le groupe 90→180 mg. Les réactions indésirables
graves les plus courantes ont été la pneumonie (5,5 % au total, 3,7 %
dans le groupe à 90 mg et 7,3 % dans le groupe 90→180 mg) et la
MPI/pneumonite (4,6 % au total, 1,8 % dans le groupe à 90 mg et 7,3 %
dans le groupe 90→180 mg). Des réactions indésirables mortelles se sont
produites chez 3,7 % des patients et ont pris la forme d’une pneumonie
(2 patients), un décès soudain, une dyspnée, une insuffisance
respiratoire, une embolie pulmonaire, une méningite bactérienne et une
infection urinaire (1 patient pour chaque affection).

Les réactions indésirables les plus communes (≥25 %) dans le groupe à 90
mg ont été la nausée (33 %), la fatigue (29 %), les céphalées (28 %) et
la dyspnée (27 %) et, dans le groupe 90→180 mg, la nausée (40 %), la
diarrhée (38 %), la fatigue (36 %), la toux (34 %) et les céphalées (27
%).

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Inhibiteurs
du CYP3A
: Éviter l’utilisation concomitante d’ALUNBRIG avec de
puissants inhibiteurs du CYP3A. Éviter les pamplemousses et le jus de
pamplemousse car ils pourraient également augmenter les concentrations
plasmatiques de brigatinib. Si l’utilisation concomitante d’un puissant
inhibiteur du CYP3A ne peut être évitée, réduire la dose d’ALUNBRIG.

Inducteurs du CYP3A : Éviter l’utilisation
concomitante d’ALUNBRIG avec de puissants inducteurs du CYP3A.

Substrats du CYP3A : La co-administration
d’ALUNBRIG avec des substrats du CYP3A, y compris des contraceptifs
hormonaux, peut provoquer une réduction des concentrations et une perte
d’efficacité des substrats du CYP3A.

UTILISATION DANS DES POPULATIONS SPÉCIFIQUES
Grossesse :
ALUNBRIG peut nuire au fœtus. Informer les femmes en âge de
procréer du risque potentiel pour le fœtus.

Allaitement : Conseiller aux femmes allaitantes de ne pas allaiter
durant un traitement avec ALUNBRIG, et pendant une semaine après la
prise de la dernière dose.

Femmes et hommes en âge de procréer :
Contraception
:
Conseiller aux femmes en âge de procréer d’utiliser un moyen de
contraception non hormonal efficace durant un traitement avec ALUNBRIG,
et pendant au moins 4 mois après l’administration de la dernière dose.
Conseiller aux hommes ayant des partenaires féminines en âge de procréer
d’utiliser un moyen de contraception efficace durant un traitement avec
ALUNBRIG, et pendant au moins 3 mois après l’administration de la
dernière dose.

Stérilité : ALUNBRIG peut provoquer une
réduction de la fertilité chez les hommes.

Utilisation pédiatrique : L’innocuité et l’efficacité d’ALUNBRIG
chez les patients pédiatriques n’ont pas été établies.

Utilisation gériatrique : Les études cliniques sur ALUNBRIG ne
comprenaient pas un nombre suffisant de patients âgés de 65 ans ou plus
pour déterminer s’ils répondent différemment des patients plus jeunes.
Sur les 222 patients de l’essai ALTA, 19,4 % avaient entre 65 et 74 ans
et 4,1 % avaient 75 ans ou plus. Aucune différence cliniquement
pertinente quant à l’innocuité et à l’efficacité n’a été constatée entre
les patients ≥65 ans et les patients plus jeunes.

Insuffisance hépatique ou rénale : Aucun ajustement de la dose
n’est recommandé pour les patients présentant une légère insuffisance
hépatique ou une insuffisance rénale légère ou modérée. L’innocuité
d’ALUNBRIG chez les patients atteints d’une insuffisance hépatique
modérée ou grave, ou d’une insuffisance rénale grave, n’a pas été
étudiée.

Veuillez consulter les informations de prescription complètes pour
ALUNBRIG sur le site
www.ALUNBRIG.com

À propos de Takeda Pharmaceutical Company
Takeda
Pharmaceutical Company Limited est une société pharmaceutique mondiale
axée sur la recherche et le développement, dont la mission est
d’améliorer la santé et l’avenir des patients en traduisant la science
en médicaments susceptibles de changer la vie. Takeda concentre ses
efforts de R&D sur les domaines thérapeutiques de l’oncologie, de la
gastroentérologie et du système nerveux central, ainsi que sur les
vaccins.

Contacts

Takeda Pharmaceutical Company Limited
Médias japonais
Tsuyoshi
Tada, +81 (0) 3-3278-2417
tsuyoshi.tada@takeda.com
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