Press release

Takeda présente les résultats mis à jour de l’essai pivot ALTA de Phase 2 pour l’ALUNBRIGTM (brigatinib) contre le cancer du poumon non à petites cellules ALK positif

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− Les résultats mis à jour continuent de soutenir le profil
d’efficacité et d’innocuité pour l’ALUNBRIG avec un dosage à 180 mg chez
les patients atteints de CPNPC avancé ALK+ et pour qui le crizotinib
n’est plus efficace, d’après le comité d’évaluation indépendant:

  • Survie sans progression (SSP) médiane de 16,7 mois
  • Soixante-sept pour cent des patients avec des métastases cérébrales
    mesurables, au niveau de référence, ont présenté une réponse
    intracrânienne objective avec une durée médiane de réponse
    intracrânienne de 16,6 mois –

− Les données seront présentées à l’occasion d’une présentation orale
à la World Conference on Lung Cancer (WCLC) de l’IASLC le lundi 16
octobre à 16h30 (JST) –

CAMBRIDGE, Massachusetts & OSAKA, Japon–(BUSINESS WIRE)–Takeda Pharmaceutical Company Limited (TSE:
4502
) a annoncé aujourd’hui que les données de l’étude clinique
pivot ALTA (ALK in Lung Cancer Trial of AP26113)
de Phase 2 évaluant l’ALUNBRIGTM (brigatinib) chez les
patients atteints de cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) à
un stade local avancé ou métastatique à kinase positive du lymphome
anaplasique (ALK+), pour lesquels le crizotinib n’est plus efficace,
seront présentées lors d’une session orale à l’occasion de la 18e
édition de la World Conference on Lung Cancer (WCLC) de l’Association
internationale pour l’étude du cancer du poumon (IASLC), le lundi 16
octobre, de 16h30 à 16h40 (JST). La présentation communiquera des
données de sécurité et d’efficacité mises à jour de l’essai, en date du
21 février 2017, qui soutiennent les résultats cliniques précédemment
publiés.

L’étude ALTA randomisée de Phase 2 est conçue pour évaluer l’efficacité
et l’innocuité de l’ALUNBRIG avec deux schémas posologiques. Les
patients ont soit reçu 90 mg d’ALUNBRIG en prise quotidienne unique (n =
112; 90 mg; groupe A) ou 180 mg en prise quotidienne unique après une
période préparatoire de sept jours à 90 mg en prise quotidienne unique
(n=110; 180 mg; groupe B).

« Les données présentées à la WCLC fournissent des preuves soutenant le
rôle de l’ALUNBRIG dans le traitement de patients atteints de CPNPC ALK+
avancé », déclare David Kerstein, D.M., directeur médical et responsable
clinique pour l’ALUNBRIG, du service de recherche clinique en oncologie
de Takeda. « Un besoin médical reste insatisfait pour les plus de 30 000
patients diagnostiqués chaque année d’une forme grave ou rare de cancer
du poumon à l’échelle mondiale. Nous sommes encouragés par les données
mises à jour de l’essai ALTA, qui soutiennent le profil d’efficacité et
d’innocuité de l’ALUNBRIG dans un groupe de patients réfractaires au
crizotinib, avec le schéma posologique sélectionné pour des études
cliniques en cours et à venir. »

« Les données mises à jour de l’essai ALTA étayent l’avantage clinique de
l’ALUNBRIG (brigatinib) », déclare Myung-Ju Ahn, D.M., professeure,
service d’hématologie et d’oncologie au Samsung Medical Center. « Je
trouve tout particulièrement encourageante l’efficacité constatée chez
les patients présentant des métastases cérébrales, c’est-à-dire un
cancer qui s’est propagé au cerveau. Le système nerveux central est un
site commun pour la progression de cette maladie, avec des métastases
cérébrales apparaissant chez 70 pour cent des patients après un
traitement au crizotinib. Avec un schéma posologique de 180 mg de
brigatinib, deux tiers des patients avec des métastases cérébrales
mesurables ont présenté une réponse intracrânienne, avec une durée de
réponse intracrânienne médiane de 16,6 mois. »

« Brigatinib in Crizotinib-Refractory ALK+ NSCLC: Updated Efficacy and
Safety Results From ALTA, a Randomized Phase 2 Trial » (abstract #8027,
présentation orale le lundi 16 octobre, 16h30-16h40, au PACIFICO
Yokohama Convention Center, chambres 301 & 302)

Données de suivi au 21 février 21 2017, 17 mois après le recrutement
du dernier patient; dernière scintigraphie du cerveau le 28 février 2017.

Conclusions clefs qui seront présentées par la docteure Myung-Ju Ahn du
Samsung Medical Center:

  • Au 21 février 2017, avec une période de suivi médiane de 16,8 et 18,6
    mois dans les groupes A (90 mg, prise quotidienne unique) et B (180
    mg, prise quotidienne unique après une période préparatoire de sept
    jours à 90 mg en prise quotidienne unique), respectivement, 32 pour
    cent des patients du groupe A et 41 pour cent des patients du groupe B
    ont continué de recevoir l’ALUNBRIG.
  • Critère principal, le taux de réponse objective (TRO) confirmé et
    mesuré par un évaluateur est de 46 pour cent dans le groupe A et 55
    pour cent dans le groupe B. Le Comité d’évaluation indépendant (IRC) a
    confirmé un TRO de 51 pour cent dans le groupe A et de 55 pour cent
    dans le groupe B.
  • La durée de réponse (DR) médiane mesurée par un évaluateur est de 12
    mois pour le groupe A et 13,8 mois pour le groupe B. La DR médiane
    mesurée par l’IRC est de 13,8 mois pour le groupe A et 14,8 mois pour
    le groupe B.
  • La survie sans progression (SSP) médiane mesurée par un évaluateur est
    de 9,2 mois dans le groupe A et 15,6 mois dans le groupe B. La SSP
    médiane mesurée par l’IRC est de 9,2 mois dans le groupe A et 16,7
    mois dans le groupe B.
  • La survie globale (SG) médiane n’a pas été atteinte dans le groupe A,
    et mesurée à 27,6 mois dans le groupe B. La probabilité de SG à un an
    est de 70 pour cent pour le groupe A et 80 pour cent pour le groupe B.
  • Parmi les patients présentant des métastases cérébrales mesurables au
    niveau de base (n=26 / n=18, groupe A / groupe B), 50 pour cent du
    groupe A et 67 pour cent du groupe B ont atteint une réponse objective
    intracrânienne confirmée selon une évaluation de l’IRC; la durée
    médiane de réponse intracrânienne n’a pas été atteinte dans le groupe
    A et mesurée à 16,6 mois dans le groupe B.
  • Pour les patients avec des métastases cérébrales au niveau de base, la
    SSP intracrânienne médiane mesurée par l’IRC est de 12,8 mois dans le
    groupe A et 18,4 mois dans le groupe B.
  • Les réactions indésirables liées au traitements (MILT) de niveau ≥3
    les plus communes (groupe A / groupe B) sont: élévation sanguine de la
    créatine phosphokinase (3 pour cent / 11 pour cent), hypertension (4
    pour cent / 4 pour cent), élévation de la lipase (4 pour cent / 4 pour
    cent), pneumonite (2 pour cent / 4 pour cent), et éruption cutanée (1
    pour cent / 4 pour cent). Une réduction de dose (9 pour cent / 30 pour
    cent) et un abandon (4 pour cent / 11 pour cent) en raison de MILT ont
    été signalés.
  • Les données d’efficacité et d’innocuité de l’essai ALTA continuent de
    soutenir les futurs essais avec le dosage à 180 mg.

À propos de l’étude ALTA Trial

L’étude ALTA (ALK in Lung Cancer Trial of AP26113)
de Phase 2 portant sur le brigatinib chez l’adulte est un essai en
cours, à deux groupes, ouvert et multicentrique, comprenant 222 patients
atteints de CPNPC ALK+ à un stade local avancé ou métastatique, pour
lesquels le crizotinib n’est plus efficace. Les patients ont soit reçu
90 mg d’ALUNBRIG en dose quotidienne unique (n=112), soit 180 mg en dose
quotidienne unique après une période de préparation de sept jours à 90
mg en dose quotidienne unique (n=110). Le critère principal est le taux
de réponse objective (TRO) confirmé, conformément au critère
d’évaluation RECIST v1.1, et évalué par un comité d’examen. Évalués par
l’IRC, les critères secondaires incluent le TRO, la durée de la réponse
(DR), le TRO intracrânien, et la SSP intracrânienne, la sécurité et la
tolérabilité.

À propos du CPNPC ALK+

Le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) est la forme la plus
commune de cancer du poumon, représentant approximativement 85 pour cent
des 222 500 nouveaux cas de cancer du poumon diagnostiqués chaque année
aux États-Unis, d’après l’American Cancer Society. Des études génétiques
indiquent que des réarrangements chromosomiques dans la kinase du
lymphome anaplasique (ALK) sont des moteurs clefs dans un sous-ensemble
de patients atteints de CPNPC. Environ deux à huit pour cent des
patients atteints de CPNPC présentent un réarrangement du gène ALK.

Le système nerveux central (SNC) est un site fréquent pour la
progression du CPNPC ALK+, avec des métastases cérébrales présentent
chez 70 pour cent des patients après un traitement au crizotinib.

À propos d’ALUNBRIG (brigatinib)

ALUNBRIG est un médicament anticancéreux ciblé découvert par ARIAD
Pharmaceuticals, Inc., qui a été acquis par Takeda en février 2017. En
avril 2017, ALUNBRIG a reçu une approbation accéléré de la Food and Drug
Administration (FDA) américaine pour les patients atteints de CPNPC ALK+
métastatique et devenus résistants ou intolérants au crizotinib. Cette
indication est approuvée dans le cadre de la procédure d’approbation
accélérée sur la base du taux de réponse tumorale et de la durée de
réponse. La prolongation de l’approbation pour cette indication pourrait
dépendre de la vérification et de la description de l’avantage clinique
lors d’un essai confirmatoire.

ALUNBRIG a reçu la désignation de thérapie pionnière de la FDA pour le
traitement des patients atteints de CPNPC ALK+ dont les tumeurs sont
résistantes au crizotinib, et a reçu la désignation de médicament
orphelin de la FDA pour le traitement du CPNPC ALK+, ROS1+ et CPNPC
EGFR+. Une demande d’autorisation de commercialisation (DAC) pour
l’ALUNBRIG a été déposée auprès de l’Agence européenne des médicaments
(EMA) en février 2017.

Aux États-Unis, le schéma posologique recommandé pour l’ALUNBRIG est le
suivant:

  • 90 mg par voie orale, prise quotidienne pendant les 7 premiers jours;
  • si la prise de 90 mg est tolérée durant les 7 premiers jours,
    augmenter la dose à 180 mg par voie orale en prise quotidienne.

Le programme de développement clinique ALTA consolide l’engagement
continu de Takeda en faveur de thérapies innovantes pour les patients
atteints de CPNPC ALK+ à l’échelle mondiale, ainsi que pour les
professionnels de la santé qui les soignent. En plus de l’étude ALTA de
Phase 1/2 et de Phase 2 en cours, le brigatinib fait également l’objet
d’une évaluation dans l’étude ALTA 1L de Phase 3 pour tester son
efficacité et innocuité en comparaison avec le crizotinib chez les
patients atteints d’un CPNPC ALK+ en stade local avancé ou métastatique,
n’ayant pas encore suivi de traitement avec un inhibiteur d’ALK.

Pour en savoir plus sur l’ALUNBRIG, veuillez visiter www.ALUNBRIG.com ou
appeler le 1 844 A1POINT (1 844 217 6468). Pour des renseignements
complémentaires sur les essais cliniques du brigatinib, veuillez visiter www.clinicaltrials.gov.

INFORMATIONS IMPORTANTES SUR LA SÉCURITÉ (États-Unis)

MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS

Maladie pulmonaire interstitielle (MPI) / pneumonite: des
réactions indésirables graves, mettant en jeu le pronostic vital ou
mortelles, de nature pulmonaire et évoquant la maladie pulmonaire
interstitielle (MPI)/pneumonite, sont survenues avec l’ALUNBRIG. Dans
l’essai ALTA (ALTA), une MPI/pneumonite est survenue chez 3,7 % des
patients du groupe 90 mg (dose quotidienne unique de 90 mg) et chez 9,1
% des patients du groupe 90→180 mg (dose quotidienne unique de 180 mg
après une période préparatoire de sept jours à 90 mg en dose quotidienne
unique). Des réactions indésirables évoquant une possible MPI/pneumonite
sont survenues précocement (dans un délai de 9 jours après le début de
la prise d’ALUNBRIG; délai d’apparition médian de 2 jours) chez 6,4 %
des patients, des réactions de grade 3 ou 4 survenant chez 2,7 % d’entre
eux. Surveiller l’apparition ou l’aggravation de symptômes respiratoires
(par ex. dyspnée, toux, etc.), en particulier durant la première semaine
de prise d’ALUNBRIG. Ne pas administrer d’ALUNBRIG aux patients
présentant des symptômes respiratoires nouveaux ou s’aggravant, et les
évaluer rapidement pour détecter une MPI/pneumonite ou d’autres causes
de symptômes respiratoires (ex. embolie pulmonaire, progression
tumorale, et pneumonie infectieuse). Pour une MPI/pneumonite de grade 1
ou 2, il est possible de reprendre l’administration d’ALUNBRIG en
réduisant la dose, après retour au niveau de base, ou de cesser
définitivement l’administration d’ALUNBRIG. Cesser définitivement
l’administration d’ALUNBRIG en cas de MPI/pneumonite de grade 3 ou 4, ou
de réapparition d’une MPI/pneumonite de grade 1 ou 2.

Hypertension: dans l’essai ALTA, une hypertension a été
signalée chez 11% des patients du groupe traité par doses de 90 mg ayant
reçu de l’ALUNBRIG et chez 21% des patients du groupe traité par doses
comprises entre 90 et 180 mg. Une hypertension de niveau 3 s’est
produite chez 5,9% des patients au total. Surveiller la tension
artérielle avant tout traitement par ALUNBRIG. Surveiller la tension
artérielle au bout de 2 semaines, puis au moins une fois par mois au
cours du traitement. Cesser l’administration d’ALUNBRIG en cas
d’hypertension de niveau 3 malgré un traitement antihypertenseur
optimal. Après retour au, ou amélioration du, niveau de départ,
reprendre l’administration d’ALUNBRIG en réduisant la dose. Envisager un
arrêt définitif du traitement à l’ALUNBRIG en cas d’hypertension de
niveau 4 ou de récurrence de l’hypertension de niveau 3. À utiliser avec
prudence en cas d’administration d’ALUNBRIG en combinaison avec des
agents antihypertenseurs entraînant une bradycardie.

Bradycardie: une bradycardie peut subvenir avec l’ALUNBRIG.
Lors de l’essai ALTA, des rythmes cardiaques inférieurs à 50 battements
par minute (bpm) se sont produits chez 5,7% des patients du groupe 90 mg
et chez 7,6% du groupe 90→180 mg. Une bradycardie de niveau 2 s’est
produite chez 1 (0,9%) patient du groupe 90 mg. Surveiller la fréquence
cardiaque et la tension artérielle pendant le traitement à l’ALUNBRIG.
Surveiller plus fréquemment les patients si l’utilisation concomitante
d’un médicament connu pour entraîner une bradycardie ne peut être
évitée. En cas de bradycardie symptomatique, cesser l’administration
d’ALUNBRIG et évaluer les médicaments concomitants connus pour entraîner
une bradycardie. Si un de ces médicaments est identifié et son
administration interrompue ou ajustée, reprendre l’administration
d’ALUNBRIG au même dosage après la disparition de la bradycardie
symptomatique; sinon, réduire la dose d’ALUNBRIG après disparition de la
bradycardie symptomatique. Cesser l’administration d’ALUNBRIG en cas de
bradycardie potentiellement mortelle si aucun médicament concomitant,
contribuant à celle-ci, n’est identifié.

Troubles visuels: durant l’étude ALTA, des réactions
indésirables conduisant à des troubles visuels, notamment une vision
floue, une diplopie et une acuité visuelle réduite, ont été signalées
chez 7,3% des patients traités par ALUNBRIG du groupe 90 mg et chez 10%
des patients du groupe 90→180 mg. Un œdème maculaire de niveau 3 et une
cataracte se sont produits chez un patient du groupe 90→180 mg.
Conseiller aux patients de signaler tout symptôme visuel. Cesser
l’administration d’ALUNBRIG et procéder à une évaluation ophtalmologique
des patients présentant des symptômes visuels nouveaux ou s’aggravant,
de niveau 2 ou d’une gravité supérieure. Après retour du niveau de
gravité 2 ou 3 au niveau 1 ou au niveau de base, reprendre
l’administration d’ALUNBRIG en réduisant la dose. Cesser définitivement
le traitement à l’ALUNBRIG en cas de troubles visuels de niveau 4..

Élévation de la créatine phosphokinase (CPK): durant l’étude
ALTA, une élévation de la créatine phosphokinase (CPK) s’est produite
chez 27% des patients recevant de l’ALUNBRIG du groupe 90 mg et chez 48%
des patients du groupe 90→180 mg. L’incidence d’élévation de la créatine
phosphokinase de niveau 3-4 était de 2,8% dans le premier groupe, contre
12% dans le second. Une réduction de la dose en raison d’une élévation
de la créatine phosphokinase a été réalisée chez 1,8% des patients du
groupe 90 mg et chez 4,5% des patients du groupe 90→180 mg. Conseiller
aux patients de signaler toute douleur, sensibilité ou faiblesse
musculaire inexpliquée. Surveiller les niveaux de CPK pendant le
traitement par ALUNBRIG. Cesser l’administration d’ALUNBRIG en cas
d’élévation du taux de créatine phosphokinase de niveau 3 ou 4. Après
résolution ou retour au niveau 1 ou de base, reprendre l’administration
d’ALUNBRIG, selon le même dosage ou un dosage réduit.

Élévation du taux d’enzymes pancréatiques: durant l’essai
ALTA, une élévation de l’amylase s’est produite chez 27% des patients du
groupe 90 mg, contre 39% des patients du groupe 90→180 mg. Une élévation
du taux de lipase s’est produite chez 21% des patients du premier
groupe, contre 45% de ceux du second. Une élévation du taux d’amylase de
niveau 3 ou 4 s’est produite chez 3,7% des patients du premier groupe,
contre 2,7% de ceux du second. Une élévation du taux de lipase de niveau
3 ou 4 s’est produite chez 4,6% des patients du premier groupe, contre
5,5% de ceux du second. Surveiller le taux de lipase et d’amylase
pendant le traitement par ALUNBRIG. Cesser l’administration d’ALUNBRIG
en cas d’élévation du taux d’enzymes pancréatiques de niveau 3 ou 4.
Après résolution ou retour au niveau 1 ou de base, reprendre
l’administration d’ALUNBRIG, selon le même dosage ou un dosage réduit.

Hyperglycémie: durant l’essai ALTA, 43% des patients ayant reçu
de l’ALUNBRIG ont souffert d’une hyperglycémie nouvelle et aggravante.
Un hyperglycémie de niveau 3, basée sur une évaluation de laboratoire
des niveaux de glycémie à jeun, s’est produite chez 3,7% des patients.
Deux patients sur 20 (10%) atteints de diabète ou d’intolérance au
glucose au niveau de base ont nécessité une administration d’insuline
durant le traitement par ALUNBRIG. Évaluer la glycémie à jeun avant
l’administration d’ALUNBRIG et la surveiller périodiquement par la
suite. Débuter ou optimiser l’administration de médicaments
anti-hyperglycémiques, en fonction des besoins. Si un contrôle
hyperglycémique approprié ne peut être obtenu avec une gestion médicale
optimale, cesser l’administration d’ALUNBRIG jusqu’à obtention d’un
contrôle hyperglycémique approprié, et envisager la réduction du dosage
d’ALUNBRIG ou l’arrêt définitif de l’administration d’ALUNBRIG.

Toxicité embryonnaire et fœtale: sur la base de son
mécanisme d’action et des résultats obtenus sur des animaux, ALUNBRIG
peut nuire au fœtus en cas d’administration à des femmes enceintes. Il
n’existe pas de données cliniques sur l’utilisation d’ALUNBRIG chez les
femmes enceintes. Informer les femmes enceintes du risque potentiel pour
le fœtus. Conseiller aux femmes en âge de procréer d’utiliser un moyen
de contraception non-hormonal efficace durant le traitement par ALUNBRIG
et pendant au moins 4 mois après l’administration de la dose finale.
Conseiller aux hommes ayant des partenaires féminins en âge de procréer
d’utiliser un moyen de contraception efficace durant le traitement et
pendant au moins 3 mois après l’administration de la dernière dose
d’ALUNBRIG..

RÉACTIONS INDÉSIRABLES

Des réactions indésirables graves se sont produites chez 38% des
patients du groupe à 90 mg, contre 40% de ceux du groupe 90→180 mg. Les
réactions indésirables graves les plus courantes étaient la pneumonie
(5,5% au total, 3,7% dans le groupe 90 mg, contre 7,3% dans le groupe
90→180 mg) et MPI/pneumonite (4,6% au total, 1,8% dans le premier
groupe, contre 7,3% dans le second). Des réactions indésirables
mortelles se sont produites chez 3,7% des patients, sous la forme de
pneumonie (2 patients), décès soudain, dyspnée, insuffisance
respiratoire, embolie pulmonaire, méningite bactérienne et infection
urinaire (1 patient pour chaque cas).

Les réactions indésirables les plus courantes (≥25%) chez les patients
du groupe traité par doses de 90 mg étaient la nausée (33%), la fatigue
(29%), la céphalée (28%) et la dyspnée (27%); contre la nausée (40%), la
diarrhée (38%), la fatigue (36%), la toux (34%) et la céphalée (27%)
dans le groupe 90→180 mg.

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES

Inhibiteurs du CYP3A: éviter l’utilisation
concomitante d’ALUNBRIG avec de puissants inhibiteurs du CYP3A. Éviter
les pamplemousses et le jus de pamplemousse, susceptibles d’augmenter
également les concentrations plasmatiques de brigatinib. Si
l’utilisation concomitante d’un puissant inhibiteur du CYP3A ne peut
être évitée, réduire la dose d’ALUNBRIG.

Inducteurs du CYP3A: éviter l’utilisation
concomitante d’ALUNBRIG avec de puissants inducteurs du CYP3A.

Substrats du CYP3A: l’administration
concomitante d’ALUNBRIG avec des substrats du CYP3A, y compris des
contraceptifs hormonaux, peut provoquer une réduction des concentrations
et une perte d’efficacité des substrats du CYP3A.

UTILISATION CHEZ DES POPULATIONS SPÉCIFIQUES

Grossesse: ALUNBRIG peut nuire au fœtus.
Informer les femmes en âge de procréer du risque potentiel pour le fœtus.

Allaitement: il n’existe pas de données relatives à la
sécrétion du brigatinib dans le lait humain, ni à ses effets sur le
nourrisson allaité ou la production de lait. En raison des réactions
indésirables potentielles pour le nourrisson allaité, conseiller aux
femmes allaitantes de ne pas allaiter durant un traitement par ALUNBRIG.

Femmes et hommes en âge de procréer:

Contraceptionconseiller aux
femmes en âge de procréer d’utiliser un moyen de contraception non
hormonal efficace durant un traitement par ALUNBRIG, et pendant au moins
4 mois après l’administration de la dernière dose. Conseiller aux hommes
ayant des partenaires féminins en âge de procréer d’utiliser un moyen de
contraception efficace durant un traitement par ALUNBRIG, et pendant au
moins 3 mois après l’administration de la dernière dose.

Stérilité: ALUNBRIG peut provoquer une
réduction de la fertilité chez l’homme.

Utilisation pédiatrique: l’innocuité et l’efficacité
d’ALUNBRIG chez les patients pédiatriques n’ont pas été établies.

Utilisation gériatrique: les études cliniques sur ALUNBRIG ne
comprennent pas un nombre suffisant de patients âgés de 65 ans ou plus
pour déterminer une éventuelle différence de réponse en comparaison avec
des patients plus jeunes. Sur les 222 patients de l’essai ALTA, 19,4 %
avaient entre 65 et 74 ans, et 4,1 % avaient 75 ans ou plus. Aucune
différence cliniquement pertinente quant à l’innocuité et à l’efficacité
n’a été constatée entre les patients ≥ 65 ans et les patients plus
jeunes.

Insuffisance hépatique ou rénale: aucun ajustement de la
dose n’est recommandé pour les patients présentant une légère
insuffisance hépatique ou une insuffisance rénale légère ou modérée.
L’innocuité d’ALUNBRIG chez les patients atteints d’une insuffisance
hépatique modérée ou grave, ou d’une insuffisance rénale grave, n’a pas
été étudiée.

Retrouvez les informations posologiques complètes de l’ALUNBRIG à
l’adresse 
www.ALUNBRIG.com

À propos de Takeda Pharmaceutical Company

Takeda Pharmaceutical Company Limited est une société pharmaceutique
internationale axée sur la recherche et le développement, dont la
mission est d’améliorer la santé et l’avenir des patients en traduisant
la science en médicaments susceptibles de changer la vie. Takeda
concentre ses efforts de R&D sur les domaines thérapeutiques de
l’oncologie, de la gastroentérologie et du système nerveux central,
ainsi que sur les vaccins. Takeda réalise sa R&D à la fois en interne et
avec des partenaires en vue de se maintenir à l’avant-garde de
l’innovation. Ses nouveaux produits innovants, notamment en oncologie et
en gastroentérologie, ainsi que sa présence sur les marchés émergents,
stimulent la croissance de Takeda. Plus de 30 000 employés de Takeda
s’engagent à améliorer la qualité de vie des patients en collaborant
avec nos partenaires du secteur des soins de santé dans plus de 70 pays.
Pour de plus amples informations, visitez http://www.takeda.com/news.

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