Press release

bioMérieux – Résultats annuels au 31 décembre 2016

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  • Croissance remarquable des ventes en 2016, +9,6 % à taux de change
    et périmètre constants :

    • Chiffre d’affaires : 2 103 millions d’euros
    • +7,1 %, à données publiées
  • Résultat opérationnel courant contributif :

    • 298 millions d’euros, soit 14,2 % du chiffre d’affaires
    • Hausse de +14,5 %
  • Progression de 62 % du bénéfice par action par rapport à l’exercice
    précédent
  • Objectifs 2017 :

    • Croissance organique des ventes comprise entre 8 et 9 %
    • Résultat opérationnel courant contributif compris entre 300 et
      315 millions d’euros, anticipant notamment 30 millions d’euros
      d’effets de change négatifs

Jean-Luc Belingard, Président, déclare : « En 2016, bioMérieux a
réalisé une performance solide. La croissance dynamique de nos ventes et
de notre résultat opérationnel témoigne du succès de nos choix
stratégiques, notamment en Amérique du Nord et en biologie moléculaire.
Dans un monde médical en évolution rapide, nos fondamentaux qui
combinent stratégie entrepreneuriale de long terme, portefeuille
d’activités centré sur les maladies infectieuses, investissement continu
dans l’innovation et gestion opérationnelle rigoureuse, s’avèrent être
des atouts essentiels. Sur ces bases, c’est portés par l’engagement
d’Alexandre Mérieux et forts de l’expertise et de la mobilisation de nos
équipes que nous poursuivrons, en 2017, nos investissements pour notre
avenir, au service de nos clients, des patients et de notre mission de
santé publique.
»

MARCY L’ÉTOILE, France–(BUSINESS WIRE)–Regulatory News:

Le Conseil d’administration de bioMérieux (Paris:BIM), acteur mondial du
diagnostic in vitro, s’est réuni le 28 février, sous la
présidence de M. Jean-Luc Belingard. Il a arrêté les comptes consolidés
du Groupe au 31 décembre 2016.

             
Comptes consolidés

En millions d’euros

  2016   2015   Variation

À données publiées

Chiffre d’affaires   2 103   1 965   +7,1 %
Résultat opérationnel courant contributif * 298 260 +14,5 %
Résultat opérationnel ** 282 195 +44,9 %
Résultat de l’ensemble consolidé 179 110 +62,4 %
Résultat net par action (en €)   4,54 €   2,80 €    

* Le résultat opérationnel courant contributif correspond au résultat
opérationnel courant hors éléments non récurrents relatifs à
l’acquisition et l’intégration de BioFire, et écritures comptables liées
à l’affectation de son coût d’acquisition.
** Le résultat
opérationnel est la somme du résultat opérationnel courant contributif,
des frais liés à l’acquisition et à l’amortissement du prix
d’acquisition de la société BioFire ainsi que des « éléments
significatifs, inhabituels et non récurrents », classés en « autres
produits et charges opérationnels non courants ».

ÉVÉNEMENTS MARQUANTS 2016

Les événements marquants de l’année 2016 sont présentés en Annexe 1.

RÉSULTATS FINANCIERS

Chiffre d’affaires1

Au terme de l’exercice 2016, le chiffre d’affaires de bioMérieux a
atteint 2 103 millions d’euros contre 1 965 millions d’euros au 31
décembre 2015. À taux de change et périmètre constants, la croissance
organique des ventes dépasse l’objectif fixé et s’établit à 9,6 % d’une
année sur l’autre, bénéficiant d’une accélération d’environ 500 points
de base grâce aux ventes de FilmArray®. Dans un contexte
monétaire volatil, la progression des ventes telle que publiée s’élève à
7,1 %, pénalisée par des effets de change négatifs de 33 millions
d’euros environ, auxquels s’ajoute un effet de périmètre principalement
lié à la déconsolidation de bioTheranostics à compter du 1er janvier 2016.

         
Évolution du chiffre d’affaires

En millions d’euros

   
Chiffre d’affaires – 31 décembre 2015   1 965
Effets de change -33,2 -1,7 %
Croissance organique, à taux de change et périmètre constants +186,1 +9,6 %

}+8,9 %

Variations de périmètre* -14,3 -0,7 %
Chiffre d’affaires – 31 décembre 2016   2 103 +7,1 %

* Déconsolidation de bioTheranostics et consolidation d’Applied Maths à
compter du 1er janvier 2016.
Consolidation de Hyglos à
compter du 1er juin 2016.

Les détails de l’évolution de l’activité par région
et par application sont présentés en annexe
2.

Compte de résultat

  • Marge brute

À fin décembre 2016, la marge brute atteint 1 101 millions d’euros, soit
52,3 % du chiffre d’affaires, en nette amélioration par rapport aux
50,3 % constatés à fin décembre 2015. La hausse du taux de marge brute
provient notamment :

  • de l’amélioration du mix produit, avec une proportion de ventes de
    réactifs plus élevée en 2016 qu’en 2015 et la croissance de la gamme
    FilmArray®,
  • des États-Unis, avec la stabilisation des plans d’actions liés à
    l’amélioration des systèmes qualité des sites industriels et la
    suspension de la taxe sur les dispositifs médicaux (Medical Device
    Excise Tax
    ).

Ces éléments ont plus que compensé l’incidence du nouveau modèle de
refacturation intra-groupe des coûts informatiques, décrit en annexe 3,
la dépréciation de certaines technologies et installations
industrielles, ainsi que l’augmentation de la charge d’amortissement
liée aux instruments placés chez les clients de la Société.

  • Résultat opérationnel courant contributif

Au terme de l’exercice 2016, le résultat opérationnel courant
contributif s’est établi à 298 millions d’euros contre 260 millions
d’euros au 31 décembre 2015, soit une croissance solide de 14,5 % dans
un contexte de poursuite des efforts déployés pour assurer le
développement futur du Groupe. Le résultat opérationnel courant
contributif représente 14,2 % du chiffre d’affaires, en nette
amélioration par rapport aux 13,2 % enregistrés sur l’exercice
précédent, reflétant principalement l’amélioration du taux de marge
brute.

  • Les charges commerciales et les frais généraux se sont
    élevés à 570 millions d’euros, soit 27,1 % du chiffre d’affaires, à
    comparer à 529 millions d’euros, soit 26,9 % du chiffre d’affaires en
    2015. L’amélioration liée aux effets de la déconsolidation de
    bioTheranostics a été plus que compensée par les efforts mis en œuvre
    pour déployer la gamme FilmArray®, ainsi que par
    l’enregistrement d’une provision liée à l’application potentielle en
    Italie de la loi Manovra Sanita2.
  • Au terme de l’exercice 2016, les frais de R&D se sont
    établis à 272 millions d’euros, soit 12,9 % du chiffre d’affaires, en
    hausse par rapport aux 239 millions d’euros, soit 12,2 % du chiffre
    d’affaires en 2015. Cette progression traduit l’intensification des
    activités liées à la gamme FilmArray®, la dépréciation de
    certaines technologies et les effets du nouveau modèle de
    refacturation intra-groupe des coûts informatiques.
  • Les crédits d’impôts en faveur de la recherche et les subventions
    se sont élevés à 24 millions d’euros, contre 25 millions d’euros en
    2015.
  • Les autres produits de l’activité, comprenant principalement le
    produit net des redevances reçues, s’élèvent à 15 millions d’euros en
    2016, proches des 14 millions d’euros enregistrés en 2015. La Société
    anticipe une forte réduction des redevances en 2017, du fait notamment
    de l’arrivée à échéance de certains brevets courant 2016.

1 Communiqué de presse complet sur l’activité à fin décembre
2016 disponible sur www.biomerieux-finance.com
2
La loi manovra sanita vise à faire porter aux industriels de la
santé une part des déficits des organismes de santé italiens

  • Résultat opérationnel

Les frais liés à l’acquisition de BioFire ont atteint 25 millions
d’euros en 2016, contre 32 millions d’euros enregistrés en 2015. Ils
comprennent :

  • la charge d’amortissement des actifs valorisés à la date de
    l’acquisition, représentant 19 millions d’euros, stable d’une année
    sur l’autre,
  • le solde du plan de rétention de salariés clés mis en place lors de
    l’acquisition, représentant 7 millions d’euros en 2016 contre 13
    millions d’euros en 2015 où cette provision couvrait l’intégralité de
    la période depuis l’acquisition.

L’augmentation de capital déconsolidante de bioTheranostics, signée en
2015 mais effective début 2016, a entraîné comme attendu la
comptabilisation en 2016 d’un produit non courant de 10 millions d’euros
lié principalement à la reprise dans le compte de résultat des écarts de
conversion correspondants.

Dans ce contexte, le résultat opérationnel de 2016 a atteint
282 millions d’euros, en hausse de 45 % par rapport aux 195 millions
d’euros enregistrés en 2015.

  • Résultat de l’ensemble consolidé

La charge financière nette a représenté 23 millions d’euros en
2016, à comparer à 18 millions d’euros en 2015.

  • Le coût de la dette s’est établi à 18 millions d’euros en 2016,
    contre 25 millions d’euros en 2015. Les intérêts payés sur la dette
    sont restés stables tandis que les variations de juste valeur des
    instruments de couverture ont permis une baisse de la charge globale.
  • En outre, d’autres charges financières ont été constatées en
    2016, s’élevant au total à 6 millions d’euros, contre un produit de
    6 millions d’euros en 2015 qui comprenait une plus-value liée à la
    cession des titres d’une participation minoritaire. Hormis l’absence
    de plus-value comparable en 2016, la hausse des charges financières
    est notamment liée au renchérissement du coût des instruments de
    couverture des flux commerciaux, du fait de la baisse du taux
    d’intérêt de l’euro ainsi qu’à la prise en compte de provisions pour
    intérêts de retard sur certains litiges.

Au 31 décembre 2016, le taux effectif d’impôt (TEI) du
Groupe a atteint 30,8 %, à comparer à 37,4 % au terme de l’exercice
2015. Le TEI en 2016 a bénéficié de l’enregistrement d’effets
non-récurrents, avec notamment la déconsolidation de bioTheranostics qui
a généré en 2016 un produit non taxable décrit au paragraphe précédent,
après des effets fortement négatifs en 2015, et les incidences de
contentieux fiscaux pour un montant net de 6,5 millions d’euros. En
outre le TEI du Groupe a été favorisé par la baisse du taux d’impôt en
France, passant de 38 % en 2015 à 34,4 % en 2016, compensé par la baisse
des incidences favorables de certains crédits d’impôts enregistrés en
résultat opérationnel (notamment Crédit d’Impôt Recherche). Hormis les
effets non-récurrents, le taux effectif récurrent d’impôt du Groupe se
serait élevé à environ 28 %, avec un poids croissant des résultats
taxables aux États-Unis, contre 26 % en 2015 qui avait bénéficié de
l’effet positif d’une réclamation de crédits d’impôt au titre
d’exercices antérieurs.

Au total, le résultat de l’ensemble consolidé s’est établi en
2016 à 179 millions d’euros, en très forte progression de 62 % par
rapport aux 110 millions d’euros enregistrés en 2015.

Trésorerie et financement

  • Flux liés à l’activité

Au terme de l’exercice 2016, la génération de trésorerie d’exploitation
a atteint 336 millions d’euros, en hausse de 26 millions d’euros ou
8,3 % par rapport à l’exercice précédent.

L’EBITDA3 a atteint 441 millions d’euros à fin
décembre 2016 comparé aux 380 millions d’euros de l’année 2015, il
s’inscrit en nette hausse de 16,0 %, reflétant la progression du
résultat opérationnel courant contributif et des dotations aux
amortissements et provisions d’exploitation.

Au cours de l’exercice 2016, dans le contexte de la croissance solide de
l’activité du Groupe, le besoin en fonds de roulement d’exploitation
a augmenté de 33 millions d’euros, à comparer à une augmentation de
37 millions d’euros en 2015. Cette évolution résulte notamment des
éléments suivants :

  • Les crédits clients n’ont augmenté que de 10 millions d’euros malgré
    la forte croissance de l’activité, résultant du contrôle rigoureux des
    délais d’encaissement. En 2015, les créances clients avaient baissé de
    16 millions d’euros avec notamment une dynamique exceptionnelle des
    encaissements dans les pays d’Europe du Sud ;
  • Les dettes fournisseurs sont restées quasi stables, alors qu’elles
    avaient diminué de 17 millions sur la même période en 2015 ;
  • L’augmentation des stocks s’est élevée à 41 millions d’euros, très
    similaire à celle constatée en 2015 malgré l’accélération de
    l’activité ;
  • Les autres besoins en fonds de roulement d’exploitation ont diminué de
    22 millions d’euros en 2016 contre une diminution de seulement 5
    millions d’euros au terme de l’exercice précédent.

3 L’EBITDA se définit comme la somme du résultat opérationnel
courant contributif et des amortissements d’exploitation

Les décaissements d’impôt ont représenté 81 millions d’euros, en
forte hausse par rapport aux 30 millions d’euros versés l’année
précédente, après la sortie de bioTheranostics de l’intégration fiscale
américaine et la consommation des déficits fiscaux reportables de
BioFire.

  • Flux liés aux opérations d’investissements

Comme attendu, les décaissements liés aux investissements ont
connu une hausse sensible, atteignant 233 millions d’euros auxquels il
convient d’ajouter 44 millions d’euros financés par crédit-bail au titre
de l’extension du site de Marcy l’Étoile contre 208 millions d’euros en
2015. Cette augmentation est liée à la concomitance de projets
importants visant à accroître les capacités de plusieurs sites du Groupe
dont la plupart ont été achevés en 2016.

Dans ce contexte d’investissements soutenus, le cash-flow libre4
s’est élevé en 2016 à 85 millions d’euros, contre 102 millions d’euros
en 2015.

Les acquisitions d’immobilisations financières, nettes des cessions, se
sont élevées à 30 millions d’euros, contre 18 millions d’euros l’année
précédente. En 2016, ces montants comprennent pour 17 millions d’euros
la sortie du périmètre de consolidation des trésoreries de
bioTheranostics et d’une joint-venture dans le domaine des microplaques.

  • Flux liés aux opérations de financement

Les flux liés aux activités de financement se sont élevés à 52 millions
d’euros, à comparer à 62 millions d’euros sur l’exercice précédent. En
juin 2016, la Société a versé un dividende de 39,5 millions d’euros,
équivalent à celui versé en 2015 et a dépensé 14 millions d’euros dans
le cadre de son programme de rachat d’actions, contre 1 million d’euros
l’année précédente.

  • Endettement net

L’endettement net du Groupe au 31 décembre 2016 s’établit à
275 millions d’euros contre 219 millions d’euros au 31 décembre 2015.

La Société dispose d’un emprunt obligataire d’un montant de 300 millions
d’euros, venant à échéance en octobre 2020, et bénéficie d’une ligne de
crédit syndiqué non tirée dont les termes ont été renégociés au mois de
janvier 2017, comme décrit ci-dessous (§ évènements postérieurs à la
clôture).

DIVIDENDE

Le Conseil d’administration proposera à l’Assemblée générale du 30 mai
2017 d’approuver un dividende de 1 euro par action, stable
par rapport à l’année précédente. Le montant, qui sera distribué le
8 juin 2017, devrait ainsi s’élever à 39,5 millions d’euros.

ÉVÈNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE

  • bioMérieux et Banyan Biomarkers concluent un partenariat pour
    développer, valider et commercialiser des biomarqueurs des
    traumatismes crâniens

Le 19 janvier 2017, bioMérieux et Banyan Biomarkers, une société
spécialisée dans la recherche de biomarqueurs pour les traumatismes
crâniens, ont annoncé la signature d’un partenariat qui octroie à
bioMérieux les droits de développer et commercialiser mondialement les
marqueurs dont Banyan est propriétaire pour une utilisation sur sa
plateforme VIDAS® dans le domaine du diagnostic in vitro.

  • Le test VIDAS® B•R•A•H•M•S PCT™ devient le
    premier test de dosage de la procalcitonine approuvé par la FDA pour
    contribuer à un usage raisonné des antibiotiques en cas d’infection
    respiratoire ou de sepsis

Le 24 février 2017, bioMérieux a reçu l’accréditation 510(k) de la Food
and Drug Administration (FDA) américaine pour une utilisation étendue de
son test VIDAS® B•R•A•H•M•S PCT™ à deux situations cliniques
fréquentes, les infections des voies respiratoires basses et le sepsis.
Chez les patients atteints d’une infection des voies respiratoires
basses, le test VIDAS® B•R•A•H•M•S PCT™ aidera les médecins à
prendre la décision de réduire sans risque l’utilisation des
antibiotiques. Dans le cas d’un sepsis, le test VIDAS®
B•R•A•H•M•S PCT™ permettra aux cliniciens de décider à quel moment le
traitement antibiotique peut être arrêté sans risque. L’utilisation du
test VIDAS® B•R•A•H•M•S PCT™ dans ces situations cliniques
aidera à limiter le recours inapproprié et inutile aux antibiotiques,
afin d’éviter les effets secondaires indésirables associés à leur
utilisation et, à plus long terme, de ralentir voire de prévenir
l’émergence de bactéries résistantes.

4 Le cash-flow libre correspond aux flux de trésorerie
générés par l’exploitation, net des décaissements liés aux
investissements

  • Signature d’un avenant au contrat de crédit syndiqué

Le Groupe a signé avec ses banques le 26 janvier 2017 un avenant au
contrat portant à 500 millions d’euros le plafond de sa ligne de crédit
syndiqué, et étendant sa maturité au 26 janvier 2022, avec des options
d’extension pour 2 années supplémentaires.

OBJECTIFS 2017

La croissance organique des ventes de bioMérieux au cours de
l’exercice 2017 devrait s’inscrire dans la continuité de l’année 2016 et
se situer entre 8 et 9 %, à taux de change et périmètre
constants.

La Société attend des effets de change fortement négatifs en 2017, liés
principalement à la volatilité des devises émergentes sur son chiffre
d’affaires (environ 50 millions d’euros) et son résultat opérationnel
(environ 30 millions d’euros). Dans ce contexte et compte tenu de ces
éléments, bioMérieux anticipe un résultat opérationnel courant
contributif
qui pourrait être compris entre 300 et 315 millions
d’euros
. Cet objectif intègre également :

  • Un renforcement de ses frais de R&D, qui pourraient dépasser 13,5 % du
    chiffre d’affaires, notamment en lien avec le développement de la
    gamme FilmArray®. bioMérieux vise ainsi à
    asseoir pour le long terme son avance sur le marché naissant et en
    forte expansion du diagnostic moléculaire syndromique des maladies
    infectieuses ;
  • La baisse des autres produits de l’activité, notamment des revenus
    issus des redevances liées à certains brevets arrivés à échéance en
    2016.

En outre, suite à l’achèvement de certains projets industriels conduits
au cours des 2 exercices précédents, la Société prévoit que son effort d’investissements
industriels
ralentisse significativement en 2017 et représente 9 à
10 % des ventes environ.

 
Alexandre Mérieux, Directeur général, déclare : « L’ambition de
bioMérieux pour 2017 se place dans la poursuite de la dynamique de
l’année 2016. Les initiatives d’amélioration de la performance
opérationnelle produisent des résultats, en partie gommés en 2017
par des effets de change qui devraient peser plus fortement. Bien
positionnée pour répondre aux enjeux de santé publique liés aux
maladies infectieuses, bioMérieux intensifiera ses investissements
de recherche et d’innovation pour renforcer ses axes stratégiques en
biologie moléculaire ainsi qu’en microbiologie clinique et
industrielle, constituant ainsi un socle solide pour le
développement futur du Groupe.
»

CALENDRIER FINANCIER

Chiffre d’affaires du 1er trimestre 2017 : 20 avril 2017 –
Avant bourse
Assemblée générale des actionnaires : 30 mai 2017
Chiffre
d’affaires du 2e trimestre 2017 : 20 juillet 2017 – Avant
bourse
Résultats semestriels au 30 juin 2017 : 30 août 2017 – Avant
bourse
Chiffre d’affaires du 3e trimestre 2017 : 18
octobre 2017 – Avant bourse

Les anticipations et objectifs ci-dessus reposent, en tout ou partie,
sur des appréciations ou des décisions qui pourraient évoluer ou être
modifiées en raison, en particulier, des incertitudes et des risques
liés à l’environnement économique, financier, réglementaire et
concurrentiel, notamment ceux exposés dans le Document de Référence
2015. La Société ne prend donc aucun engagement ni ne donne aucune
garantie sur la réalisation des objectifs ci-dessus. Elle ne s’engage
pas à publier ou communiquer d’éventuels rectificatifs ou mises à jour
de ces éléments, sous réserve des obligations d’information permanente
pesant sur les sociétés dont les actions sont admises aux négociations
sur un marché financier.

A PROPOS DE BIOMÉRIEUX

Pioneering Diagnostics

Acteur mondial dans le domaine du diagnostic in vitro depuis plus
de 50 ans, bioMérieux est présente dans plus de 150 pays au travers de
42 filiales et d’un large réseau de distributeurs. En 2016, le chiffre
d’affaires de bioMérieux s’est élevé à 2,103 milliards d’euros, dont
plus de 90 % ont été réalisés à l’international.

bioMérieux offre des solutions de diagnostic (réactifs, instruments et
logiciels) qui déterminent l’origine d’une maladie ou d’une
contamination pour améliorer la santé des patients et assurer la
sécurité des consommateurs. Ses produits sont utilisés principalement
pour le diagnostic des maladies infectieuses. Ils sont également
utilisés pour la détection de micro-organismes dans les produits
agroalimentaires, pharmaceutiques et cosmétiques.

bioMérieux est une société cotée sur Euronext Paris.
(Code : BIM /
Reuters : BIOX.PA / Bloomberg : BIM.FP – Code ISIN : FR0010096479).
Site
internet : www.biomerieux.com
et site dédié aux investisseurs : www.biomerieux-finance.com

ANNEXE 1 : ÉVÈNEMENTS MARQUANTS DE L’ANNÉE 2016

  • Offre commerciale

Au cours de l’exercice 2016, bioMérieux a enrichi son offre commerciale
dans plusieurs domaines :

  • Le 8 avril 2016, bioMérieux a annoncé que BioFire Diagnostics, sa
    filiale spécialisée en biologie moléculaire, a reçu les accréditations
    de la Food and Drug Administration (FDA) américaine pour l’utilisation
    du système FilmArray® Torch avec
    l’ensemble des panels déjà approuvés. Simultanément, le système
    FilmArray® Torch a été marqué CE. Ce système est disponible
    commercialement aux États-Unis et a été lancé en Europe à l’automne
    2016.
  • En outre, bioMérieux a annoncé le 11 octobre 2016, avoir reçu
    l’accréditation 510(k) et la dérogation CLIA (Clinical Laboratory
    Improvement Amendments
    ) de la FDA américaine pour son Panel
    Respiratoire EZ FilmArray® (FilmArray®
    RP EZ
    ). La dérogation CLIA permet d’utiliser le test hors des
    laboratoires d’analyses médicales, par exemple dans les cabinets
    médicaux ou les maisons médicales.
  • bioMérieux a reçu, le 28 juin 2016, l’accréditation 510(k) de la FDA
    américaine pour étendre l’usage du test VIDAS®
    B•R•A•H•M•S PCT™
    au dosage répété de la procalcitonine afin
    d’adapter la prise en charge des patients présentant un sepsis. Une
    étude récente a démontré que le dosage de la PCT pendant 4 jours (96
    heures) peut aider les cliniciens à identifier les patients présentant
    un risque de mortalité élevé, leur permettant ainsi d’adapter
    rapidement le traitement.
  • Le test VIDAS® AMH a été marqué CE en
    juin 2016 et est désormais disponible commercialement5. Le
    dosage de l’hormone antimüllérienne (AMH) permet d’évaluer la réserve
    ovarienne et ainsi d’améliorer la prise en charge de l’infertilité
    chez les femmes qui suivent des protocoles d’assistance médicale à la
    procréation en personnalisant les étapes de stimulation ovarienne. Par
    ailleurs, l’hormone antimüllérienne permet d’aider au diagnostic de
    dysfonctionnements ovariens (polykystose ovarienne par exemple). Ce
    test complète la gamme VIDAS® dédiée à la santé de la femme
    qui permet le diagnostic et le suivi des infections materno-fœtales
    ainsi que le diagnostic et l’étude des dysfonctionnements des hormones
    de la reproduction.
  • Le 6 octobre 2016, bioMérieux a communiqué sur le lancement d’EviSight™
    Compact
    , un système d’incubation intelligent permettant la lecture
    des milieux de culture en temps réel. Dédié aux industries
    pharmaceutiques, EviSight™ Compact rassemble, au sein d’un unique
    instrument, l’incubation, la détection et l’énumération intelligentes
    et automatisées des colonies de bactéries, levures et moisissures.

Contacts

Relations Investisseurs
bioMérieux
Sylvain
Morgeau, + 33 4 78 87 22 37
investor.relations@biomerieux.com
ou
Relations
Presse

bioMérieux
Aurore Sergeant, + 33 4 78 87
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ou
Image
Sept

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lheilbronn@image7.fr
ou
Claire
Doligez, + 33 1 53 70 74 48
cdoligez@image7.fr

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