Press release

Création prévue de 90 000 emplois supplémentaires d’ici 2024 dans le secteur de l’environnement

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Les perspectives sont prometteuses pour les professions de
l’environnement du fait que tous les ordres de gouvernement, les
établissements d’enseignement et les industries se mobilisent pour
soutenir les technologies propres et leurs incidences sur les
changements climatiques.

CALGARY, Alberta–(BUSINESS WIRE)–Le secteur de l’emploi en environnement représente une partie importante
de l’économie canadienne. ECO Canada a récemment publié une série de
résultats de recherches selon lesquels ce secteur devrait croître de
façon rapide et régulière. Entre 2015 et 2024, on estime que la
main-d’œuvre de professionnels-spécialistes en environnement comptera 90
000 emplois additionnels.


Le Canada dispose actuellement de 364 000 professionnels de
l’environnement possédant les connaissances, les habiletés et
l’expérience nécessaires pour exercer à un niveau élevé des fonctions
liées à la protection de l’environnement, à la gestion des ressources
naturelles ou à la durabilité. On prévoit que dans les années à venir,
la main-d’œuvre environnementale connaitra une croissance de 24 %, ce
qui amènerait au nombre de 464 000 le nombre total de travailleurs dans
ce secteur d’ici 2024.

Les résultats des recherches menées par ECO Canada indiquent également
que 22 % de la main-d’œuvre environnementale doit prendre sa retraite au
cours des dix prochaines années, ce qui permettrait aux professionnels
en début de carrière de progresser. Au cours des deux dernières années,
27 % des gestionnaires d’embauche ont progressivement favorisé le
recrutement de nouveaux diplômés postsecondaires. Ils privilégient les
candidats qui manifestent un fort désir de maîtriser les nouvelles
technologies et d’exercer des fonctions liées à la législation
environnementale et à la réglementation.

« Pour travailler dans le secteur environnemental, il est absolument
crucial d’apprendre de nouvelles technologies. L’utilisation des drones
prouve manifestement combien notre industrie mise sur des façons plus
précises d’effectuer son travail. À notre époque, un travailleur
environnemental doit surveiller ou prévenir certaines situations à
l’aide d’outils plus sophistiqués », a déclaré Kevin Nilsen, président
et chef de la direction d’ECO Canada.

Les
possibilités d’emplois environnementaux
se présentent dans des
industries et des régions précises, principalement en Ontario, en
Alberta et en Colombie-Britannique, où la demande de travailleurs en
environnement est élevée.

La gestion des ressources naturelles, l’hygiène et la sécurité du milieu
ainsi que la gestion des déchets sont les trois principaux domaines de
pratique à embaucher des professionnels de l’environnement dans tout le
Canada. Les praticiens peuvent tirer parti de leurs habiletés pour
travailler dans des industries diverses. Selon des résultats récents,
les cinq industries qui abritent la plus forte concentration de
travailleurs environnementaux sont l’agriculture; la construction; les
services professionnels, scientifiques et techniques; les services
administratifs et les services de soutien, de gestion des déchets et
d’assainissement; et les administrations publiques.

L’engagement du gouvernement à protéger l’environnement aide à stimuler
la croissance dans les domaines de pratique liés aux politiques et aux
lois, à la gestion des déchets ainsi qu’à la communication et à la
sensibilisation du public. Alors que les organismes publics et privés et
les établissements d’enseignement d’un bout à l’autre du pays prennent
les devants pour endiguer les changements climatiques, les possibilités
de trouver un emploi seront plus nombreuses pour des fonctions telles
qu’analyste de données environnementales et spécialiste des changements
climatiques.

« Les changements climatiques constituent un secteur plutôt nouveau qui
possède un fort potentiel de croissance. Les spécialistes de ce domaine
joueront un rôle essentiel pour ce qui est de comprendre les tendances,
de prédire les résultats et de guider les décisions qui influent sur
l’avenir de l’environnement. Au fur et à mesure que de nouveaux projets
visant à régler des problèmes verront le jour, la demande de
professionnels capables de contribuer aux solutions augmentera », a
déclaré M. Nilsen.

Les recherches d’ECO Canada révèlent également que 60 % des praticiens
ont reçu une formation collégiale ou supérieure. Lorsqu’il s’agit
d’embaucher les bons candidats pour des emplois en environnement, les
demandeurs d’emploi doivent :

  • s’adapter : pour remplir des fonctions de généralistes et de
    spécialistes
  • faire preuve de flexibilité : pour travailler à distance ou déménager
    dans d’autres régions où il y a du travail
  • faire valoir leurs compétences générales : car la communication
    d’entreprise, la gestion de projet et l’interprétation des données
    sont très recherchées

« Toutes les études menées par ECO Canada indiquent qu’il est essentiel
de posséder des connaissances pour demeurer compétitif sur le marché
actuel de l’emploi en environnement. Pour toute personne qui suit un
parcours éducatif solide, voire cherche à obtenir un certificat, apprend
de nouvelles technologies et lit beaucoup, il y a un emploi », a affirmé
Joanne O’Connell, directrice de la recherche à ECO Canada.

ECO Canada étudie le marché du travail en environnement au Canada depuis
plus de deux décennies. Découvrez les dernières tendances en matière
d’emploi au niveau national et provincial à eco.ca/recherche.

À PROPOS D’ECO CANADA

L’Organisation pour les carrières en environnement du Canada (ECO
Canada) se consacre à élaborer des programmes à l’appui de ceux et
celles qui font croître le secteur de l’environnement. Elle fournit des
outils de formation en vue de trouver et de garder les meilleurs
praticiens du domaine de l’environnement et d’informer les principales
parties intéressées des tendances de l’emploi pour assurer la prospérité
continue du secteur environnemental canadien, en plein essor.

Contacts

Pour plus d’informations, veuillez communiquer avec :
Joanne
O’Connell
Directrice de la recherche
(403) 233-0748, poste 1934
joconnell@eco.ca