Press release

Les données provenant de l’essai clinique portant sur la combinaison d’Epacadostat et d’ Opdivo® (nivolumab) démontrent des réponses cliniques durables chez les patients atteints d’un mélanome et d’un cancer…

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Ces données ont soutenu le fait de faire avancer le programme de
développement clinique pour epacadostat et Opdivo dans le traitement de
ces types de cancers

La combinaison de l’inhibition de l’enzyme IDO1 plus Opdivo était
généralement bien tolérée chez les patients atteints de certaines
tumeurs solides avancées

WILMINGTON, Delaware, et NEW YORK–(BUSINESS WIRE)–Les données provenant de l’essai clinique portant sur la combinaison
d’Epacadostat et d’ Opdivo
®
(nivolumab) démontrent des réponses cliniques durables chez les patients
atteints d’un mélanome et d’un cancer de la tête et du cou

Incyte Corporation (Nasdaq:INCY) et Bristol-Myers Squibb Company
(NYSE:BMY) ont annoncé aujourd’hui des données actualisées de l’essai
clinique en cours de phase 1/2 ECHO-204 qui évalue l’innocuité et
l’efficacité d’epacadostat, l’inhibuteur de l’enzyme IDO1
investigationnel oral d’Incyte, en combinaison avec Opdivo®
(nivolumab), l’inhibiteur du point de contrôle immunitaire PD-01 de
Bristol-Myers Squibb, dans le traitement de nombreuses tumeurs solides
avancées. Ces données seront soulignées aujourd’hui dans le cadre d’une
présentation orale lors de la réunion annuelle de l’American Society of
Clinical Oncology (ASCO) qui se tient à Chicago, dans l’Illinois.


Les données relatives à l’efficacité de ce traitement chez les patients
atteints d’un carcinome épidermoïde de la tête et du cou, d’un mélanome
avancé naïf aux traitements, d’un cancer des ovaires et d’un cancer
colorectal, seront présentées aujourd’hui. Les données montrent que chez
les patients atteints d’un mélanome avancé naïf aux traitements traités
par epacadostat (100 mg ou 300 mg) plus nivolumab (n=40), le taux de
réponse objectif combiné était de 63 % (25 patients sur 40), dont 2
réponses complètes et 23 réponses partielles, et le taux de contrôle de
la maladie combiné était de 88% (35 patients sur 40). Chez les patients
atteints d’un carcinome épidermoïde de la tête et du cou, traités
antérieurement, traités par epacadostat (100 mg ou 300 mg) plus
nivolumab (n=31), le taux de réponse objectif combiné était de 23% (7
patients sur 31), dont une réponse complète et 6 réponses partielles, et
le taux de contrôle de la maladie combiné était de 61% (19 patients sur
31). Des réponses de la part des patients atteints d’un mélanome avancé
naïf aux traitements et d’un carcinome épidermoïde de la tête et du cou
ont été observés indépendamment de l’expression du PD-01 et le (état du
VPH dans le cas du carcinome épidermoïde de la tête et du cou), et
toutes les réponses étaient en cours d’obtention au moment de l’arrêt de
réception des données (13 février 2017).

Les taux de réponse objectifs dans l’étude ECHO-204, les taux de
contrôle de la maladie et la durée de la réponse
dans le mélanome avancé naïf aux traitements et le carcinome
épidermoïde de la tête et du cou

n/N
(%)

  mélanome avancé naïf aux traitements   carcinome épidermoïde de la tête et du cou

Tous les points

 

Dose d’epacadostat

Tous les points

 

Dose d’Epacadostat

Total Dose biquotidienne de 100 mg   Dose bioquotidienne de 300 mg Total Dose biquotidienne de 100 mg   300 mg BID
taux de réponse objectif combiné

25/40
(63)

6/6
(100)

19/34
(56)

7/31
(23)
1 réponses complètes
6 réponses partielles

1/7
(14)

6/24

(25)

2 réponses complètes
23 réponses partielles

uniquement des réponses partielles

2 réponses complètes
17 réponses partielles

1 réponse partielle

1 réponse complète
5 réponses partielles

taux de contrôle de la maladie combiné

35/40 6/6 29/34 19/31 2/7 17/24
(88) (100) (85) (61) (29) (71)
DoR 25/25 réponses en cours 8/8 réponses en cours
  gamme comprise entre 1+ et 41+ semaines gamme comprise entre 8+ et 32+ semaines

Epacadostat plus nivolumab n’ont pas fourni de signes d’efficacité chez
les populations de patients non choisis, atteints d’un cancer colorectal
et d’un cancer des ovaires.

« Les réponses cliniques dans l’essai ECHO-204 impliquant des patients
atteints d’un mélanome et d’un carcinome épidermoïde de la tête et du
cou, qui ont été traités par une combinaison d’epacadostat et de
nivolumab soulignent à nouveau le bien-fondé de l’étude de l’utilité
thérapeutique de l’inhibition de l’enzyme IDO1 plus PD-1 blocage, a
déclaré Karl Lewis, M.D., professeur associé, Service d’Oncologie
médicale, Faculté de Médecine de l’Université du Colorado. « Ces données
provenant de l’essai préliminaire de phase 1/2 soutiennent une enquête
plus approfondie sur cette nouvelle combinaison thérapeutique dans le
cadre des programmes de phase 3 prévus, » a-t-il ajouté.

Epacadostat plus nivolumab était généralement bien toléré chez les
patients atteints de certaines tumeurs solides. Dans la phase 1 de
l’essai (augmentation de la dose), 36 patients ont été recrutés et
aucune toxicité limitant la dose n’a été observée. Parmi les 230
patients recrutés dans le cadre de la phase 2, les évènements
indésirables liés au traitement les les plus fréquents (≥10%) relevés
chez les patients recevant une dose biquotidienne d’epacadostat 100 mg
(69 patients sur 230) ou une dose biquotidienne d’epacadostat 300 mg
(161 patients 230) etOpdivo étaient l’éruption cutanée (35% et
32%, respectivement), la fatigue (23% et 38%, respectivement) et la
nausée (19% et 21%, respectivement). L’éruption cutanée était
l’évènement indésirable lié au traitement de Grade 3/4 le plus courant
(10% [dose biquotidienne d’epacadostat 100 mg] et 15% [dose
biquotidienne d’epacadostat 300 mg ]). Ce type d’évènement a conduit à
l’interruption du traitement chez 6% (traités avec des doses de 100 mg)
et 12% (traités avec des doses de 300 mg) des patients. On n’a observé
aucun décès lié au traitement.

À propos de l’essai ECHO-204

L’étude ECHO-204 (NCT02327078) est une étude de Phase 1/2 qui évalue
l’innocuité et l’efficacité de l’epacadostat, l’inhibiteur sélectif de
l’enzyme IDO1 d’Incyte, combiné au nivolumab chez des sujets atteints de
certaines tumeurs solides et lymphomes avancés, dont le mélanome, le
cancer du poumon non à petites cellules, le cancer colorectal, le
carcinome épidermoïde de la tête et du cou, le cancer des ovaires et le
lymphome non-hodgkinien agressif à grandes cellules B ou lymphome de
Hodgkin (en Phase 2, le lymphome diffus à grandes cellules B (LMNH-B)
était le seul sous-type de lymphome non-hodgkinien agressif à grandes
cellules B autorisé). Les patients déjà traités à l’aide de thérapies
anti-PD-1, PD-L1, anti-CTLA-4 ou de thérapies ciblant spécifiquement la
co-stimulation des cellules T ont été exclus de cet essai (à l’exception
des sujets atteints de mélanome, pour lesquels un traitement antérieur
de première intention à base d’anti-CTLA-4 était autorisé). Le
recrutement des cohortes spécifiques à une tumeur pour la Phase 2 de
l’essai (100 ou 300 mg BID d’epacadostat + nivolumab 240 Q2W) est en
cours. Pour de plus amples informations à propos d’ECHO-204, veuillez
visiter https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT02327078.

À propos de l’epacadostat (INCB024360)

L’indoléamine 2,3-dioxygénase 1 (IDO1) est un enzyme immunosuppresseur
clé qui module la réponse immunitaire antitumorale en promouvant la
génération des cellules T régulatrices et en bloquant l’activation des
cellules T effectrices, permettant ainsi la croissance tumorale laissant
les cellules cancéreuses passer outre la surveillance immunitaire.
L’epacadostat est un inhibiteur par voie orale, expérimental, très
puissant et sélectif de l’enzyme IDO1 qui régule le micro-environnement
immunitaire tumorale, restaurant ainsi des réponses immunitaires
anti-tumorales efficaces. Dans les études à groupe unique, la
combinaison d’epacadostat et des inhibiteurs de points de contrôle
immunitaires a démontré une preuve de concept chez les patients atteints
de mélanomes non résécables ou métastatiques. Dans ces études,
l’epacadostat combiné avec l’ipilimumab inhibiteur de CTLA-4 ou le
KEYTRUDA inhibiteur de PD-1 a amélioré les taux de réponse en
comparaison avec les études des inhibiteurs de points de contrôle
immunitaires seuls.

Bristol-Myers Squibb & l’immuno-oncologie : faire avancer la
recherche en oncologie

Chez Bristol-Myers Squibb, les patients sont au centre de notre action.
Notre vision de l’avenir des soins aux patients atteints d’un cancer est
axée sur la recherche et le développement de médicaments
transformationnels dans le domaine de l’immuno-oncologie pour les
cancers difficiles à traiter, qui pourraient potentiellement améliorer
les résultats de ces patients.

Nous agissons en faveur d’une meilleure connaissance scientifique de
l’immuno-oncologie via notre portefeuille exhaustif de composés
expérimentaux et d’agents agréés. Notre programme de développement
clinique différencié étudie d’importantes populations de patients dans
plus de 35 types de cancers, avec 14 molécules de stade clinique conçues
pour cibler différentes voies du système immunitaire. Notre expertise
approfondie et nos conceptions novatrices des essais cliniques nous
positionnent favorablement pour faire progresser les thérapies
immuno-oncologiques, immuno-oncologiques/ chimiothérapie,
immuno-oncologiques/ thérapies ciblées et immuno-oncologiques/
radiothérapie dans plusieurs tumeurs et offrent potentiellement la
prochaine vague de thérapies dans l’urgence. Nous continuons également à
être à la pointe d’une recherche qui contribuera à faciliter une
meilleure compréhension du rôle des biomarqueurs immunitaires et de la
manière dont la biologie individuelle de la tumeur des patients peut
être utilisée pour prendre des décisions de traitement tout au long de
ce parcours.

Nous comprenons parfaitement que transformer la promesse de
l’immuno-oncologie en une réalité pour les nombreux patients
susceptibles de bénéficier de ces thérapies requiert non seulement des
innovations de notre part mais également une étroite collaboration avec
des experts de premier plan dans ce domaine. Les partenariats que nous
avons conclus avec les universités, le gouvernement, les groupes de
défense et les sociétés biotechnologiques soutiennent notre objectif
collectif qui est de fournir de nouvelles options de traitement visant à
faire progresser les normes de la pratique clinique.

À propos d’Opdivo

Opdivo est un inhibiteur du point de contrôle immunitaire à mort
cellulaire programmée -1 (PD-1), conçu pour mobiliser le système
immunitaire du corps de manière unique afin de rétablir la réponse
immunitaire anti-tumorale. En mobilisant le propre système immunitaire
du corps afin qu’il lutte contre le cancer, Opdivo est devenue une
option de traitement majeure pour toute une gamme de cancers.

Le programme de développement global de premier plan d’Opdivo est basé
sur l’expertise scientifique de Bristol-Myers Squibb dans le domaine de
l’immuno-oncologie et inclut tout un éventail d’essais clinique de
toutes phases, dont des essais de Phase 3, dans une multitude de types
de tumeurs. A ce jour, le programme de développement clinique Opdivo a
recruté plus de 25.000 patients. Les essais cliniques Opdivo ont
contribué à une meilleure connaissance du rôle potentiel des
biomarqueurs dans les soins aux patients, notamment pour ce qui est des
avantages potentiels, pour les patients, du continuum de l’expression du
PD-L1.

En juillet 2014, Opdivo fut le premier inhibiteur du point de contrôle
immunitaire du PD-1 à obtenir l’approbation réglementaire à travers le
monde. Opdivo est en cours d’approbation dans plus de 57 pays, dont les
Etats-Unis, l’Union européenne et le Japon. En octobre 2015, le régime
combiné d’Opdivo et de Yervoy fut la première combinaison
immuno-oncologique à obtenir l’approbation réglementaire pour le
traitement du mélanome métastatique et est actuellement approuvé dans
plus de 47 pays, dont les Etats-Unis et l’Union européenne.

INDICATIONS POUR OPDIVO ET YERVOY & INFORMATIONS IMPORTANTES DE
SECURITE

INDICATIONS

OPDIVO® (nivolumab) en tant qu’agent unique est indiqué pour le
traitement des patients atteints d’un mélanome non résécable présentant
une mutation V600E BRAF ou d’un mélanome métastatique. Cette indication
est approuvée dans le cadre d’une procédure accélérée sur la base de la
survie sans progression de la maladie. L’homologation permanente pour
cette indication peut être subordonnée à la vérification du bénéfice
clinique lors des essais confirmatoires.

OPDIVO® (nivolumab) en tant qu’agent unique est indiqué pour le
traitement des patients atteints d’un mélanome non résécable présentant
une mutation sauvage de type V600E BRAF ou d’un mélanome métastatique.

OPDIVO® (nivolumab), combiné au YERVOY® (ipilimumab), est indiqué pour
le traitement des patients atteints d’un mélanome non résécable ou
métastatique. Cette indication est approuvée dans le cadre d’un
programme d’homologation accélérée sur la base de la survie sans
progression de la maladie. L’homologation permanente pour cette
indication peut être subordonnée à la vérification et à la description
du bénéfice clinique lors des essais confirmatoires.

OPDIVO® (nivolumab) est indiqué pour le traitement des patients atteints
d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) métastatique qui a
progressé lors d’une chimiothérapie à base de platine, ou après
celle-ci. Les patients présentant des mutations tumorales du R-EGF ou du
NAC doivent suivre un traitement contre la progression de leur maladie,
approuvé par la FDA, pour y remédier avant tout traitement par OPDIVO.

OPDIVO® (nivolumab) est indiqué pour le traitement des patients atteints
d’un carcinome à cellules rénales avancé ayant reçu un agent
anti-agiogénique antérieur.

OPDIVO® (nivolumab) est indiqué pour le traitement des patients adultes
atteints d’un lymphome de Hodgkin classique qui a rechuté ou progressé
après une greffe de cellules souches hématopoïétiques autologues et du
brentuximab védotine, ou après au moins 3 séries de traitements
systémiques dont une greffe de cellules souches hématopoïétiques
autologues. Cette indication est approuvée dans le cadre d’une procédure
d’homologation accélérée sur la base du taux de réponse global.
L’homologation permanente pour cette indication peut être subordonnée à
la vérification et à la description du bénéfice clinique lors des essais
confirmatoires.

OPDIVO® (nivolumab) est indiqué pour le traitement des patients atteints
d’un carcinome épidermoïde de la tête et du cou, récurrent ou
métastatique, dont la maladie a progressé pendant le traitement à base
de platine, ou après celui-ci.

OPDIVO® (nivolumab) est indiqué pour le traitement des patients atteints
de carcinome urothélial localement avancé ou métastatique dont la
maladie a progressé pendant une chimiothérapie à base de platine ou
après celle-ci, ou dont la maladie a progressé au cours des 12 mois de
traitement néoadjuvant ou adjuvant axé sur une chimiothérapie à base de
platine. Cette indication est approuvée dans le cadre d’une procédure
d’homologation accélérée basée sur le taux de réponse tumoral et la
durée de la réponse. L’homologation permanente pour cette indication
peut être subordonnée à la vérification et à la description du bénéfice
clinique lors des essais confirmatoires.

INFORMATIONS IMPORTANTES DE SECURITE

MISE EN GARDE : EFFETS INDESIRABLES A MEDIATION IMMUNITAIRE

YERVOY peut conduire à des effets indésirables à médiation
immunitaire graves et mortels. Ceux-ci peuvent atteindre n’importe quel
système organique; cependant, les effets indésirables graves à médiation
immunitaire les plus courants sont l’entérocolite, l’hépatite, la
dermatite (notamment la nécrolyse épidermique toxique), la neuropathie
et l’endocrinopathie. La majorité de ces effets à médiation immunitaire
sont initialement apparues au cours du traitement; cependant, une
minorité d’entre eux se sont produits plusieurs semaines, voire
plusieurs mois, après l’interruption du traitement par YERVOY.

Evaluer les patients et rechercher des signes et symptômes
d’entérocolite, de dermatite, de neuropathie et d’endocrinopathie, et
évaluer les chimies chimiques via des tests de la fonction hépatique,
une évaluation du taux de l’hormone adrénocorticotrope (ACTH) et des
tests de la fonction thyroïdienne, en début de traitement et après
administration de chaque dose.

Interrompre définitivement YERVOY et débuter un traitement de
corticostéroïdes à forte dose à action systémique pour traiter les
effets indésirables graves à médiation immunitaire.

La pneumonie à médiation immunitaire

OPDIVO peut entraîner une pneumonie à médiation immunitaire. Des cas
mortels ont été signalés. Surveiller les patients et rechercher des
signes et des symptômes d’une pneumonie à l’aide de l’imagerie
radiographique. Administrer des corticostéroïdes en cas de pneumonie de
grade 2 ou plus. Interrompre définitivement le traitement en cas de
pneumonie de grade 3 ou 4, et le suspendre jusqu’à la guérison en cas de
pneumonie de grade 2. Chez les patients recevant une monothérapie à base
d’OPDIVO, des cas mortels de pneumonie à médiation immunitaire ont été
signalés. Une pneumonie à médiation immunitaire s’est produite chez 3,1%
(61 patients sur 1994) des patients, contre 6% des patients (25 patients
sur 407) recevant OPDIVO plus YERVOY.

Dans les études Checkmate 205 et 039, la pneumonie, notamment la
pneumopathie interstitielle, s’est produite chez 6,0% (16 patients sur
266) des patients recevant OPDIVO. La pneumonie à médiation immunitaire
s’est produite chez 4,9% (13 patients sur 266) des patients recevant
OPDIVO: Grade 3 (n=1) et Grade 2 (n=12).

La colite à médiation immunitaire

OPDIVO peut entraîner une colite à médiation immunitaire. Surveiller les
patients et rechercher des signes et des symptômes d’une colite.
Administrer des corticostéroïdes en cas de colite de Grade 2 (d’une
durée de plus de 5 jours), 3, ou 4. Susprendre la monothérapie à base
d’OPDIVO en cas de colite de Grade 2 ou 3 et interrompre définitivement
le traitement en cas de colite de Grade 4 ou de colite récurrente dès la
reprise d’OPDIVO. En cas d’administration combinée avec YERVOY,
suspendre l’administration d’OPDIVO et de YERVOY pour la colite de Grade
2 et l’interrompre définitivement en cas de colite de Grade 3 ou 4 ou
récurrente. Chez les patients recevant une monothérapie à base d’OPDIVO,
la colite à médiation immunitaire s’est produite dans 2,9% des cas (58
patients sur 1994), contre 26% des cas (107 patients sur 407), dont
trois mortels, chez les patients recevant OPDIVO plus YERVOY.

Dans une étude de Phase 3 distincte portant sur YERVOY 3 mg/kg, on a
relevé une entérocolite à médiation immunitaire accompagnée de signes
graves, mettant en danger la vie du patient, voire mortels (diarrhée de
≥7 selles par rapport à la normale, fièvre, iléus, signes peritonéaux;
Grade 3-5) chez 34 (7%) patients. Parmi tous les patients traités par
YERVOY dans le cadre de cette étude (n=511), 5 (1%) ont développé une
perforation intestinale, 4 (0,8%) sont décédés suite à des complications
et 26 (5%) ont été hospitalisés en raison d’une entérocolite grave.

L’hépatite à médiation immunitaire

OPDIVO peut entraîner une hépatite à médiation immunitaire. Surveiller
les patients ayant des résultats anormaux aux tests hépatiques avant le
traitement, et régulièrement pendant celui-ci. Administrer des
corticostéroïdes en cas d’élévation des concentrations de transaminases
de Grade 2 ou plus. Suspendre le traitement en cas d’hépatite de Grade 2
à médiation immunitaire et l’interrompre définitivement en cas
d’hépatite de Grade 3 ou 4 à médiation immunitaire. Chez les patients
recevant une monothérapie à base d’OPDIVO, on a observé une hépatite à
médiation immunitaire chez 1,8% (35 patients sur 1994) des patients,
contre 13% (51 patients sur 407) chez les patients recevant OPDIVO plus
YERVOY.

Dans une étude distincte de Phase 3 portant sur YERVOY 3 mg/kg, on a
observé une hépatotoxicité grave, mettant en danger la vie des patients
voire mortelle (élévations des AST ou des ALT >5x LSN ou élévation
totale des taux de bilirubine >3x LSN; Grade 3-5) chez 8 (2%) patients,
dont une insuffisance hépatique fatale chez 0,2% et une hospitalisation
pour 0,4% d’entre eux.

Les neuropathies à médiation immunitaire

Dans une étude distincte de Phase 3 portant sur YERVOY 3 mg/kg, 1 cas
mortel de syndrome de Guillain-Barré et 1 cas de neuropathie moteur
périphérique grave (Grade 3) ont été signalés.

Les endocrinopathies à médiation immunitaire

OPDIVO peut entraîner une hypophysite à médiation immunitaire, une
insuffisance surrénalienne à médiation immunitaire, des troubles
thyroïdiens autoimmuns et le diabète sucré de Type 1. Surveiller les
patients et rechercher les signes et symptômes d’hypothysite,
d’insuffisance surrénalienne, de fonction thyroïdienne avant le
traitement et régulièrement pendant celui-ci, et d’hyperglycémie.
Administrer un traitement hormonal substitutif selon les indications
cliniques et des corticostéroïdes en cas d’hypophysite de Grade 2 ou
plus. Suspendre le traitement en cas dhypophysite de Grade 2 ou 3 et
l’interrompre définitivement en cas d’hypophysite de Grade 4.
Administrer des corticostéroïdes en cas d’insuffisance surrénalienne de
Grade 3 ou 4. Suspendre le traitement en cas d’hypophysite de Grade 2 et
l’interrompre définitivement en cas d’insuffisance surrénalienne de
Grade 3 ou 4. Administrer un traitement hormonal susbtitutif en cas
d’hypothyroïdie. Débuter la prise en charge médicale afin de contrôler
l’hyperthyroïdie. Suspendre OPDIVO en cas d’hyperglycémie de Grade 3 et
l’interrompre définitivement en cas d’hyperglycémie de Grade 4.

Chez les patients recevant une monothérapie à base d’OPDIVO, une
hypophysite a été observée chez 0,6% (12 patients sur 1994) des
patients, contre 9% (36 patients sur 407) chez ceux recevant OPDIVO plus
YERVOY. Chez les patients recevant une monothérapie à base d’OPDIVO, on
a signalé une insuffisance surrénalienne chez 1% (20 patients sur 1994)
des patients, contre 5% (21 patients sur 407) chez ceux recevant OPDIVO
plus YERVOY. Chez les patients recevant une monothérapie à base
d’OPDIVO, hypothyroïdie ou la thyroïdite résultant en hypothyroïdie
s’est produite chez 9% (171 patients sur 1994) des patients. 2,7% (54
patients sur 1994) des patients recevant une monothérapie à base
d’OPDIVO ont révélé une hyperthyroïdie, contre 8% (34 patients sur 407)
de ceux recevant OPDIVO plus YERVOY. Chez les patients recevant OPDIVO
plus YERVOY, l’hypothyroïdie ou thyroïdie résultant en hypothyroïdie
s’est produite dans 22% (89 patients sur 407) des cas. Chez les patients
recevant une monothérapie à base d’OPDIVO, le diabète s’est produit dans
0,9% (17 patients sur 1994) des cas, contre 1,5% (6 patients sur 407)
chez ceux recevant OPDIVO plus YERVOY.

Dans une étude distincte de Phase 3 portant sur YERVOY 3 mg/kg, des
endocrinopathies à médiation immunitaire, graves à mettant en danger la
vie des patients, (nécessitant une hospitalisation, une intervention
médicale d’urgence ou perturbant les activités de la vie quotidienne;
Grade 3-4) se sont produites chez 9 (1,8%) patients. Les 9 patients
souffraient d’hypopituitarisme et certains d’entre eux
d’endocrinopathies additionnelles telles l’insuffisance surrénale,
l’hypogonadisme et l’hypothyroïdie. 6 des 9 patients ont été
hospitalisés en raison d’endocrinopathies graves.

La néphrite à médiation immunitaire et le dysfonctionnement rénal

OPDIVO peut entraîner une néphrite à médiation immunitaire. Surveiller
les patients et rechercher les signes d’élévation du taux de créatinine
sérique avant le traitement, et régulièrement pendant celui-ci.
Administrer des corticostéroïdes en cas de taux de créatinine sérique
augmentés de Grades 2-4.

Contacts

Incyte
Médias :
Catalina Loveman
+1
302-498-6171
cloveman@incyte.com
ou
Investisseurs
:

Michael Booth, DPhil
+1 302-498-5914
mbooth@incyte.com
ou
BMS
Médias
:

Audrey Abernathy
+1 919-605-4521
audrey.abernathy@bms.com
ou
Investisseurs
:

Tim Power
+1 609-252-7509
timothy.power@bms.com
ou
Bill
Szablewski
+1 609-252-5894
william.szablewski@bms.com

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