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Résultats d’efficacité et de tolérance du second essai de Phase III (RADIANCE™ partie B) d’Ozanimod, administré par voie orale, versus un comparateur actif dans la sclérose en plaques rémittente présentés à la 7ème réunion conjointe…

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L’ozanimod a démontré sa supériorité en comparaison à l’interféron
bêta-1a (Avonex
®) au bout de deux ans, sur la
réduction des taux annualisés de rechute et les lésions cérébrales mises
en évidence par IRM

L’incidence des évènements indésirables et des évènements
indésirables graves est similaire à celle d’Avonex
®

Le profil de sécurité et de tolérance est conforme à celui constaté
lors des études de phases II et III

PARIS–(BUSINESS WIRE)–

Résultats d’efficacité et de tolérance du second essai de Phase III
(RADIANCE™ partie B) d’Ozanimod, administré par voie orale, versus un
comparateur actif dans la sclérose en plaques rémittente présentés à la 7
ème
réunion conjointe ECTRIMS – ACTRIMS au MSParis2017

Celgene France, une filiale à part entière de Celgene
Corporation (NASDAQ :CELG) a annoncé aujourd’hui les résultats détaillés
de la Partie B de l’étude RADIANCE™, phase III, évaluant l’efficacité et
la tolérance d’ozanimod, un nouveau modulateur sélectif des récepteurs à
la sphingosine 1-phosphate 1 (S1PR1) et 5 (S1PR5), par voie orale,
comparé à un traitement de première intention, Avonex®
(interféron bêta-1a) (IFN), chez des patients atteints de sclérose en
plaques rémittente. Les résultats ont été présentés lors du MSParis2017
– 7ème réunion conjointe d’ECTRIMS – ACTRIMS, qui s’est tenue
à Paris, du 25 au 28 octobre 2017.

« En tant que médecins, nous reconnaissons le besoin accru d’options
thérapeutiques additionnelles, efficaces et bien tolérées pour une
utilisation plus précoce dans le traitement de la sclérose en plaques
rémittente », a déclaré Bruce Cree, Professeur associé en Neurologie
Clinique au Weill Institute of Neurosciences à l’Université de
Californie à San Francisco et un des auteurs de l’abstract. « Sur la
base de ces données, l’ozanimod peut fournir aux patients atteints de
sclérose en plaques rémittentes, et à leurs médecins, une nouvelle
option thérapeutique administrée par voie orale pour cette maladie
dégénérative. »

La partie B de l’étude RADIANCE™ a évalué deux doses (1 mg et 0,5 mg)
d’ozanimod par voie orale en comparaison à l’IFN chez 1 320 patients
atteints de sclérose en plaques rémittente dans 21 pays et traités
pendant deux ans. Une réduction significative du taux annualisé de
rechute a été démontrée pour l’ozanimod à 1 mg (0,17 ; p < 0,0001) et
pour l’ozanimod à 0,5 mg (0,22 ; p = 0,0167) en comparaison à l’IFN
(0,28) avec deux ans de traitement.

Une réduction significative des lésions nouvelles ou en expansion en T2
a été démontrée avec l’ozanimod à la dose de 1 mg (42% ; p<0,0001) et à
la dose de 0,5 mg (34% ; p=0,0001) en comparaison à l’IFN. Une réduction
significative des lésions réhaussées par le gadolinium en IRM a
également été démontrée pour l’ozanimod 1 mg (53% ; p=0,0006) et
l’ozanimod 0,5 mg (47% ; p=0,0030) en comparaison à l’IFN.

Dans la partie B de l’étude RADIANCE™, une réduction de la perte de
volume cérébral, mesure associée à la progression de la sclérose en
plaques, a été observée pour les groupes recevant l’ozanimod en
comparaison avec le groupe l’IFN. La perte de volume cérébral a été
réduite de 27% avec la dose d’ozanimod 1 mg (médiane du pourcentage de
variation à 2 ans par rapport à la valeur basale : – 0,69, p<0,0001) et
de 25% avec la dose d’ozanimod 0,5 mg (-0,71, p<0,0001) par rapport à
l’IFN (-0,94).

Dans une analyse poolée pré-spécifiée des études SUNBEAM™ et Partie B de
RADIANCE™, l’ozanimod n’a pas atteint la significativité statistique en
comparaison à l’IFN sur la progression du handicap confirmée à 3 mois.
Un taux très faible de progression du handicap a été observé dans tous
les groupes de traitement. Sur les 2659 patients évalués, le nombre de
patients présentant une progression du handicap confirmée à 3 mois à la
fin de l’étude était de 67 (7,6%) dans le groupe ozanimod 1 mg et de 58
(6,5%) dans le groupe ozanimod 0,5 mg en comparaison avec 69 (7,8%) dans
le groupe IFN. Dans la partie B de RADIANCE™, le nombre de patients
ayant une progression du handicap confirmée à 3 mois à la fin de l’étude
était de 54 (12,5%) dans le groupe ozanimod 1 mg et de 41 (9,3%) dans le
groupe ozanimod 0,5 mg en comparaison à 50 patients (11,3%) dans le
groupe IFN.

Des évènements indésirables sous traitement ont été observés chez 75%
des patients du groupe ozanimod 1 mg, 74% dans le groupe ozanimod 0,5 mg
et 83% dans le groupe IFN. La plupart des évènements indésirables était
modéré. Les évènements indésirables les plus fréquents pour tous les
groupes de patients ont été les rhinopharyngites, les céphalées, une
élévation de l’alanine-aminotransférase, les syndromes pseudo-grippaux,
l’hypertension, une élévation de gamma-glutamyl-transférase, des
pharyngites et les infections des voies urinaires. Les événements
indésirables type élévation de l’alanine-aminotransférase ont été
faibles, transitoires et généralement résolus sans interruption de prise
du traitement étudié. Les incidences globales des évènements
indésirables graves ont été faibles et similaires dans les divers
groupes de traitement (ozanimod 1 mg, 6,5% ; 0,5 mg, 7,1% ; IFN, 6,4%).
Le pourcentage de patients qui ont interrompu la prise du traitement
étudié en raison d’évènements indésirables étaient de 3% pour l’ozanimod
1 mg, de 3,2% pour l’ozanimod 0,5% et de 4,1% pour l’IFN.

Aucun bloc auriculo-ventriculaire du second degré ou supérieur n’a été
observé. Les évènements indésirables cardiaques graves étaient de 0,0%
pour l’ozaminod 1 mg, de 0,7% pour l’ozaminod 0,5 mg et de 0,5% pour
l’IFN. Les taux d’infection ont été similaires pour tous les groupes de
traitement ; les taux d’infections graves ont été faibles et similaires
pour tous les groupes de traitement, sans apparition d’infections
opportunistes graves.

Le profil général de sécurité et de tolérance a été conforme à celui
constaté dans les études SUNBEAM™, Phase III et la Partie A de
RADIANCE™, Phase II dans la sclérose en plaques rémittente.

« Compte-tenu de l’ensemble des données concernant l’ozanimod, nous
pensons que le profil bénéfice/risque permet de proposer l’ozanimod
comme nouvelle option thérapeutique administrée par voie orale et nous
prévoyons de procéder aux soumissions réglementaires aux États-Unis, fin
2017 et dans l’UE au premier semestre de 2018 », a déclaré Terrie
Curran, Présidente de Celgene Inflammation et Immunologie.

À propos de SUNBEAM

SUNBEAM™ est une étude pivot, de phase III, multicentrique, en double
aveugle, double placebo, contrôlée, randomisée, évaluant l’efficacité,
la sécurité et la tolérance de deux doses d’ozanimod administré par voie
orale (1 mg et 0,5 mg) en comparaison à une dose hebdomadaire
intramusculaire d’interféron bêta-1a (Avonex®) sur une
période de traitement de 12 mois. L’étude a inclus 1 346 personnes
atteintes de sclérose en plaques rémittente, répartis dans 152 sites et
20 pays.

Le critère principal de l’essai était le taux annualisé de rechute
durant la période de traitement. Les critères secondaires étaient le
nombre de lésions cérébrales nouvelles ou en expansion hyper-intenses
pondérées en T2, détectées par IRM, sur une période de 12 mois, le
nombre de lésions cérébrales réhaussées au gadolinium en IRM à un an et
la variation en pourcentage par rapport à la valeur basale en termes de
volume cérébral à un an.

Une analyse du délai d’apparition de la progression du handicap
confirmée à 3 mois a été pré-spécifiée grâce à des données poolées
issues des études de phase III SUNBEAM™ et RADIANCE™ partie B.

À propos de RADIANCE

RADIANCE™ partie B est une étude pivot, de phase III, multicentrique,
randomisée, en double aveugle, double placebo, contrôlée, randomisée,
évaluant l’efficacité, la sécurité et la tolérance de deux doses
d’ozanimod par voie orale (1 mg et 0,5 mg) en comparaison à la prise
hebdomadaire intramusculaire d’interféron bêta-1a (Avonex®)
sur une période thérapeutique de 24 mois. L’étude a inclus 1 320
personnes atteintes de sclérose en plaques rémittente réparties sur 147
sites dans 21 pays.

Le critère principal de l’essai était le taux annualisé de rechute sur
24 mois. Les critères secondaires étaient le nombre de lésions
cérébrales nouvelles ou en expansion hyper-intenses pondérées en T2,
détectées par IRM, sur une période de 24 mois, le nombre de lésions
cérébrales réhaussées au gadolinium en IRM à 24 mois et la variation en
pourcentage par rapport à la valeur basale en termes de volume cérébral
à 24 mois.

Une analyse du délai d’apparition de la progression du handicap
confirmée à 3 mois a été pré-spécifiée grâce à des données poolées
issues des études de phase III SUNBEAM™ et RADIANCE™ partie B.

À propos de l’ozanimod

L’ozanimod est un nouveau modulateur sélectif des récepteurs à la
sphingosine 1-phosphate 1 (S1PR1) et 5 (S1PR5) administré par voie orale
en cours de développement pour les maladies immuno-inflammatoires, y
compris la sclérose en plaques rémittente, la rectocolite hémorragique
et la maladie de Crohn. On estime que la liaison sélective avec le S1PR1
inhibe un sous-ensemble spécifique de lymphocytes activés provenant de
la migration vers des sites d’inflammation. Le résultat est une
réduction des lymphocytes T et B en circulation, qui conduit à
l’activité anti-inflammatoire. Il est important de noter que la
surveillance immunitaire est maintenue.

On estime que la liaison sélective avec le S1PR5 active des cellules
spécifiques au sein du système nerveux central. Cela pourrait améliorer
la remyélinisation et prévenir les lésions synaptiques. Finalement, les
dommages neurologiques pourraient être évités.

L’ozanimod est une molécule expérimentale qui n’est encore autorisée
dans aucun pays.

À propos de la sclérose en plaques

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie dans laquelle le système
immunitaire attaque la myéline, la gaine protectrice qui entoure les
fibres nerveuses. Les lésions causées à la myéline interfèrent dans la
communication entre le cerveau et le reste du corps. Les nerfs eux-mêmes
peuvent finalement se détériorer, un processus actuellement
irréversible. Les signes et symptômes peuvent considérablement varier,
en fonction de l’ampleur des lésions et des nerfs touchés. Certaines
personnes atteintes de SEP peuvent perdre la capacité de marche
autonome, alors que d’autres peuvent connaître des périodes prolongées
de rémission durant lesquelles elles ne développent pas de nouveaux
symptômes. La sclérose en plaques touche 87 000 personnes en France et
2,5 millions de personnes dans le monde.

La sclérose en plaques rémittente se caractérise par des attaques
clairement définies dégradant la fonction neurologique. Ces attaques,
souvent appelées rechutes, poussées épisodiques ou exacerbations, sont
suivies de périodes de récupération partielle ou complète (rémissions),
durant lesquelles les symptômes s’améliorent partiellement ou
complètement, sans progression apparente de la maladie. La sclérose en
plaques rémittente est la forme pathologique la plus commune au moment
du diagnostic. Environ 85% des patients présentent un diagnostic initial
de sclérose en plaques rémittente en comparaison aux 10 ou 15% de
patients présentant une forme progressive de la maladie.

À propos de Celgene

Celgene Corporation, basée à Summit, dans l’Etat du New Jersey, est une
entreprise pharmaceutique internationale intégrée qui se consacre
principalement à la découverte, au développement et à la
commercialisation de médicaments innovants dans le traitement du cancer
et des maladies inflammatoires notamment par la régulation des gènes et
des protéines. Pour de plus amples informations, rendez-vous sur www.celgene.fr

Énoncés prospectifs

Le présent communiqué de presse contient des énoncés prospectifs, qui
sont généralement des déclarations ne correspondant pas à des faits
historiques. Les énoncés prospectifs peuvent être identifiés par les
termes « s’attend à, anticipe, croit, a l’intention de, estime, prévoit,
fera, envisage » et autres expressions similaires. Les énoncés
prospectifs sont basés sur les prévisions, estimations, hypothèses et
projections actuelles de la direction, et ne sont valables qu’à la date
à laquelle ils sont formulés. Celgene n’assure aucune mise à jour d’un
énoncé prospectif, que ce soit à la lumière de nouvelles informations ou
d’événements futurs, sauf si la loi l’exige. Les énoncés prospectifs
comprennent des risques inhérents et des incertitudes, dont la majorité
sont difficiles à prévoir et sont généralement hors du contrôle de la
société.

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informatives. Celgene ne saurait être tenue responsable de la sécurité
ou du contenu de sites web externes.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière
être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse
foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction
devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

Contacts

Celgene France
Mélanie Aubin
Responsable communication externe
maubin@celgene.com
01
53 42 45 45 – 06 15 03 07 96