ARCEP : le cadre de la montée en débit sera fixé d’ici la fin de l’année
Après deux ans de travaux, l’ARCEP, les opérateurs et les collectivités arrivent dans la dernière ligne droite pour engager la montée en débit. Mais la crainte d’une nouvelle fracture numérique demeure.
Montée en débit : Les collectivités peuvent préparer leur projet
Autant de grains à moudre pour UFC Que-Choisir, qui considère que le cuivre doit être « tué » au profit de la fibre.
« On est en train de dire à des acteurs d’investir pour améliorer le débit, c’est à dire un débit de type ADSL alors que, dans dix ans, ils devront ré-investir pour un débit type fibre car une nouvelle fracture numérique se sera dessinée » , s’emporte Édouard Barreiro, chargé de mission TIC pour le compte de l’association de défense des consommateurs.
« Il est temps de faire quelques chose d’ambitieux et structuré pour arrêter le gaspillage et au final, éviter de faire beaucoup de déçus », poursuit-il. « De plus en plus, je doute que la concurrence puisse être maintenue dans ces conditions car l’avenir est le très haut débit (…) Qui va aller réinvestir dans la sous-boucle ?« .
Un partie de la réponse se trouve dans la communication de l’ARCEP qui envoie un signe aux collectivités territoriales.
Selon le communiqué du régulateur, elles peuvent d’ores et déjà préparer leurs projets de montée en débit.
Début juillet, France Telecom a modifié son offre de référence de dégroupage afin d’y intégrer une prestation de raccordement au sous-répartiteur pour permettre l’accès à la sous-boucle.
L’opérateur historique a également publié le 23 juillet une offre de gros de fourniture d’informations préalables sur la structure de son réseau de boucle locale cuivre.
Ces données s’avèrent précieuses pour les opérateurs alternatifs mais surtout pour les collectivités qui préparent leurs schémas d’aménagement numérique comme le prévoit la loi relative à la lutte contre la fracture numérique votée en décembre 2009.
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