Bruxelles veut plafonner les prix des SMS et le coût de l’Internet mobile

Mobilité

Les ministres des Télécoms de l’Union européenne devraient valider un prix plafond d’envoi d’un SMS à 0,10 euro.

« Les citoyens européens devraient pouvoir envoyer des SMS d’un pays à l’autre sans se faire dépouiller », avait déclaré en juillet Viviane Reding, la commissaire européen chargée des Médias et de la Société de l’information, à propos des tarifs exorbitants facturés aux mobinautes pour l’envoi de SMS dans l’Union européenne.

Dès ce jeudi 27 novembre, les ministres des Télécoms de l’UE devraient tombés d’accord à propos du prix maximum fixé pour l’envoi d’un SMS depuis l’étranger, soit 11 centimes d’euro. Ce tarif plafonné sera valable pour tous les opérateurs à l’intérieur des 27 pays de l’Union Européenne. Puis ce sera au tour du Parlement européen de se prononcer dans le courant du premier semestre 2009.

Parallèlement à la baisse survenue cet été du plafond du prix des communications mobiles en itinérance (ou roaming) au sein de l’espace UE, Viviane Reding s’était attaquée au prix des SMS. Selon la Commission européenne, le coût des 2,5 milliards de SMS itinérants envoyés par an dans l’Union européenne est plus de dix fois supérieur à celui des messages transmis dans le cadre d’un réseau national.

L’Internet mobile a lui aussi droit à des tarifs plafonnés

Les Etats membres souhaitent aussi prendre des mesures de régulation concernant l’Internet mobile, pour éviter que les mobinautes ne découvrent une facture trop salée après avoir surfé sur le Web à partir d’un réseau mobile à l’étranger.

Bruxelles voudrait ainsi instaurer un plafond d’un euro par Mégaoctet téléchargé. L’information du consommateur devra aussi être privilégiée. Lors du passage d’une frontière, les mobinautes devront être avertis automatiquement des tarifs en vigueur et de la possibilité pour l’utilisateur de définir un montant  maximal au-delà duquel l’Internet mobile pourra lui être coupé.

La Commission européenne espère que ces tarifs pourront s’appliquer aux consommateurs dès l’été prochain.