Hadopi et sécurité informatique ne font pas forcément bon ménage

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Table ronde Epitech : Witbe (qualité des services Internet), l’April (logiciels libres) et Spotify (musique en streaming) ont partagé leurs points de vue sur l’Hadopi. Règlementation ou censure ?

Le cas particulier des espaces Wi-Fi ouverts a été évoqué lors de cette table ronde animée par Cédric Ingrand (journaliste de LCI). L’approche par le monde politique est là aussi atypique.

« C’est un système de liste blanche : on ne va pas créer une liste de sites Web interdits, on va faire une liste de sites Web autorisés dans un cadre de Wi-Fi ouvert », nuance Jean-Michel Planche, qui pointe du doigt cette exercice limité de l’accès à l’Internet sans fil.

Un système qui va dérouter « les maires des petites communes qui montent un réseau Wi-Fi et qui vont se retrouver en première ligne », surenchérit  Tanguy Morlier.

Vers une douane numérique ?

L’une des constantes évoquées au cours de cette table ronde est le volet filtrage.

On retrouve cette dimension dans les textes de loi Hadopi (à travers le logiciel de sécurisation) mais aussi le projet de loi Loppsi (qui prévoit de couper l’accès aux sites pédo-pornographiques) que fait l’objet d’une révision par le ministère de l’Intérieur car le modèle initial frôlait la pratique d’espionnage au nom de la sécurité numérique.

« En France, nous tendons vers un modèle de filtrage de type Check-Point Charly…Une espèce de douane numérique », considère Jean-Michel Planche.

Internautes, rien à déclarer ?

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