La justice américaine poursuit l’auteur présumé d’une attaque DoS visant Akamaï

Cloud

A partir d’un réseau de PC zombie, un pirate s’en est pris aux serveurs du
spécialiste de la distribution de contenus en ligne.

Selon le bureau du procureur général des Etats-Unis, un tribunal fédéral accuse un homme de 32 ans résidant dans l’Etat de la Floride est accusé d’avoir piraté deux ordinateurs afin d’achever un réseau de PC détournés à l’insu de leurs propriétaires. Ce botnet a servi d’appui pour lancer une attaque de type déni de service (DoS ou denial of service) sur des serveurs gérés par la société Akamai Technologies.

Le procureur général Michael Sullivan et Kenneth Kaiser, un agent spécial représentant du FBI (Federal Bureau of Investigation) dans l’Etat de la Nouvelle Angleterre, ont annoncé que John Bombard, qui est ans originaire de Seminole (Floride), s’est vu adresser deux chefs d’accusation pour piratage. Il aurait accédé de manière intentionnelle à un ordinateur protégé et, ce, sans autorisation.

Le 15 juin 2004, la société Akamai, qui exploite un content delivery network pour répartir et distribuer du contenu en ligne par l’intermédiaire d’un réseau de serveurs-relais, a constaté une importante hausse du trafic Web sur certains de ses serveurs DNS provoquée par une attaque DoS. Les clients d’Akamai touchés par cette attaque ont observé un fort ralentissement voire un blocage complet de leurs sites Web respectifs.

Akamai accuse John Bombard d’avoir attaqué ses systèmes informatiques en utilisant une variante du ver Gaobot. Il est accusé d’avori re-dirigé le trafic son réseau botnet à partir d’un ordinateur rattaché au domaine qu’il détient (fOr.org).

S’il est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés, Bombard risque jusqu’à deux ans d’emprisonnement assortis d’une peine d’un an de liberté surveillée et d’une amende de 200 000 dollars pour chaque motifs de mise en examen.

Traduction d’un article de Vnunet.com en date du 25 octobre 2006