L’e-business ? Pas si facile !

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Les entreprises éprouvent quelques difficultés à implémenter l’e-procurement, c’est-à-dire la gestion des achats internes sur Internet. Mais cela ne les décourage aucunement. Une étude du cabinet américain Input rapporte leurs ennuis. Et ce qui les motive.

Les entreprises qui déploient des logiciels de gestion de la chaîne logistique pour réduire les coûts d’achat internes en profitant des e-marketplaces trouvent la migration vers l’e-business difficile. Une récente étude d’Input fait état de ce sentiment. Les deux tiers des entreprises interrogées par ce cabinet ne comptent effectuer que 25 % des transactions de la chaîne logistique via Internet. Et ceci en passant un an, voire deux, à déployer des solutions logicielles d’e-procurement. Plus précisément : 20% de ces entreprises effectueront entre 26 % et 50 % de leurs transactions via ces outils d’e-procurement, tandis que 10 % comptent en effectuer plus de la moitié.

Par ailleurs, ces entreprises veulent mettre en place des outils de gestion de la chaîne logistique basés sur le Web et plus spécifiques, dits aussi outils de « SCM » (Supply chain management). Et Input constate de nouveau que ces entreprises sous-estiment le temps d’implémentation de ces outils de SCM, ainsi que la formation, l’intégration aux équipements existants ou la réorganisation des règles d’affaires. Sara Wells, analyste d’Input rapporte : « La perception est la suivante : implémentez cette application et je suis prêt. Et bien, ce n’est pas le cas. C’est juste la partie émergée de l’iceberg ». Mais en dépit des problèmes d’intégration des fournisseurs dans les places de marché virtuelles (voir édition du 19 juillet 2000), Input prévoit que la demande d’applications de SCM va exploser car le retour sur investissement se monterait immédiatement à 300 %…