Open source en entreprise : « Une migration à réaliser en plusieurs étapes consécutives »

Cloud

Solutions Linux : Alterway, StarXpert, Novell, Sun-MySQL et Linagora font le point sur les différentes mesures pour une migration efficace.

Pour quelles raisons les entreprises devraient-elles délaisser les systèmes propriétaires pour migrer vers des solutions open source ? A l’occasion d’une table ronde organisée sur ce thème lors du salon Solutions Linux de Paris (Palais des Expositions, Porte de Versailles), des professionnels de l’open source ont partagé leur expertise dans ce domaine pour expliquer les bénéfices apportés par un déploiement contrôlé et sécurisé vers des systèmes open source.

La première bonne raison de migrer vers des solutions open source est tout simplement économique. Les DSI, compte tenu d’un budget informatique de plus en plus serré, préfèrent renouveler leur parc informatique à l’aide d’applications à bas coûts.

« Ils préfèrent alors nettement tenter de migrer vers des solutions open source, avec un ROI rapide, plutôt que de payer des licences sans réelle valeur ajoutée », indique Hervé Leclerc, fondateur de l’équipe o4db d’Alter Way, intégrateur français de solutions open source. « Il s’agit avant tout d’optimiser ses budgets de fonctionnement », surenchérit Michel-Marie Maudet, Directeur général adjoint de Linagora.

Mais au-delà de ces aspects purement financiers, le choix d’une migration vers des systèmes ouverts tient aussi à une façon de voir l’évolution de l’informatique : faire le choix de l’open source dans les entreprises, « c’est aussi dire non à la toute puissance des systèmes propriétaires », analyse Serge Frezefond, ingénieur avant-vente pour Sun-MySQL.

« Les DSI et les administrateurs peuvent alors choisir leurs interlocuteurs de travail en toute indépendance », complète Philippe Desmaison, ingénieur avant-vente pour Novell.

Accompagner les DSI et les utilisateurs lors de la transition

Mais la transition vers des solutions open source s’opère rarement sans certaines réticences de la part des responsables informatiques, notamment sur les risques engendrés par un tel changement. Il convient avant tout de bien les mesurer, avant de calculer le ROI, et d’analyser au plus près les différentes étapes de migration, à la fois sur les serveurs et sur les postes de travail.

Il est en tout cas impensable pour les experts réunis en table ronde de laisser les informaticiens gérer seule cette transition. « Quel que soit le nombre de postes à faire migrer, nous proposons toujours au DSI de mettre en place un dispositif d’accompagnement pour mieux gérer la transition », explique Jean-François Donikian, président de StarXpert, intégrateur de logiciels libres spécialisé dans le poste de travail et la collaboration, comme Zimbra.

(lire la fin de l’article page suivante)