PeopleSoft se plie aux besoins de verticalisation

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Peoplesoft vient d’annoncer la déclinaison de son application SRM en six solutions verticales. Un choix qui s’impose si l’éditeur veut séduire les entreprises. Ces dernières veulent surtout des solutions adaptées au plus près à leurs besoins. Exit donc les concepts généraux, place aux solutions verticales. Une vision que l’on retrouve finalement aussi bien pour le CRM que pour l’ASP.

D’un côté, il y a le concept : le SRM ou (Supplier Relationship Management) qui permet de rationaliser les interactions avec les fournisseurs, c’est-à-dire d’organiser toute collaboration avec les fournisseurs dans le cadre de l’approvisionnement ou d’un achat. De l’autre, il y a la réalité. Et il faut bien avouer que les offres de SRM, apparues en 2000, sont encore pour le moment dans une phase de lancement. Un peu comme le CRM l’avait été ou comme l’ASP l’est encore, les applications de type SRM sont encore très générales et ne sont pas encore, pour la plupart, totalement en adéquation avec la demande.

« Les solutions SRM doivent refléter les pratiques d’achat liées aux problématiques verticales des entreprises », commente David Hope-Ross du Gartner. Et d’ajouter que seule une approche SRM verticalisée permettra aux entreprises de transformer leur relation fournisseurs en avantage concurrentiel. L’idée est de proposer des solutions non plus générales, mais adaptées à la demande du client et à la spécificité de son métier. Les choses sont toutefois en train de changer. Pour preuve, la dernière annonce de Peoplesoft qui décline sa solution de SRM en six solutions verticales.

Processus complet de la chaîne logistique « Généralement, un système de gestion de la relation fournisseur est décentralisé et ne fournit que rarement une vision précise des relations avec les fournisseurs », explique Mike Frandsen, directeur général de la division PeopleSoft Gestion de la Supply Chain. La solution de PeopleSoft gère de fait en ligne le processus complet de la chaîne logistique à travers toute l’entreprise. Ses nouvelles offres gèrent les systèmes de sourcing, d’approvisionnement, de gestion des dépenses et des demandes d’autorisation des fournisseurs dans les domaines de la santé, du service public, des services financiers, de l’énergie, des produits de consommation et de la haute technologie.

La verticalisation d’un concept est finalement le signe de la maturité de ce dernier. Certes, la crise économique, si elle a freiné bon nombre de projets CRM ou SRM, a finalement permis de faire mûrir ces domaines. Plus exigeantes, les sociétés ont davantage cherché des applications simples avec un retour sur investissement rapide. Elles ont donc privilégié des solutions adaptées à leurs business sans avoir à les paramétrer elles-mêmes. La verticalisation répond à ce besoin. Il ne suffit pas d’inventer un concept, encore faut-il être capable de l’adapter aux métiers. L’ASP devra, comme pour le CRM et le SRM, en passer par là, s’il veut s’imposer un jour…