Sony mise sur la convergence pour ses smartphones et tablettes

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L’ère des smartphones touche à sa fin selon Sony. Maintenant que le japonais a pris le contrôle de Sony Ericsson, il va miser sur la convergence des contenus et des appareils connectés.

Convergence des contenus et du matériel

Il est vrai que, producteur de musique (Sony BMG Music), de films (Columbia Pictures/Sony Pictures Entertainment), et éditeur de jeux (Sony Computer Entertainment/PlayStation), le groupe nippon a de la ressource pour fournir des contenus.

Et surtout pour les mettre à disposition sur ses solutions matérielles connectables (PC, smartphones, tablettes, téléviseurs, consoles de jeux, y compris portable avec la Vita qui succède aux PSP).

Philippe Citroën précise néanmoins vouloir maintenir une logique de partenariat (notamment auprès des diffuseurs audiovisuels comme M6 et Canal Plus). « L’ouverture est une force de notre différenciation. »

La convergence des contenus entre donc au cœur de la stratégie de Sony/Sony Ericsson.

Une stratégie également partagée par les opérateurs, bien placés pour la proposer à leurs abonnés depuis leurs boxes et smartphones. « La bataille du foyer connecté et du smartphone comme son extension mobile va s’accélérer« , affirme David Mignot.

Bouygues Telecom, notamment, devrait lancer en fin d’année un service de partage de contenus avec le téléviseur depuis la tablette.

Il est vrai qu’avec 80 % du trafic Internet qui devrait se faire depuis les smartphones en 2015 et 50 milliards d’objets connectés en 2020, les opérateurs sont au centre de cette nouvelle ère de consommation nomade des contenus.

Et le marché serait, en 2012, prêt pour la convergence.

Si la convergence entre au cœur de la stratégie de Sony, le futur défunt Sony Ericsson n’en poursuivra pas moins sa conception et production de smartphones Xperia, aujourd’hui riche de 8 modèles, et de nouvelles tablettes. Exclusivement sous Android.

« Nous sommes fiers d’avoir choisi Android à une époque où l’OS était loin des 50 % du marché, » souligne David Mignot.

« Mais nous ne sommes pas lié à vie à Android. Nous discutons avec Microsoft et s’il est cohérent de lancer des terminaux Windows Phone, nous le ferons. »

Sony Ericsson reste ambitieux en France où il compte « accélérer sa croissance en 2012 » pour atteindre la place de numéro 3 (il est 4ème aujourd’hui) avec 15 % de part de marché (10 % en 2011) en volume.

Non, le smartphone n’est décidément pas mort.

 

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