SSII : Ares se retrouve dans une situation difficile

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Une procédure de liquidation judiciaire de la société ARES (filiale du groupe éponyme) est ouverte, assortie d’une période d’activité de trois mois. La SSII doit trouver un repreneur.

Le 29 novembre, le tribunal de commerce d’Evry a prononcé l’ouverture d’une procédure de liquidation judiciaire de la société ARES, filiale du groupe éponyme. Néanmoins, elle est assortie d’une poursuite d’activité de trois mois.

La direction de la SSII assure que l’activité de sa filiale en difficulté continuera jusqu’à fin février 2011 « afin de trouver un repreneur qui assurera la continuité de ses engagements auprès de ses clients et la sauvegarde du plus grand nombre de ses emplois ».

La filiale ARES, qui emploie 457 salariés, était en plan de continuation depuis le 30 mars 2009.

Au regard du nombre de collaborateurs dans cette branche (457 employés), elle représente l’essentiel de l’activité.

Selon Channel Insider, c’est la deuxième fois depuis juillet 2008 qu’Ares se retrouve dans cette situation difficile.

La maison-mère est cotée sur le Compartiment C du marché NYSE-Euronext à Paris depuis mars 1999.

Créé en 1986, ARES IT Services fournit diverses prestations informatiques : conseil informatique, intégration de systèmes, infogérance et solutions applicatives.

Fin novembre, ARES a cédé au groupe Prodware (éditeur, intégrateur et hébergeur de solutions informatiques pour les entreprises) ses activités d’intégration de solutions pour le design et l’innovation en architecture, production industrielle, construction immobilière et aménagement du territoire.

Deux mois plus tôt, Groupe ARES avait bouclé la cession de ses activités d’intégration Arcole à la société Lefebvre Software.

Au cours du troisième trimestre 2010 (période juillet –septembre), le groupe ARES affiche un chiffre d’affaires consolidé de 12 millions d’euros (12,2 millions d’euros l’an passé à la même période).

Les perspectives communiquées restent sombres : le SSII devrait terminer son exercice 2010 avec une perte nette de 11 millions d’euros et une perte d’exploitation de 9 millions d’euros.

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