Stockage SSD : une nouvelle offensive Seagate sous la bannière Pulsar

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Seagate inaugure une gamme de disques durs SSD destinés aux entreprises. A base de mémoire flash NAND, les produits Pulsar 2 et Pulsar XT.2 implémentent les technologies SATA3 et SAS.

Le marché des SSD destinés aux professionnels s’enrichit d’une nouvelle gamme de produits Seagate, disponibles d’ici une quinzaine de jours.

Il faudra débourser plusieurs milliers de dollars pour une configuration SATA3 ou SAS à quelques centaines de Gigaoctets.

Acteur discret sur le marché du stockage en mode SSD (solid-state drive), Seagate ne déroge pas à sa politique de segmentation des marchés.

Ses derniers modules dénommés Pulsar 2 et Pulsar XT.2 s’adressent résolument aux entreprises.

Ambassadeur de cette série de disques à base de mémoire flash NAND, le Pulsar XT.2 se présente sous la forme d’un SAS à 6 Gbit/s disponible en quatre capacités, de 100 à 400 Go.

Il est garanti 5 ans, à raison de 35 cycles d’écriture quotidiens, soit l’équivalent de 25 Pétaoctets (environ 26,2 millions de Gigaoctets) de données.

L’implémentation de la technologie SLC (single-level cell), censée optimiser la fiabilité et l’endurance du SSD, confère à l’ensemble des débits de l’ordre des 360 Mégaoctets à la seconde en lecture (300 Mo/s en écriture).

Sur ce dernier point, les SSD ont accompli des progrès considérables.

Dans sa version 400 Go, le Pulsar XT.2 mesure 15 millimètres d’épaisseur.

Les deux autres modèles de capacité inférieure affichent un moindre embonpoint de 7 millimètres.

Quant au Pulsar 2, de 100 à 800 Go, il implémente la norme SATA3 (en MLC) sans pour autant renier le format SAS (Serial-Attached SCSI).

Les clients auront donc le choix entre la versatilité du bus Serial-ATA et le renouveau du SCSI.

Concernant sa durée de vie, elle est estimée à 3 ans ou 15 pétaoctets de données transférées. Au-delà, la garantie ne prend plus en charge d’éventuels dysfonctionnements ou corruptions.

Sur un segment encore dominé par les disques durs traditionnels, la forte croissance des SSD n’accouche pas pour autant d’une baisse des tarifs.

Plus de 5000 dollars pour une unité de stockage à 400 Go, voilà qui est sans commune mesure avec des configurations NAS à quelques centaines d’euros pour plusieurs téraoctets.

On est encore bien au-delà du seuil symbolique de l’euro par Gigaoctet.


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