TGV Box : on a testé le service Wi-Fi de la SNCF

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ITespresso.fr a pris le train à grande vitesse pour surfer à haut débit sans fil. Du moins quand le Wi-Fi ne fait pas de caprice.

BOX TGV n’apprécie pas la neige

Sur le trajet du retour, ambiance toujours « Lan-away train ».

On tente à nouveau la connexion Wi-Fi du service Box TGV. C’est déjà mieux. Je prend même l’option à une heure Wi-Fi (4,99 euros) avec règlement du micro-paiement électronique par carte bancaire. Histoire de voir si tout se passe bien.

Je suis surpris de retrouver la plate-forme W-HA derrière (filiale de France Telecom qui exploite un outil de micro-paiement qui va bientôt fêter ses dix ans).

La phase de paiement est impeccable et un accusé de réception de la facture est tombé dans ma boîte mail.

On tente d’abord d’accéder à des contenus statiques (des sites médias comme Libération.fr). Pas de souci apparemment.

Petit test du débit Internet : 4,68 Mbit/s en descendant, 397 Kbit/s en montant …Cela reste dans la fourchette de ce qui avait été annoncé (au-delà pour le download, en dessous pour l’upload).

Pour monter d’un cran dans la sauce Web 2.0, je balance un tweet pour crâner : « Mon premier tweet à 230 km/h en wifi dans un TGV (Nancy-Paris) :je suis emu ».

Au passage, je maintiens 230 et non 320 km/h, car, en raison de la neige, la vitesse du TGV a été ralentie.

Plus ambitieux, je tente une session vidéo streaming sur Dailymotion.

Au hasard, je prend une vidéo avec des animaux de zoo (toute ressemblance avec un wagon presse existant ou ayant existé serait fortuite). Le résultat n’est guère étonnant : le visionnage est saccadé. Mais le son reste correct.

Et en plus, les animateurs nous conseillent de ne pas trop traîner sur Dailymotion « pour en laisser aux autres journalistes connectés ».

Nul doute que la SNCF a pris davantage de soins avec la sélection de contenus du portail Box TGV (« 100 propositions multimédia ») embarqués sur des serveurs à bord.

Bonne nouvelle : Béatrice Chavarel, Directrice du programme Internet à bord des trains SNCF, assure que l’opérateur télécoms ne filtre pas (du moins pas encore) les contenus ou les applications.

Donc, dans la théorie, on peut discuter par Windows Live Messenger, Facebook,  Skype et tweeter à donf’ (mais cela demande des tests approfondis que je n’aurais pas le temps d’effectuer).

En revanche, « pour des raisons de sécurité, les jeux en réseau sont interdits », précise Béatrice Chavarel.

Paris approche à grande vitesse et Box TGV nous réserve une dernière surprise. Le réseau Wi-Fi tombe à nouveau en raison d’un élément météorologique qui a même surpris l’encadrement SNCF.

Le signal satellite du dispositif Sol-Bord est brouillé…par les chutes de neige.

Sur la ligne TGV Est, cela risque de jouer parfois des mauvais tours à la Box TGV. Mais il faut persister dans cette voie (rapide). Surtout à ce tarif Wi-Fi plutôt attractif pour tous les passagers…

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