Virtualisation : Citrix intègre une brique de mobilité

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La start-up américaine Virtual, qui a développé une plate-forme cloud permettant la virtualisation au sein d’environnements iOS et Android, passe dans le giron de Citrix.

Citrix ajoute une brique dans sa stratégie mobilité avec l’acquisition de Virtual.

Cette start-up américaine a développé une plate-forme cloud permettant la virtualisation au sein d’environnements iOS et Android. Une solution destinée notamment aux développeurs, qui peuvent créer des environnements de test et de débogage sans avoir à se procurer des terminaux « physiques ».

Associant des technologies de virtualisation et d’émulation, l’offre de Virtual s’appuie sur le cloud pour permettre un accès simplifié aux postes de travail, aux applications et aux données depuis « n’importe quel appareil et n’importe quel réseau », selon Chris Wade. Ce hacker, qui fut l’un des premiers contributeurs au « jailbreak » de l’iPhone, n’est autre que le fondateur de Virtual. Pour mener à bien cette entreprise, il s’est attaché les services d’autres spécialistes du développement logiciel comme Nicholas Allegra, connu sous le pseudo @comex et créateur de l’outil JailbreakMe, utilisé pour déverrouiller des millions de téléphones en 2011.

Chris Wade a construit Virtual à partir d’un émulateur iOS open source qu’il avait lancé en 2011 sous le nom d’iEmu. Financé avec succès sur la plate-forme de crowdfunding Kickstarter, le projet avait été interrompu pour éviter d’éventuels conflits avec Apple. Virtual s’inscrit dans la continuité de ce premier jet, mais avec l’objectif de « passer de l’émulation à la virtualisation », pour fournir à l’utilisateur de meilleures performances et davantage de sécurité, grâce à une représentation plus fidèle des devices à bas niveau.

Testé auprès de HP sur ses serveurs ARM Moonshot, Virtual permet notamment d’enregistrer les états de machines virtuelles à un instant T, puis de les partager. Capable de faire tourner iOS sur OS X à l’image des applications Android sur Chrome OS chez Google, le produit peut constituer un substitut à des services de location de terminaux « physiques » tel qu’Appurify, récemment racheté par… Google. A noter qu’il n’était pas encore commercialisé : la bêta privée, ouverte en début d’année, avait enregistré, au dernier pointage, plus de 10 000 inscriptions.

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Crédit photo : My Life Graphic – Shutterstock.com

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