Amazon a-t-il été victime d’une attaque DDoS ?

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Des déclinaisons européennes d’Amazon ont été temporairement indisponibles dimanche. Cette panne intervient alors le groupe Anonymous (pro-WikiLeaks) menaçait de lancer de nouvelles attaques mais Amazon dément.

Amazon aurait-il été pendant une courte durée la victime collatérale des multiples problèmes rencontrés par WikiLeaks ces dernières semaines ?

Hier, dimanche 12 décembre au soir, plusieurs déclinaisons du site Amazon, à savoir les sites français, allemand, espagnol et britannique, ont été indisponibles pendant au moins une demi-heure.

Une bien mauvaise nouvelles à l’heure où les internautes plébiscitent ces sites à l’occasion de Noël.

Cette soudaine rupture de services sur plusieurs sites d’Amazon a vite fait penser à une attaque de type DDoS, un déni de service distribué (Distributed Denial of Service).

Mais Amazon a réfuté cette hypothèse. « La brève interruption de nos sites de vente européens aujourd’hui était la conséquence d’une défaillance matérielle dans notre réseau de données européen, pas d’un DDS », a assuré un porte-parole du e-commerçant.

Malgré cette mise au point officielle, cette interruption de service de certains sites européens d’Amazon fait penser aux actions de piratages informatiques menées par le groupe de hackers Anonymous.

Ce mouvement a notamment revendiqué les attaques menées à l’encontre des sites américains Visa et Mastercard la semaine dernière.

Cette attaque de type déni de service avait servi de représailles après que ces organismes de cartes de crédit, à l’image de PayPal, ont décidé de suspendre les paiements et les dons effectués par ces clients à WikiLeaks.

En outre, après la récente expulsion de WikiLeaks des serveurs du service EC2 d’Amazon, le groupe Anonymous avait incité les internautes à multiplier les attaques de type DDoS en direction de ce site afin de venger WikiLeaks.

Toutefois, samedi dernier, Anonymous a annoncé qu’il ne procèderait plus à des piratages informatiques.  Le groupe a décidé de modifier son angle d’approche, en diffusant sur la Toile des documents confidentiels récupérés par WikiLeaks.

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