Applications mobiles : un nouveau marché juteux ?

Apps mobilesCloudMobilité

Avec à sa tête l’AppStore d’Apple, le marché des applications mobiles devrait enregistrer un CA de plus de 6,7 milliards de dollars cette année. Mais les développeurs y trouveront-ils leur compte ?

D’après le site 148Apps.biz, un site Web consacré aux informations concernant l’iPhone et son iOS en direction des développeurs, l’AppStore vient de franchir la barre des 250 000 applications, gratuites et payantes, disponibles pour l’iPhone, l’iPad et l’iPod Touch.

Si la plate-forme de téléchargement d’applications mobiles d’Apple, inaugurée il y a un peu plus de deux ans, occupe toujours la première place en matière d’applications disponibles pour les mobinautes, l’Android Market, associé à l’OS Google Android, recense quelques 66 750 applications, selon les estimations publiées par Les Echos.

Arrivent ensuite des boutiques comme le BlackBerry App World (RIM) avec plus de 9 000 applications, l’Ovi Store de Nokia (plus de 6 800 applications) et le Palm App Catalog (3 200 applications), désormais propriété de HP.

Un chiffre d’affaires et des téléchargements en plein essor

Ces nouveaux kiosques en ligne représentent une aubaine pour les constructeurs de smartphones mais aussi pour les développeurs en termes de génération de nouvelles sources de revenus.

Selon une étude publiée par le cabinet Gartner en janvier dernier, le marché des applications mobiles devrait générer cette année un chiffre d’affaires de l’ordre de 6,77 milliards de dollars, pour environ 4,5 milliards de téléchargements.

Ce chiffre d’affaires s’élevait en 2009 à 4,2 milliards de dollars, pour 2,5 milliards de téléchargements. Et les précisions sont optimistes : en 2013, le chiffre d’affaires du marché des applications mobiles devrait atteindre les 29,5 milliards de dollars, pour 21,6 milliards de téléchargements.

Dégager de nouveaux modèles économiques

Concernant les applications payantes, la quasi-totalité des plates-formes, dont l’AppStore, s’octroie 30% du prix du téléchargement, les 70% restants revenant aux développeurs.

(lire la suite de l’article en page 2)

Lire aussi :