Avast a 25 ans : entre rétrospective et perspectives dans la sécurité IT

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Entre cloud, mobilité et protection de la vie privée, Avast poursuit son développement et effectue une mise à jour de ses solutions antivirus. Quelle position et quelle approche dans le secteur de la sécurité IT ? Tour d’horizon en images.

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La protection semble plus efficace à même le poste de travail. Un cercle vertueux se crée en l’occurrence entre – côté client – les solutions logicielles et – côté serveur – les technologies d’apprentissage automatique d’Avast.

En guise de passerelle, on retrouve la plate-forme cloud Community IQ.

Le principe est le suivant : à moins que l’utilisateur s’y oppose en décochant une case, chacun de ses appareils équipés d’Avast communique en temps réel avec une base de réputation centralisée, destinée à améliorer la détection de malware. C’est la notion de ‘crowdsourcing’.

L’interaction est bidirectionnelle : en retour, jusqu’à 250 mises à jour sont envoyées quotidiennement à chaque agent Avast, à raison de 10 à 15 signatures de virus par correctif, soit environ 1 kilo-octet de données (négligeable en termes de bande passante).

Autre composante à dépendre directement du cloud : le pare-feu. Celui-ci supporte désormais l’IPv6 et Windows 8.1, grâce à de nouveaux pilotes.

Cette consolidation se traduit aussi par de nouveaux scénarios de blocage plus stricts. Le mode ‘durci’ est recommandé pour les utilisateurs novices : ne sont utilisables que les applications et fichiers explicitement autorisés ou validés dans la base de réputation d’Avast.

Successeur de la fonctionnalité ‘AutoSandbox’, le mode ‘DeepScreen’ se veut moins restrictif.

Avast ! 2014 l’exploite pour accélérer ses prises de décision sur des éléments inconnus ou suspects, en les testant de façon approfondie dans une VM, avec notamment un procédé de découpage par traduction binaire dynamique.

Enrichi de ces nouvelles fonctionnalités, la solution se divise désormais en trois ‘boucliers’ : l’un pour le Web (anciennes rubriques Network et Script), un deuxième pour les fichiers (ex-IM et P2P) et un troisième pour les e-mails.

Commun aux principaux éditeurs d’antivirus, le recours au cloud permet d’alléger la consommation de mémoire vive (512 Mo requis sur Windows 7) et de réduire l’espace disque consommé : la version gratuite d’Avast ! 2014 pèse environ 70 Mo, contre 120 Mo pour la mouture 2013.

L’activation des licences s’effectue dorénavant par un système de codes à renseigner dans une interface de commande centralisée, rubrique ‘Mes appareils’.

Certaines options se créent, mais peu se perdent. L’analyse avant le démarrage du système, la sauvegarde d’une installation d’Avast sur CD/DVD ou périphérique USB (‘Rescue Disk’) et le bureau à distance (‘AccessAnywhere’) restent ainsi d’actualité.

Même constat pour le contrôle des pièces jointes dans Outlook, la mise à jour automatique des applications (‘Software Updater’) ou encore le mode silencieux : aucune notification n’apparaît si un programme est en cours d’exécution en plein écran.

Quatre formules composent l’offre Avast! 2014 :

  • Une base gratuite qui inclut la protection antivirus, anti-spyware, anti-rootkit, antiphishing avec correction des adresses URL et Do Not Track
  • Une version Pro (39,99 euros TTC pour un an de protection sur 3 machines) qui inclut Safe Zone
  • Une formule Premier (69,99 euros) qui comprend également Software Updater, AccessAnywhere et un broyeur de fichiers « de même qualité que celui de la CIA« , selon Avast.

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Crédit illustration : Ruth Black – Shutterstock.com
Crédit logo : Avast

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