BlackBerry cherche les clés de la cryptographie post-quantique

Sécurité
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BlackBerry s’associe à une entreprise canadienne pour proposer un outil de signature de code dit à l’épreuve des ordinateurs quantiques.

Il y a du nouveau au rayon sécurité chez Certicom.

La filiale de BlackBerry compte lancer, en novembre, un service qui permettra de signer du code avec un mécanisme cryptographique à l’épreuve des calculateurs quantiques.

L’offre est fondée sur les technologies d’ISARA. Cette entreprise canadienne a optimisé cinq classes d’algorithmes candidats à standardisation et y a associé des outils de développement.

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BlackBerry évoque un enjeu de protection des systèmes informatiques qui devront encore être opérationnels dans 10 à 15 ans.

Il est probable qu’à cet horizon, les ordinateurs quantiques aient suffisamment de puissance de calcul pour casser les constructions cryptographiques actuelles. D’autant plus que des algorithmes sont capables de résoudre les problèmes sur lesquelles ces constructions sont basées.

Parmi eux, l’algorithme de Shor permet de résoudre aussi bien le problème du logarithme discret  que la factorisation des entiers. Le premier est une brique fondamentale de l’échange de clé Diffie-Hellman. Le second est à la base de la signature RSA, sur laquelle repose notamment le protocole HTTPS.

En 2017, le NIST (National Institute of Standards and Technology, organe américain de normalisation) a annoncé une compétition destinée à standardiser des algorithmes cryptographiques post-quantiques.

Multivariée ou à base de codes, plusieurs approches de cryptographie sont explorées. Elles ont en commun le fait qu’un ordinateur quantique ne peut pas les résoudre plus efficacement qu’un ordinateur classique.

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