La blockchain « parallélisée » de Chainspace séduit Facebook

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Facebook s’est offert Chainspace, start-up à l’origine d’une blockchain reposant sur une architecture « parallélisée ».

Une ligne de plus dans la liste des acquisitions réalisées par Facebook.

Le groupe américain a mis la main sur une start-up fondée en 2017 par des chercheurs de l’University College de Londres.

Cette start-up, nommée Chainspace, est à l’origine d’une blockchain portée par un mécanisme de sharding  : l’exécution des transactions est parallélisée sur plusieurs groupes de nœuds.

La sécurité est assurée par un protocole de tolérance aux fautes byzantines : les participants désignent des nœuds qui ont la responsabilité d’ajouter des blocs au registre. Un bloc est validé lorsqu’au moins deux tiers des nœuds l’ont validé.

Chainspace revendique une capacité de montée en charge « jusqu’à 500 transactions par seconde ».

Plusieurs de ses fondateurs vont rejoindre le bureau londonien de Facebook. Ils exerceront pour de l’entité blockchain apparue l’an dernier dans l’organigramme du groupe, au sein de la division « New platforms + infrastructure ».

Les résultats trimestriels, annoncés la semaine passée, ont été, pour Mark Zuckerberg, l’occasion de réaffirmer l’intérêt porté à la décentralisation.

Le patron de Facebook a mentionné, dans ce cadre, le chiffrement de bout en bout ; pas la blockchain. Il en a toutefois déjà évoqué le potentiel, y compris sous l’angle des crypto-monnaies. Sur ce point, on prête au réseau social l’ambition d’expérimenter des services de paiement dans ses outils de messagerie instantanée – plus particulièrement WhatsApp.

Photo d’illustration © clasesdeperiodismo via VisualHunt.com / CC BY-NC-SA


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