Dossier Médical Personnel : les patients restent dans la salle d’attente

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C’est l’inauguration officielle du DMP. Le volet impliquant les professionnels de la santé démarre maintenant. Tandis que les patients entreront dans la boucle à partir d’avril.

2011, année du vrai lancement du Dossier Médical Personnel (DMP) ?

L’ASIP Santé, agence nationale du ministère en charge de la santé, se montre résolue à prouver la pertinence du projet « e-santé » refondu (volet patients, volet professionnels) et à cimenter ses fondations.

Avec la bénédiction de Xavier Betrand, ministre de la Santé et de la Solidarité, Elle vient d’officialiser « l’ouverture du service DMP » présenté comme un « outil de coordination des soins au service de la santé ». Le déploiement de ce service sur le territoire national sera progressif.

Rappelons son concept : le DMP, service public et gratuit, joue sur la dématérialisation des informations médicales relatives à un patient.

C’est un accès à un portail fédérateur permettant de retrouver le parcours de santé de tout patient (prescriptions, synthèses médicales, résultats d’analyses…).

L’ASIP Santé compte d’abord impliquer les professionnels de la santé. Plusieurs établissements et professionnels de santé testent le service dans des régions comme l’Alsace, l’Aquitaine, Franche-Comté, Picardie et Rhône-Alpes.

Des éditeurs pourront mettre sur le marché des logiciels « DMP compatibles » pour faciliter l’échange et le partage de données de santé.

Au début du deuxième trimestre 2011, le DMP « volet patient » sera enclenché avec un accès direct au « super-intranet médical » mais là aussi l’ouverture sera progressive et il n’ya pas d’obligation instaurée.

Un site Internet dédié et un centre d’appel (un numéro pour les patients et un deuxième pour les professionnels) ont été mis en place en guise d’assistance au démarrage.

« En septembre 2011, une grande revue fonctionnelle permettra de s’assurer du bon fonctionnement du système, de prendre en compte les remontées des acteurs et d’apporter les adaptations nécessaires », précise l’ASIP Santé dans sa communication.

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