Expérimentation Wi-Fi à la RATP : première phase validée

Mobilité

Après cinq moins d’expérimentation, la RATP ouvre sa plate-forme Wi-Fi aux opérateurs. Deux ont déjà signé pour proposer des services au grand public, deux autres pourraient suivre.

La RATP a mis un terme, lundi 1er septembre 2003, à la première phase d’expérimentation du réseau mutualisé de douze points d’accès Wi-Fi qui traverse Paris dans un axe Nord-Sud le long de la ligne de bus n°38. Démarrée en avril (voir édition du 21 mars 2003), cette expérimentation a permis aux particuliers comme aux professionnels de naviguer sur Internet gratuitement à partir d’un ordinateur portable (75 % des accès) ou d’un assistant personnel (voir édition du 21 juillet 2003). Un peu moins de 1 900 personnes se sont inscrites et une grande majorité des 500 utilisateurs qui ont daigné répondre au questionnaire se sont déclarés assez satisfaits du service, essentiellement utilisé pour consulter le courrier électronique et surfer sur le Web. Les téléchargements bruts ont, finalement, été moins importants que le laissaient entendre les premiers résultats.

Un bilan assez positif aux yeux de Telcité, la filiale réseau de la RATP, qui a séduit deux opérateurs : Wifix et Wifi Spot. Ils devraient développer des services commerciaux en direction du grand public et étendre ainsi leur base de hotspots, les points d’accès Wi-Fi. Deux autres opérateurs, Bouygues Telecom et Tele2, étudient l’offre technique de Naxos/Telcité afin de proposer des offres forfaitaires combinées de type téléphone mobile/Wi-Fi ou ADSL/Wi-Fi. Club-Internet et TLCMobile, initialement intéressés par le projet, ont finalement décliné l’offre. Tele2 poursuit son expérimentation en direction des opérateurs jusqu’en septembre 2004. Au-delà des aspects techniques à valider (le passage au 802.11g, la capacité à conserver le signal d’un point d’accès à un autre pour un utilisateur mobile, etc.), « il s’agit avant tout de vérifier le potentiel commercial du service », précise Pierre Marteau, directeur général de Telcité. L’extension du réseau sans-fil à tout Paris (400 stations de métro) attendra donc encore un peu.