Facebook en panne : des dommages collatéraux sur le Web

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Le hashtag #FacebookDown est omniprésent ce matin sur Twitter après la panne mondiale rencontrée pendant plus d’une demi-heure par plusieurs services Web.

Le Web n’était pas dans son assiette ce mardi matin.

Il était environ 7 h 10 à Paris quand les ennuis ont débuté. De nombreux internautes ne pouvaient plus accéder à Facebook, Instagram, Tinder ou encore AOL Messenger. Un phénomène d’ampleur mondiale à en juger l’agitation sur les réseaux sociaux encore opérationnels. Sur Twitter, #FacebookDown s’est rapidement imposé comme le hashtag le plus partagé et le plus commenté.

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Selon les statistiques recueillies par l’entreprise néerlandaise Serinus42 via son service DownDetector.com (analyse de disponibilité des principales plates-formes en ligne), les symptômes étaient variables selon les régions géographiques.

Illustration avec le cas Facebook : 47 % des utilisateurs n’ont pu accéder ni au site, ni à l’application mobile ; 42 % ont rencontré un problème d’identification ; 10 % ont franchi cette étape, mais ne sont pas parvenus à publier de contenu.

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L’interface Web est parfois restée disponible alors que l’application mobile ne répondait plus. C’est ce qui s’est passé avec le service de rencontres Tinder, la messagerie instantanée d’AOL… et plus généralement un certain nombre de plates-formes s’appuyant pour partie sur Facebook pour l’authentification des utilisateurs.

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La société Internet de Mark Zuckerberg n’a pas immédiatement réagi à ces suspicions*. Instagram a pour sa part reconnu des dysfonctionnements et présenté ses « excuses pour les désagréments occasionnés ».

Comme à l’accoutumée, les twittos ont fait preuve d’humour pour aborder le sujet. Certains community managers en ont profité pour prêcher leur chapelle.

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Le collectif de pirates Lizard Squad s’est distingué en postant un message ambigu laissant suggérer de son éventuelle implication dans l’affaire. Mais pour les spécialistes, la cause est ailleurs : il pourrait s’agir d’attaques par déni de service (DDoS) lancées contre les serveurs de Facebook et d’Instagram. IPViking a effectivement détecté une charge anormalement importante de trafic à l’horaire concerné.

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Environ deux heures après la fin de l’incident, un porte-parole de Facebook a confirmé que ces interruptions de service n’étaient pas liées à une attaque, mais à « un changement de configuration qui a mal tourné ». L’accès au service est désormais intégralement rétabli.

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Crédit photo : AlphaSpirit – Shutterstock.com

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