Free Mobile : le front de la portabilité se débloque un peu

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La capacité quotidienne de demandes de portabilité des numéros mobiles à traiter par le GIE concerné sera doublée. Le principe est adopté mais Free Mobile demande du concret.

La pression est mise sur le GIE Portabilité à cause de Free Mobile.

Le guichet unique multi-opérateurs permettant de transférer son numéro mobile est saturé en raison de la forte demande de transfert de clients vers le nouvel entrant dans la téléphonie mobile.

Son démarrage fracassant avait entraîné un effet de goulot d’étranglement au niveau du dispositif de portabilité.

Free Mobile évoque « plusieurs centaines de milliers d’abonnements » requis depuis le lancement commercial (10 janvier).

Le GIE Portabilité doit dorénavant être en mesure de satisfaire 80 000 demandes de portabilité par jour, contre 40 000 maximum en l’état actuel.

C’est une solution temporaire en attendant de renforcer le socle technologique pour tenir le choc.

C’est un sujet qui crispe au sein du groupe Iliad-Free, qui souhaiterait répondre au plus vite à la demande de ses nouveaux clients mobiles.

« Il faut la concrétisation -aujourd’hui- par les opérateurs de la demande de respect de la loi faite par le Ministre [Eric Besson, en charge de l’Economie numérique nldr], des centaines de milliers de Français sont bloqués », explique Free de son côté.

Une polémique qui s’était transformée ce week-end en tweet clash entre Xavier Niel, patron d’Iliad-Free, et le ministre concerné.

De son côté, l’ARCEP se montre satisfait de l’adoption par le GIE Portabilité du « principe d’une augmentation progressive de la capacité de la plateforme à 80 000 portages par jour ».

Elle demande aux opérateurs membres du conseil d’administration du GIE « d’accroître dans les mêmes proportions les capacités de leurs systèmes d’information respectifs ».

Le régulateur des télécoms rappelle le nécessaire « respect du principe de non-discrimination et énoncer des règles claires et transparentes de traitement des demandes de portabilité mobile ».

Par courrier, l’ARCEP demande à Nicolas Houery, Directeur du GIE Portabilité, de lui indiquer, au plus tard au 3 février prochain, les règles qui seront mises en place pour rendre le dispositif plus flexible.

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