« Haut débit pour tous » : le gouvernement a labellisé quatre offres satellite

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Le gouvernement a labellisé quatre offres satellite émanant d’opérateurs afin de permettre à des zones rurales sous-équipées de bénéficier d’un accès Internet haut débit fiable.

« Le haut débit pour tous, même dans les zones », tel est le credo de Nathalie Kosciusko-Morizet, la secrétaire d’Etat en charge de l’Economie numérique, et de Michel Mercier, le ministre de l’espace rural et de l’aménagement du territoire.

Les deux membres du gouvernement ont ainsi annoncé que quatre offres satellite ont reçu le label « Haut débit pour tous », neuf mois après son lancement.

Les quatre offres retenues émanent de NordNet (filiale de France Telecom/Orannge) et Vivéole d’un côté, dont les abonnements sélectionnés s’appuient sur les technologies satellitaires d’Astra, et de SHD (filiale de SFR) et de Connexion Verte, qui font appel à l’opérateur de gros Eutelsat.

Afin de pourvoir en connexions haut débit les territoires français les moins denses et sous-équipés, le Plan France Numérique 2012 prévoit que chaque Français, où qu’il se trouve, puisse bénéficier, avant la fin de cette année, d’un accès à l’Internet haut débit, pour un abonnement de mois de 35 euros par mois, équipement d’accès compris.

Pour rendre cette mesure effective a été créé le label « Haut débit pour tous », assorti à un cahier des charges auquel les opérateurs intéressés doivent répondre.

Celui-ci stipule que l’abonnement demandé doit coûter moins de 35 euros par mois, que l’offre doit permettre des débits descendants de plus de 2 Mbit/seconde et ne pas dépasser la barre des 100 euros en termes de frais d’accès au service.

Les technologies satellitaires ont donc été privilégiées par le gouvernement, en lieu et place de l’ADSL et du câble. Entre un et deux millions de foyers en France sont encore mal desservis par ce type de réseau haut débit et sont alors susceptibles d’être intéressées par les offres satellitaires labellisées par le gouvernement…

Toutefois, le recours au satellite pour établir des liaisons Internet haut débit comporte un inconvénient majeur : un délai de réponse bien plus lent (environ 600 millisecondes) qu’avec l’ADSL.

Le gouvernement se concentre aussi sur le développement du très haut débit sur le territoire français. A cet effet a été lancé début août le programme « très haut débit » pour pousser le déploiement de la fibre optique dans les zones les moins denses.

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