IFA 2012 : Dell attend de pied ferme Windows 8

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Dell XPS 12 ordinateur portable hybride

Dell lève le voile sur une offre remodelée en l’imminence de Windows 8. Mais le constructeur risque tout de même à rapprocher PC et tablettes sous l’égide des technologies tactiles (galerie photos).

Dans les allée de l’IFA 2012, Dell unifie ses forces en présence pour accoucher d’une offre cohérente, dans une logique de conquête d’un vaste public, du consommateur lambda aux PME.

Ses trois alliés dans cette démarche relèvent tous de la trempe XPS. Il s’agit d’une tablette convertible, d’un ultrabook hybride et d’un PC tout-en-un tactile.

Envoyé au charbon pour répondre aux nouveaux besoins en termes mobilité tout en tirant parti des usages qu’implique l’arrivée imminente de Windows 8, le dénommé XPS Duo 12 matérialise la convergence qui se trame au catalogue de Dell.

Cet ordinateur portable convertible dispose en effet d’un écran tactile de 12 pouces intégré dans un arceau de carbone autour duquel il peut pivoter à 180 degrés pour être rabattu sur le clavier rétroéclairé.

L’ensemble adopte alors l’allure d’une (lourde) tablette au rendu Full HD. 1920 x 1080 sur une telle surface, c’est remarquable, notamment quand de nombreux constructeurs se cantonnent au 1366 lignes de 768 points.

En outre, à l’Atom qu’embarquaient jusqu’alors les convertibles Dell Inspiron, succèdent des processeurs Intel Core i7 double coeur sous architecture Ivy Bridge.

Question de finesse, une interface de type DisplayPort 1.1 est préférée au HDMI, qui eût néanmoins constitué une solution plus universelle.

Sur le principe de la segmentation qu’a instaurée Microsoft avec sa gamme Surface, Dell accorde du crédit aux plates-formes ARM et lève le voile sur une autre tablette : la XPS 10, construite autour d’un écran de 10,1 pouces et d’un processeur Qualcomm Snapdragon S4.

Windows RT (version de Windows 8 dédiée aux CPU ARM) prend les commandes d’un système moins puissant que son homologue, mais plus flexible, avec en l’occurrence un clavier amovible qui confirme le produit dans son rôle premier d’ardoise numérique.

Dans cette lignée, l’accent est mis sur la mobilité et l’autonomie estimée à une vingtaine d’heures grâce à l’accumulateur auxiliaire situé dans le module clavier.

Le concept n’est pas sans rappeler les Transformer d’Asus, mais aussi le Yoga de Lenovo et le S20 que MSI a présenté au dernier Computex de Taïwan.

Autre champ d’action pour Dell, les ordinateurs tout-en-un. A cet égard, c’est un XPS One 27 revigoré, enrichi d’un écran tactile (2560 x 1440 points, en Wide Quad High Definition) et de Windows 8, qui fait son retour.

Au gré de la déferlante Intel Ivy Bridge, sa gravure à 22 nm et ses transistors Tri-Gate, les processeurs Core i5 et i7 en double et quadricoeurs font foi.

Les GPU HD Graphics 4000 intégrés, avec leur 650 MHz au compteur, en constituent une pièce maîtresse qui permet, pour la majorité des applications, de se dispenser de la carte Nvidia GeForce GT 640M à 2 Go de GDDR5 proposée en option.

Dell porte en outre la capacité maximale du disque dur à 2 To et lui associe un SSD mSATA de 32 Go qui joue le rôle d’un cache en configuration hybride.

La connectique inclut 4 ports USB 3.0 et 2 USB 2.0, une sortie HDMI, une interface VGA et le sempiternel Ethernet 1GbE.

A noter les efforts consentis au chapitre de l’audio, avec un système 7.1 qui inclut de l’optique en SPDIF… doublé d’un lecteur Blu-Ray en option.

Originalité de la maison, un port miniPCI-Express est réservé à une carte combo Wi-Fi 802.11n et Bluetooth 4.0. Le tout fait son poids et avoisine les 16 kilos pour 7 cm d’épaisseur.

Fort d’une échelle tarifaire débutant à 1349 euros TTC, ce monobloc s’en va marcher sur les plates-bandes de l’iMac. Il s’opposera tout autant à l’Omni 27qd de HP (1085 euros) qu’au Dynabook Regza de Toshiba (l’équivalent d’environ 2000 euros, pour l’heure au Japon).

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