Les leaders du stockage veulent concilier disques durs et mémoire flash

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En communiant sous la bannière de la Storage Products Association, Seagate, Toshiba et Western Digital s’engagent dans une démarche de réhabilitation du disque dur face à la mémoire flash.

A l’heure où la mémoire flash, portée par l’essor de l’informatique nomade et la baisse du coût au gigaoctet, connaît un début d’année 2013 florissant, Seagate, Toshiba et Western Digital s’associent pour réhabiliter la pertinence du stockage magnétique.

A l’occasion du Flash Memory Summit, tenu du 13 au 15 août à Santa Clara (Californie), les trois multinationales se sont réunies sous la bannière de l’alliance Storage Products Association (SPA).

Quand bien même elles abordent ouvertement la question de la transition vers les SSD, multipliant les investissements stratégiques et les opérations de croissance en ce sens, elles accordent du crédit aux disques durs, encore entrevus comme un moteur de croissance.

Leurs positions se traduisent à travers le discours de la SPA, qui préconise une coexistence des deux supports pour répondre plus efficacement aux nouvelles problématiques auxquelles les entreprises sont confrontées dans la gestion de l’information.

D’un côté, la flash NAND, adoptée dans le cadre de configurations hybrides – où elle joue le rôle de cache – et qui s’impose aussi dans le data center, avec comme principaux arguments la consommation énergétique, l’empreinte réduite et les performances, notamment en termes de temps d’accès.

De l’autre, les disques durs, livrés à 135,7 millions d’unités au 1er trimestre 2013, restent, selon David Burks, président de la SPA, « les plus adaptés » pour répondre à la hausse de la demande en capacité côté serveur.

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Crédit photo : Vitaly Korovin – Shutterstock.com

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