Les smartphones, bêtes noires des appareils photo

Mobilité

Les capteurs photographiques intégrés aux smartphones éclipsent peu à peu les solutions traditionnelles telles que les compacts et les caméscopes de poche.

Les smartphones s’imposent en maîtres d’une cérémonie photographique qui tourne significativement à leur avantage face aux solutions traditionnelles, notamment les appareils photo compacts et les caméscopes de poche.

L’étude conduite à ce sujet par le cabinet NPD suggère une prise de pouvoir progressive de ces téléphones améliorés, dont l’usage dépasse désormais les simples communications vocales pour toucher au multimédia.

Par leur biais, le grand public a découvert les joies de la photographie abordable, composant sans mal avec des fonctionnalités sommaires qui ont fini contribué à encenser la simplicité du mode automatique aux dépens de cette fastidieuse programmation manuelle.

A l’instar de cette désinformation résiduelle faite de buzz, de la prévalence du streaming audio malgré un moindre confort d’écoute, l’esprit commun privilégie l’instantanéité, quitte à délaisser la qualité en route.

Population représentative du phénomène, les Américains prennent désormais plus d’un quart de leurs clichés avec un smartphone (27% cette année, contre 17% en 2010).

Sur le déclin, les compacts, jusqu’alors en majorité absolue sur le segment de la photographie (52% des ventes en 2010), ne totalisent plus que 44% des ventes.

En parallèle, les caméscopes accusent un recul de 13% en volume, pour 27% en valeur.

« Il convient toutefois de relever que lors d’événements importants, les solutions traditionnelles restent le choix numéro un du consommateur« , tempère Liz Cutting, analyste pour le compte de NPD.

A cet égard, les produits reflex ou bridge destinés aux professionnels et amateurs éclairés progressent de 12% en termes de volumes (11% supplémentaires en valeur). Eux seuls offrent un véritable traitement avancé de la capture (ISO, ouverture, spotmètre, mise au point…)

stats appareil photo mobile

L’élaboration logicielle dont jouissent les smartphones leur confère une polyvalence qui laisse naturellement augurer d’une interaction avec un vaste écosystème d’équipements périphériques externes, via des interfaces de communication.

A ce même titre, les composantes intégrées constituent une valeur ajoutée déterminante. Habilité à la capture d’images fixes comme de séquences vidéo, le capteur photographique relève désormais d’une telle universalité qu’il s’impose comme un incontournable.

Supérieure à la Full HD, sa résolution atteint les 8 millions de pixels sur les terminaux haut de gamme.

L’étude s’est déroulée en ligne, du 11 au 21 novembre. Elle concerne un échantillon d’adultes (+ 18 ans) et d’adolescents (13-17 ans) inscrits aux panels de NPD Online Research.


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