Les suites BPM, la catégorie fleuron des logiciels jusqu’en 2011

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Selon Gartner, le marché mondial des suites BPM devrait croître de 24% par
an jusqu’en 2011.

Le marché mondial des suites Business Process Management (BPM)* devrait dépasser 1 milliard de dollars en 2007 pour atteindre 2,6 milliards en 2011, selon des projections du cabinet d’analyses multi-sectoriels Gartner. Les suites BPM seraient le segment des logiciels qui progresserait le plus avec 24 % de croissance annuelle dans la période 2006- 2011.

Selon Gartner, les raisons de ces bons résultats sont multiples : globalisation des échanges, importance croissante du consommateur, développement global d’Internet. Autant de facteurs qui changent la dynamique du monde des affaires vers plus d’e-business. Du coup, les entreprises affichent un vif intérêt vis-à-vis des suites BPM afin de mieux coordonner leur process d’affaires.

?BPM décroche une triple couronne : économie d’argent, économie de temps, et valeur ajoutée. De plus, ce process intègre à la fois un retour sur investissement rapide et de la valeur à long terme », commente Jannelle Hill, en qualité de research vice-president chez Gartner, cité dans le communiqué. Plusieurs secteurs d’activité peuvent en tirer profit : assurance, banque, santé, transport, voyage, et instances gouvernementales.

Selon Gartner, la demande pour les systèmes de type Business Process Management (BPMS) devrait s’accelérer courant 2007, simultanément aux dépenses des entreprises liées aux architectures orientées services (SOA).

D’un point de vue localisation de marché, l’Amérique du Nord et l’Europe de l’Ouest sont les zones les plus dynamiques en 2006 (concentrant respectivement 50% et 32% du marché). Mais la région Asie/Pacifique va monter en puissance. Gartner attend un pic dans cette zone en 2008 avec une croissance de 35% sur un an.

Compte tenu de ce marché logiciel en or, les grands éditeurs mondiaux devraient s’arracher les spécialistes BPM, estime le cabinet d’études. IBM, SAP et Oracle sont sur les rangs pour étoffer leurs offres middleware (logiciels d’infrastructures) et leurs initiatives SOA. Le récent rachat d’Hyperion par Oracle le prouve.