L’iPad est toujours au firmament des tablettes

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Selon Forrester Research, si la star des tablettes devrait toujours être l’iPad d’Apple ces prochaines années, de petits nouveaux, comme les ardoises d’Amazon et de Barnes & Noble sous Android, pourraient bousculer le marché.

L’avenir s’annonce (sans surprise) florissant pour les tablettes, selon le cabinet Forrester Research.

Selon son étude « US Consumer tablet Forecast Update, 2011 to 2016 », 112,5 millions d’Américains possèderont une tablette tactile d’ici quatre ans, soit un tiers de la population adulte. Les premières prévisions du cabinet Forrester tablaient sur 82,1 millions de consommateurs américains.

Du côté du Vieux Continent, près de 106 millions d’Européens utiliseront une tablette en 2016, contre 12,2 millions en 2011, 39,7 millions en 2012 et 96,3 millions en 2015.

Sur ce marché, l’iPad continue de tenir la dragée haute. Ainsi, 73% des consommateurs sondés indiquent préférer posséder la tablette phare d’Apple, derrière la multitude d’ardoises numériques Android, fabriquées par Samsung, Motorola et autres Acer.

Mais les tablettes sous l’OS Android ont une carte à jouer ces prochaines années : celle du prix.

Si l’iPad reste un des terminaux les plus onéreux, de nouvelles ardoises, comme la Kindle Fire d’Amazon et la Nook Tablet de Barnes & Noble, toutes les deux sous Android, pourraient aider à tirer les prix des tablettes vers le bas, et ainsi devenir une alternative au très cher iPad, dont la troisième mouture devrait être annoncée par Apple ce 7 mars.

Atouts d’Amazon par exemple, en plus du prix attractif de sa tablette : l’ajout de contenus et services additionnels.

« Nos résultats montrent que les raisons principales pour lesquelles les consommateurs n’achètent pas de tablettes  n’ont rien à voir avec le prix ou la technologie. Les répondants déclarent ne pas avoir besoin de cet outil. C’est une question de service – ce que vous pouvez faire avec l’appareil. C’est bien pour cela qu’Apple, Amazon et Barnes & Noble ont réussi aux Etats-Unis, là où les pure players de l’informatique ont échoué », souligne l’analyste Sarah Rotman Epps sur son blog.

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