Microsoft fait dans l’ironie pour dénigrer les Google Apps
Pour justifier la commodité de sa suite Office 365, Microsoft personnifie les Google Apps et les confronte, non sans une ironie perfide, aux réalités du cloud computing.
A l’appui d’un jeu de personnification ponctué d’un curieux personnage dénommé « Googlighting Stranger« , Microsoft lance à l’encontre de Google une troisième escarmouche empreinte d’ironie. Au coeur du débat, le cloud et son écosystème applicatif hébergé.
Les deux parties entretiennent ainsi l’intensité de chamailleries amorcées sur un ton satirique, avec le facteur virtuel Gmail Man, qui consultait les courriels avant de procéder à leur distribution.
Plus récemment, Microsoft a pris soin de proroger le contentieux par journaux interposés, s’offrant une publicité parodique en pleine page dans trois grands quotidiens américains.
Cette nouvelle pique privilégie Internet et fait l’objet d’une vidéo, légère en apparence, subtile dans ses moindres détails et sournoise en profondeur.
Dans le collimateur de Microsoft, les solutions cloud que Google destine aux entreprises.
L’ensemble ne constituerait jamais qu’une plate-forme distante sur laquelle « n’a aucun contrôle ».
A contrario, la suite Office 365, déployée pour sa majeure partie en local, présenterait la commodité d’une évolutivité au gré des besoins du client, lequel a tout loisir d’appliquer une mise à jour quand bon lui semble.
La vidéo réalisée à cette occasion matérialise de telles assertions. D’un côté, un démarcheur et de l’autre, une dirigeante plus aguerrie qu’il n’y paraît.
Le dialogue tourne vite à la dérision. Le commercial, fier comme un pou, affiche à son arrivée un sourire éclatant et déballe le produit dans son plus bel apparat.
A l’apogée de son discours, il bute toutefois face aux enjeux sus-évoqués, admettant notamment que l’évolutivité des Google Apps se joue « au petit bonheur la chance« .
La réplique de Google se fait d’autant plus attendre que les deux parties sont déjà embarquées dans diverses affaires liées à l’infraction à la propriété intellectuelle ainsi qu’à la confidentialité des internautes.
La vidéo en question, reprise par Le Nouvel Observateur :