Panda Security parie sur l’intelligence collective pour percer en France

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L’éditeur espagnol de solutions de sécurité anti-virale compte se différencier sur ses atouts technologiques pour s’imposer face à la concurrence.

L’analyse du code reçu (par exécution dans un « bac à sable ») et le reverse engineering qui en découle permettent de générer la signature anti-virale et de la renvoyer aux clients de manière automatisée en une heure en moyenne. Moins de 10 % des menaces nécessiteraient une intervention humaine, selon l’éditeur. Une solution ingénieuse mais qui présente l’inconvénient de générer beaucoup de faux positifs. Comment, en effet, savoir si telle application trouvée sur la machine est dangereuse ou non? « Nous avons développé une base de 15 millions de ‘goodwares’ qui nous permet d’éviter les faux-positifs« , explique Bruno Rosset. Quand à la base de signatures virales, elle s’élève à environ 3,1 millions aujourd’hui. Contre 1 million en moyenne chez la concurrence.

Révéler les menaces que la concurrence n’a pas su détecter

Aussi efficace soit-il, ce mode d’analyse et de correction en ligne ne constituera pas le fer de lance stratégique de Panda. Il connaît en effet ses limites, notamment avec les risques que constituent les liaisons sans fil. « Comment s’assurer contre la reprogrammation d’un hotspot Wi-Fi chargé de propager des codes malveillants« , s’interroge Bruno Rosset. Au contraire, l’éditeur va se concentrer sur le mode local qui justifie d’autant plus le développement de ses différentes gammes de produits grand public et entreprise, y compris les appliances de la gamme GateDefender.

Pour le porte-parole de Panda, l’intérêt des services comme Malware Radar « est de révéler les menaces que la concurrence n’a pas su détecter« . Selon des statistiques de Panda publiées en octobre 2007, sur les 1 206 réseaux (de plus de 100 postes) d’entreprises audités, Malware Radar a détecté des menaces actives sur plus de 71 % d’entre eux. Alors qu’ils disposaient pourtant d’un niveau de protection jugé comme correct. Un argument de poids pour convaincre de nouveaux clients d’adopter les solutions de l’éditeur.