PayPal prend ses marques en France : le business (volet 1)

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PayPal France fête ses cinq ans. Analyse de l’implantation dans l’Hexagone sous le mode « coopétition » avec les groupes financiers de l’Hexagone.

Entrons dans le cœur du modèle économique de PayPal : si le service de paiement électronique du groupe eBay ne prend pas de commission entre particuliers, il ponctionne en revanche les sites marchands affiliés d’une commission située dans une fourchette 1,4% – 3,4%.

Néanmoins, son plus grand partenaire « business » reste sa maison-mère eBay : 47% des paiements PayPal sont associés aux membres du réseau d’enchères en ligne. Le service de paiement électronique accueille aussi 100 000 ONG et associations caritatives : en 2008, 650 millions d’euros ont été récoltés par ce biais.

Mais, à l’instar de sa maison-mère eBay qui veut de débarrasser de Skype, la « société soeur » PayPal n’a pas réussi à trouver ses marques avec le service de téléphonie sur Internet…

Des services alternatifs comme Google (via Google CheckOut) ou Amazon (Amazon CheckOut et Simple Pay) viennent marcher sur ses plates-bandes mais sans réellement convaincre.

L’éco-système « banques et crédits » de PayPal France

Accords avec les plates-formes de paiements en ligne – ATOS Worldline via sa platerforme SIPS
– BNP Paribas via sa plateforme de paiements Mercanet
– Société Générale via sa plateforme Sogénactif
– Banque Postale via sa platerforme Scellius Net

+ tous les autres prestataires de paiements « pure players » : Ogone, Bibit, Paybox, Payline etc.

Détenteurs de cartes de crédit
(pour un choix plus large de moyens de paiements)
– Cofidis
– 4 étoiles
– Aurore

Et aussi la CB nationale : l’utilisateur peut ainsi payer à l’étranger via PayPal avec une CB nationale
(estimation de 2 millions de CB nationales encore en circulation)

Source : ITespresso.fr/PayPal (août 2009)

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