Services pros : ça marche bien pour Kang qui s’étend en Europe

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Le business de la plateforme Kang de mises en relation pour des services pros (propriété de Truffle Capital) monte en puissance.

Kang, application de partage de conseils et services d’experts, accélère son développement en Europe.

Après avoir investi le marché italien et espagnol début 2015, la start-up décline sa plateforme collaborative pour la Belgique et la Suisse.

Depuis le lancement du service en juin 2012, Kang monte en puissance en disposant d’une vingtaine de collaborateurs.

Sur l’année 2015, il affiche un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros, dont 20% réalisés à travers son déploiement à l’international.

L’application Kang constitue une place de marché d’intermédiation pour établir un contact avec des milliers de professionnels (« masters ») dont on a régulièrement besoin : avocats, coachs, designers, traducteurs, infographistes, et même des astrologues.

Le modèle économique repose sur des consultations téléphoniques tarifées a la minute (signe d’une certaine résilience de l’approche Minitel) et une commission sur des prestations digitales commandées et livrées a travers la plateforme.

En surfant sur la vague de l’économie collaborative, Kang assure avoir livré un million de prestations et recense 300 000 clients actifs.

A l’origine, la plateforme BtoBtoC avait été baptisée AlloKang. C’était un service connexe de la société Utel, du nom d’une start-up que Nicolas Grumbach avait co-fondée en 2000 avec Laëtitia Alcover et Pierre Antoine.

Cette société a notamment développé un service de mobile dating (Fotochat), revendu à Spice depuis.

Finalement, l’activité Kang en pleine croissance a pris le dessus au sein d’Utel, toujours avec le soutien du fonds d’investissement Truffle Capital*.

Preuve d’un certain dynamisme commercial : Kang disposait d’un stand sur le Salon des Entrepreneurs de Paris organisé début février pour recruter de nouveaux « masters ».

En France, elle est confrontée à la concurrence de Wengo (propriété de Vivendi).

Où l’on retrouve Xavier Niel
En 2004, Nicolas Grumbach aurait côtoyé Xavier Niel, le créateur d’Iliad-Free. Ils ont travaillé ensemble sur des jeux interactifs via des serveurs vocaux, avec la voix des Simpson, selon un article Idée Business des Echos. Mais le projet n’a pas abouti.

 

*Full disclosure : Truffle Capital est actionnaire majoritaire de NetMediaEurope, éditeur d’ITespresso.fr

(Crédit photo : page Facebook Kang)


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