Smartphone : Nokia met en lumière son Lumia 910
Dans un souci d’adéquation vis-à-vis des marchés auxquels il destine ses smartphones, Nokia envisage de réserver à l’Europe le Lumia 910, déclinaison du dénommé 900, destiné quant à lui aux Etats-Unis.
Se tramerait-il, au sein du catalogue de smartphones Nokia, l’instigation d’une quelconque segmentation géographique ?
Alors que le Lumia 900 est pressenti pour investir les Etats-Unis en mars prochain, l’Europe pourrait hériter d’une déclinaison survitaminée, en l’occurrence dénommée 910.
Comme le laisse entendre Gizmodo.fr, cette variation géographique prendrait effet sur le modèle d’une entreprise similaire menée avec le Lumia 700, suivi comme son ombre par un faux jumeau baptisé 710 et restreint à certaines zones du globe.
A en croire une fiche descriptive mise en ligne sur le site du revendeur néerlandais Typhone, le Lumia 910 reprendrait toutefois l’essentiel des traits de son grand frère, avec en tête d’affiche un écran tactile AMOLED de 4,3 pouces en 480 x 800 pixels.
Un processeur à 1,4 GHz tutoierait un capteur de luminosité et un module GPS adjoint à 16 Go d’espace de stockage, sous les ordres du chef d’orchestre Windows Phone Mango.
Si le Lumia 900 semble taillé pour se greffer, outre-Atlantique, sur le réseau 4G LTE de l’opérateur AT&T, son homologue envisagé devrait embarquer une connectivité 3.5G HSPA+ en complément d’un emplacement dédié aux cartes MicroSIM.
Mais le véritable élément perturbateur reste ce capteur à 12 millions de pixels, dont Samsung s’est un temps proclamé instigateur avec son futur Galaxy S3, pressenti pour une intronisation en février prochain, lors du Mobile World Congress.
Or, il semble que le Lumia 910 soit lui aussi amené à faire la part belle à une telle résolution d’image.
La seule 3D manquerait à l’appel d’un terminal qui, sans redéfinir les conventions en vigueur sur son marché, confirmerait la prédominance du multimédia en qualité de facteur contributif au succès des nouveaux téléphones mobiles.
Tombé dans le rouge en 2011, (une perte nette de plus d’un milliard d’euros et un chiffre d’affaires de 38,6 milliards d’euros à -9 % sur un an), Nokia ne table ainsi guère sur une diversification de son offre, mais plutôt sur un souci d’adéquation vis-à-vis des marchés qu’il vise.
