Télécoms : le câble sous-marin WACS va irriguer l’Afrique

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Un nouveau câble sous-marin de 14 000 km va entrer en service d’ici l’été prochain. Il devrait permettre d’augmenter de 23% la capacité d’accès Internet en Afrique.

Le déploiement opérationnel du câble télécoms sous-marin WACS entre l’Europe et l’Afrique prend forme.

Sa capacité globale de transport sera de 5,12 Tbit/s.

Baptisé West Africa Cable System, ce nouveau câble transcontinental d’une distance de 14 000 kilomètres est censé accroître de 23% les capacités d’interconnexion Internet avec l’Afrique.

Montant de l’investissement : 500 millions de dollars.

Le 18 avril prochain, la jonction devrait être effectuée en Afrique du Sud (précisément à Yzerfontein, une ville située à proximité du Cap), selon MTN.

Cet opérateur télécoms africain fait partie des 20 acteurs industriels (comme France Telecom ou Alcatel-Lucent), qui détiennent une part du capital du consortium Africa Coast to Europe (ACE).

Selon MTN, la mise en service opérationnelle du réseau câblé sous-marin interviendrait d’ici la fin du premier semestre 2011.

Le groupe télécoms – d’origine sud-africaine mais présent dans 16 pays du continent – a déjà investi dans d’autres projets de déploiement de réseaux câblés sous-marins similaires.

Il considère que « le manque de bande passante sur le continent a freiné le développement de l’Afrique et a empêché celle-ci d’atteindre son plein potentiel. »

WACS devrait servir de catalyseur pour le développement économique de toute l’Afrique, qui manque de réseaux terrestres fiables dans un grand nombre de pays.

Dans son communiqué, le groupe télécoms souligne « le rôle essentiel des télécoms, qui a joué en Afrique en contribuant de façon significative au produit intérieur brut (PIB) et à la réduction la pauvreté ».

L’Union internationale des télécommunications (UIT) rappelle de son côté que le taux de pénétration de la téléphonie mobile sur ce continent est l’un des plus faibles du monde (41%).

Et seulement 1% de la population globale installée en Afrique pourrait s’offrir un accès haut débit.

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