Test Samsung Galaxy Note : l’hybride roule au diesel

Mobilité
Samsung Galaxy Note dessin smartphone S-Pen

Enigmatique terminal que ce Samsung Galaxy Note. Mi-smartphone, mi-tablette, il s’est imposé tel un concept à part entière. ITespresso.fr a fait le tour de la question.

L’appareil photo, une lumière ?

Au même titre que les paparazzis en herbe, les photographes amateurs et les mobinautes lambda sauront se délecter du capteur CMOS dorsal à 8 millions de pixels.

Certes, le délai d’initialisation applicative (pas de touche latérale de raccourci) laisse à désirer, mais hormis cette tare qui condamne la saisie d’un premier cliché sur l’instant, le tableau s’apparente à un quasi-sans-faute.

Quoique la cadence de déclenchement en mode image fixe (par opposition à la rafale) peine à dépasse les 10 photos à la minute en résolution maximale. Le Note est long à la détente, mais le résultat en vaut la chandelle.

En premier lieu, la mise au point s’effectue sans contrainte. La profondeur est restituée avec brio, qu’importe l’exposition (ouverture a priori non réglable), quand bien même les plans et les couleurs se confondent.

Immune aux quelques pièges tendus à son encontre, l’appareil photo excelle également dans la compensation de luminosité, avec un seuil de -2 à +2 EV.

La sensibilité monte à 800 ISO (mesure spotmètre ou matrice), sans granulation excessive, si bien que l’on préférera recourir à cette option plus qu’au flash, particulièrement décevant, à cramer inlassablement le premier plan.

Autre point noir d’un tableau aux airs d’inégale idylle, le zoom sonne telle une aberration. Un moindre agrandissement et la perte de qualité est irrémédiable.

D’autant plus dommageable que le réglage des scènes (sport, plage, neige…) apporte à l’exercice de la photographie une véritable plus-value, au même titre qu’un stabilisateur à l’épreuve des plus tremblotants.

Au-delà de l’aspect technique perdure l’empirique, en l’occurrence celle de quelques bogues mineurs qui rattrapent inexorablement l’utilisateur au moment le moins opportun.

Ainsi, l’interversion des modes de focus entraîne un basculement entre les deux caméras.

Côté visionneuse, la présentation sommaire, pas franchement accueillante, cache un vilain défaut qui éclipse les multiples options de partage et d’édition : une pixellisation parasite au recadrage, qu’importe l’image.

Autonomie

Au regard d’un tel écran, la batterie annoncée à 2500 mAh s’en tire honorablement, sans toutefois casser des briques. Le Galaxy Note est de ces smartphones qui peuvent espérer remplir d’une traite un office d’une journée.

Pour autant, une recharge quotidienne ne sera pas de trop.

Les nombreuses interfaces sans fil, comme de coutume, jouent les boulimiques et liquident les réserves de l’accumulateur à la vitesse grand V. Dans le cadre d’une expérience mobile classique, on n’en espèrera guère que 4 à 5 heures de fonctionnement à plein pot.

Au fait de la désinformation qui règne à ce sujet, Samsung a pris la peine d’intégrer un tutoriel dédié, sorte de condensé du bon usage des téléphones modernes. Extrême attention ou aveu de faiblesse ?

comparatif plusieurs smartphones

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