Test Synology DS712+ : le NAS aux 1000 usages

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Synology DS712+ : insertion du disque dur

Tour d’horizon du DS712+, un NAS à deux baies que Synology destine aux petites et moyennes entreprises (galerie photos).

Bien plus qu’un NAS

Compatible avec les protocoles CIFS/SMB (Windows), AFP (Mac OS) et NFS (Linux), le DS712+ est également accessible en FTP, en HTTP(S) et en WebDAV. Il s’accommode des hyperviseurs VMware vSphere 4.1, Microsoft Hyper-V et Citrix XenServer.

A défaut d’un réseau configuré en IPv6, nous n’avons pas pu acter la compatibilité signalée sur la fiche technique. En revanche, c’est tout bon pour l’accès à distance avec DDNS (nom de domaine) optionnel.

De même, la prise en charge du protocole iSCSI permet de monter un volume logique sur un poste de travail comme s’il s’agissait d’un disque dur intégré.

Le greffage sur un réseau Windows peut s’effectuer via ACL pour instaurer une continuité entre les permission utilisateur de l’OS de Microsoft et celles du NAS. Il est par ailleurs possible de reconvertir le DS712+ en un serveur LDAP.

Au coeur du système demeure le DiskStation Manager, livré dans sa version 3.1, mais sa mise à jour est l’affaire d’un téléchargement.

Un assistant logiciel fourni sur cédérom (pilotes pour Mac et Linux téléchargeables) détecte tous les NAS Synology sur le réseau et se propose de créer les volumes, les dossiers partagés, les utilisateurs (maximum 256) et les groupes (idem), avec jusqu’à 512 connexions concomitantes.

De la patience est nécessaire pour mener à bien cette configuration initiale (une dizaine de minutes pour le redémarrage), mais dès lors, la stabilité est remarquable.

De plus, l’interface est intuitive, colorée, idéalement présentée, donnant un accès rapide aux principales fonctionnalités, avec en prime une aide contextuelle élaborée.

Mention spéciale à l’explorateur de fichiers File Station, qui gère sans rechigner les répertoires distants, les lecteurs virtuels, les téléversements multiples et le blocage instantané d’IP.

S’y adjoint le gestionnaire Storage Manager, pratique pour obtenir à la volée des informations sur les partitions EXT3, EXT4, FAT et NTFS.

Mais que serait DSM sans cette montagne d’applicatifs qui constitue autant de valeur ajoutée ? Avec Web Station, le NAS devient un hôte virtuel capable d’héberger jusqu’à 30 sites avec prise en charge de PHP et MySQL.

Surveillance Station reconvertit l’ensemble en un serveur de vidéosurveillance compatible avec plus de 1030 modèles de caméras de quelque 50 fabricants, dont Axis.

Grâce à ses ports USB, le DS712+ peut faire office de serveur d’impression pour partager jusqu’à deux machines sur le réseau. Autre usage de l’USB, la sauvegarde de données, qui peut ceci dit en passant s’effectuer jusqu’au niveau du LUN, en local mais aussi à distance.

Voire en mode NAS-to-NAs, via Shared Folder Sync, qui réplique les données sur une deuxième unité DiskStation ou encore sur une Time Machine d’Apple, avec Time Backup.

Avec Mail Station, monter un serveur de messagerie POP3/SMTP/IMAP est l’affaire de quelques minutes. En un tournemain, la fonction serveur FTP est elle aussi activée, avec une optimisation de la bande passante, un mode de connexion anonyme et des rapports détaillés d’accès.

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