Twitter dans le collimateur de l’autorité américaine anti-trust
Après Google, accusé d’abus de position dominante, Twitter est lui aussi visé par la Federal Trade Commission. En cause : certains désaccords et pratiques avec des développeurs tiers, notamment la société californienne UberMedia.
Alors que Twitter est en pleine explosion avec 200 millions de « tweets » quotidiens, le torchon brûle avec l’autorité anti-trust américaine.
Plusieurs sources proches du dossier rapportent que le service de micro-blogging serait sous le coup d’une enquête lancée à son encontre par la Federal Trade Commission (FTC).
Ce n’est pas la première fois que Twitter est confronté au courroux de la FTC. Les dernières animosités remontent à l’année passée.
En juin 2010, son oiseau emblématique s’était déjà fait une peur bleue. Les autorités américaines s’interrogeaient alors sur l’usage que faisait Twitter des données renseignées par ses membres.
Cette nouvelle procédure aurait pour origine une querelle à distance, avec des développeurs indépendants. Le principal concerné aurait pour nom UberMedia.
Il s’agit d’une société californienne spécialisée dans le développement d’utilitaires censés faciliter l’utilisation des réseaux sociaux. Quelques-uns de ses clients Twitter sont devenus populaires.
Aujourd’hui, on apprend que les relations sont tendues entre les deux entreprises. Les désaccords se seraient multipliés au cours des derniers mois.
En guise de représailles au non-respect de ses conditions d’utilisation, Twitter aurait notamment pris le parti de bloqué les services de messagerie tiers délivrés par le groupe Ubermedia.
Ce dernier aurait répliqué en prenant ses distances, pour mettre en place, dit-on, sa propre plateforme de micro-blogging. Et pourquoi pas faire de l’ombre à Twitter.
Une affaire qui plonge à nouveau un acteur majeur du web 2.0 dans la tourmente.